Ecrit le 10 mars 2004
Les arts vagabonds
Navigation, peinture, carnets de voyage
Un canal, une pénichette, un amoureux du patrimoine, un peintre, un écrivain et plein d’idées : l’association « les arts vagabonds » est née.
Sur le Canal de Nantes à Brest, entre Nantes et Redon, une pénichette musera au fil du courant, au chant du vent, plus lente que le pas du promeneur, au rythme du temps qui passe.
Six, dix, douze personnes embarqueront, avides de laisser aller leur fantaisie, au gré de la plume ou du pinceau. Avec Jacques François Piquet, pour un atelier d’écriture. Avec Jean-Pierre Pineau, pour un atelier de dessin et peinture. Alternance. Collecte d’impressions. Carnet de voyages. Echanges. Essais. Eloge de la lenteur et des arts.
De temps en temps, la péniche s’arrêtera pour une découverte historique à proximité. La voie romaine de Pont-Veix, les fresques du château de Blain, la demeure de René Guy Cadou, le vieux châtaignier des Nonneries, la Maison de la Forêt au Gâvre. Encourager au rêve. Vagabonder de part et d’autre du Canal.
Pique-nique sur la péniche, grillades sur la berge. Nuits dans un gîte de groupe, veillées à thème (découvrir le style « carnet de voyage », s’initier à la perspective, apprendre la technique du croquis rapide où l’on pose de la couleur pour mémoire, histoire du Canal, soirée poésie, lecture de textes, musique).
La semaine coûtera 360 € (repas et hébergement en plus). Elle s’adresse à des personnes qui ont le désir d’aborder l’écriture et la peinture même si elles pensent ne pas en avoir les compétences.
Une semaine est prévue en juillet 2004. La péniche peut même accueillir des personnes en fauteuil roulant. S’inscrire au 02 40 87 90 05
Ecrit le 1er juin 2005 :
Que d’la goule et pas d’potin
La goule, on connaît dans la région de Châteaubriant Rien de péjoratif d’ailleurs si on en croit les Anciens bien contents, naguère, de « danser au son d’la goule » quand il n’y avait pas de musicien.
Les 2 et 3 juillet prochains est prévue une Fête de La Parole au Lavoir des Racontars
L’idée émane de deux associations : l’UFCV-CRFA et le collectif « Que d’la goule » que la venue de Yannick Jaulin au « lavoir » a renforcées dans leur désir de « faire quelque chose »
L’association Ufcv-Crfa mène déjà une action sociale « Entraide et Initiatives locales » à Châteaubriant et Derval. On lui doit notamment un club « paniers » à Lusanger, et la rénovation du petit lavoir de la Rue des Lilas, où ont déjà eu lieu trois Fêtes de la parole.
Le collectif « Que d’la Goule » est une bande de copains qui pensent que l’art de discourir compte davantage que la manière forte et est plus respectueuse de l’autre.
Cette fête de la parole et de l’oralité est née de l’envie de créer un événement culturel qui rassemblerait différents acteurs présents sur le territoire de la communauté de communes de Châteaubriant.
« Comme l’arbre à Palabres en Afrique, la rénovation du lavoir a été conçue afin de créer un espace de parole et de rencontres entre les habitants. De plus, il permet d’associer les personnes en précarité, au même titre que les autres acteurs, à l’élaboration d’un événement culturel » dit Eric Papion (UFCV)
De quoi qu’on cause ?
Ce festival veut mettre en valeur différents modes d’expression de La Parole :
– le conte
– le théâtre
– le collectage ( la parole des anciens il y a 50 ans, des jeunes, etc)
– les joutes orales
– la chanson à texte
– la poésie ( concours de poèmes).
Photo : L’équipe du festival de la parole
« Nous pensons que le développement de l’expression de la parole de chacun peut contribuer à la construction du bien vivre ensemble de tous » dit Denis.
Il s’agit de créer une atmosphère conviviale et festive avec des temps de rencontres intergénérationnels, des espaces possibles d’expression et de participation, dans un esprit d’ouverture et de mixité du public au « Lavoir des Racontars », situé à l’impasse des Lilas.
– L’organisation se situe dans une démarche d’éducation populaire
– L’action est ancrée dans les spécificités du territoire, s’appuie sur l’identité locale, la valorise.
– L’attention sera portée sur la mise en place de temps de parole partagé.
– d’une part avec une scène ouverte au lavoir, mur d’expression, atelier d’écriture, etc
– d’autre part avec des spectacles reconnus de qualité à partir de prestations d’artistes motivés par l’esprit du festival.
« Si une dynamique se crée, on verra comment amplifier l’an prochain ». Des partenaires sont pressentis : les Anciens de la vannerie de Lusanger, l’Orpac , et la Gaieté Erbréenne qui a un savoureux sketch sur les laveuses animé par des retraitées !!!! Des troupes de théâtre ont été sollicitées. Groupes pressentis : Zig Zag de Rougé, Macac de Moisdon, L’An fit théâtre (troupe du Morbihan), et Le Faîlli Gueurzillon. Chanteurs et conteurs seront les bienvenus : Patrick Martin (chansons pour enfants), La chorale de Châteaubriant « Coup de cœur », Ototo, Lolo, Alex, La compagnie Bulle de Zinc
Affûtez donc vos crayons, sortez quelques feuilles de papier ou faites voltiger vos doigts sur un clavier d’ordinateur. Il s’agit de préparer
– . Des discours (pour l’inauguration de la fête)
– . Des poèmes, courts (1 à 12 lignes, un seul texte par participant) - célébrant la parole ou le lavoir ... ou autre chose.
Le gagnant du concours de discours portera le nom envié de « Grand’goule Premier » et méritera la reconnaissance générale, à vie, sinon plus.
Pensez à un pique-nique, sachant qu’il y aura sur place des galettes et ... des spécialités réunionnaises !
Inscrivez-vous !
Vous pouvez d’ores et déjà envoyer vos textes par courrier à : UFCV-CRFA, 1 rue Alphonse Daudet, 44110 CHATEAUBRIANT ou par courriel : quedlagoule@free.fr en précisant vos noms et adresse. Tous les textes seront mis en ligne sur le site après le festival à moins que les auteurs ne le souhaitent pas.
Rens. 06.22.66.59.30
http://quedlagoule.free.fr
Ecrit le 10 août 2005
Le lavoir des racontars
Pour en parler il n’est jamais trop tard
Que d’la goule : Fête de la parole au Lavoir
Un mois plus tard, la Mée revient sur cet événement de la vie castelbriantaise des 2 et 3 juillet.
Tout d’abord, un brin d’histoire : l’UFCV-CRFA, association d’éducation populaire, mène une action intitulée « Entraides et Initiatives Locales » sur Châteaubriant depuis 10 ans.
Photo : Le groupe du CRFA
Un des projets mis en place a été celui d’un jardin collectif. La mairie a proposé le terrain au fond de l’impasse des Lilas qui jouxtait un ancien lavoir abandonné.
En 2001, il a été décidé de rénover ce lavoir avec le groupe du CRFA. Ce travail de rénovation du petit patrimoine a été effectué en deux saisons avec l’aide matérielle de la mairie.
Ce lavoir est devenu « Lavoir des Racontars » car le groupe avait aussi été formé sur le conte et qu’une des volontés était qu’il devienne un lieu de rencontres et d’échanges. Dans cet esprit, durant l’été 2002 a été organisée la première scène ouverte où chacun pouvait venir chanter, conter, poéter (néologisme inventé pour l’occasion) ... Cette opération a été réitérée en 2003 et 2004 avec un succès croissant (une centaine de personnes environ).
déclic
Fin 2004, Yannick Jaulin, conteur et découvreur du Nombril du Monde de Pougne-Hérisson, est venu rendre visite au Lavoir. L’idée qui germait depuis quelques temps est alors apparue au grand jour : le Lavoir des Racontars donnerait lieu à « Une Fête de la Parole », une fête où tout un chacun pourrait avoir droit de cité : l’idée étant d’en faire un lieu comme l’arbre à palabres cher aux Africains.
La préparation s’est partagée entre le groupe du CRFA et un collectif créé pour l’occasion. Le nom choisi pour la fête « Que d’la Goule » se voulait comme un gage de sourire.
Toutes ces personnes se sont attelées à la tâche pour préparer les deux journées : un gros travail d’aménagement des lieux réalisé par le groupe du CRFA : Isabelle, Marie-Noë lle, Yvette, Elisabeth, Alain, Hubert, Daniel et Eugène.
Le collectif a travaillé sur la programmation, les contacts, le site web et la technique son avec Stéphanie, Stéphane, Jean-François, régis, Françoise, Patrick, Achmoon (créateur de l’affiche), Ludovic, Denis, plus tous ceux qui sont intervenus ponctuellement.
Le samedi 2 juillet, l’inauguration prit une forme originale : après la présentation d’usage, nous avons pu assister au premier concours de discours d’inauguration. Cinq personnes se sont relayées et ont fait apprécier leurs talents d’orateur même en langage des signes.
Ensuite nous avons assisté à une causerie avec les Anciens autour du lavoir : temps de partage et d’expériences de vies. Jeunes et moins jeunes ont apprécié.
La causerie au Lavoir des racontars
Le sketch présenté par la Gaieté Erbréenne sur les laveuses a été un grand moment de cette journée.
Eclectique,
tique,
tique !
Puis tout au long des deux journées se sont succédé artistes chanteurs, conteurs, un atelier d’écriture, troupes de théâtre, concours de poèmes et toujours la scène ouverte le samedi soir.
L’atelier d’écriture
D’après les organisateurs, près de 600 personnes se sont déplacées pour assister à cette fête de la parole. Une de leur plus grande satisfaction est d’avoir réussi à en faire une fête intergénérationnelle , inter-associative et à la dimension du territoire du Pays de la Mée, puisque des intervenants de l’ensemble du territoire étaient présents. Nous avons pu voir tout au long de ces deux journées : la compagnie du Failli Gueurzillon, la Boite à Musique, les Vanniers de Lusanger, la Gaieté Erbréenne, l’Orpac , l’association Pas à pas, Hervé et Jeff, l’association Rencontres , le théâtre Macac de Moisdon, le théâtre Zig Zag de Rougé, la chorale Coup de cœur, Manu Lambert, Lolo, Ludo, Ototo.
En un mot : convivial
Parmi le public, ce qui a le plus marqué, c’était d’une part l’ambiance conviviale et d’autre part le charme du lieu.
Le Lavoir des Racontars s’est créé une place dans le cœur des Castelbriantais et des habitants du Pays. Souhaitons qu’il puisse la conserver !
Et la suite, direz-vous ?
Les organisateurs savourent pour l’instant la réussite de cette première édition et feront un bilan avec les différents partenaires courant septembre. Ensuite, sans trahir les idées flottant au-dessus de leurs têtes, le fait d’élargir cette fête aux communes avoisinantes est envisagé. Mais pour cela, il faudra le relais d’associations ou de collectifs intéressés. Si vous êtes tentés, n’hésitez pas à les contacter à partir de septembre
UFCV-CRFA, Eric Papion : 02.40.28.10.00
ou collectif « Que d’la Goule » par courriel : quedlagoule@free.fr
Petit rappel pour ceux qui n’ont pas suivi l’histoire depuis le début : le Lavoir des Racontars se situe impasse des Lilas à Châteaubriant, près du faubourg de Chécheux en bord de Chère. C’est un terrain communal, vous pouvez donc le visiter toute l’année.
Merci de conserver cet endroit propre : le petit patrimoine fait partie de notre mémoire, il faut le conserver !
Ecrit le 21 septembre 2005
AVF accueil
En Français, Anglais, Allemand et Espagnol : la plaquette 2005-2006 de Châteaubriant-Accueil s’adresse aux nouveaux arrivants de la ville ...... et aux anciens bien entendu. Forte de 176 adhérents, l’association est considérablement rajeunie et accueille hommes et femmes. Elle propose de nombreuses activités.
– Manuelles : couture, peinture sur soie, patchwork, points comptés, encadrement
– Linguistiques : anglais, espagnol
– Physiques : marche, thalasso, sophrologie
– Culturelles : lecture, cinéma, peinture, art floral
– Sorties diverses, repas amicaux, secourisme, etc.
Il y a des activités pratiquement tous les jours, de 14h30 à 17 h au local, 19 rue des déportés Résistants. 02 40 81 13 13
La présidente est Mme Annick Doucin. Et 25 personnes se relaient pour assurer toutes les animations
Ecrit le 12 avril 2006
Vannerie et rempaillage
Fin de saison pour les vanniers et les rempailleurs de Lusanger. Reprise au mois de novembre 2006
Ces ateliers existent maintenant depuis 5 ans : des habitants de tout le Pays de Châteaubriant et même au delà y participent. Cette action locale coordonnée par l’association Ufcv, et que l’on espère consolidée, s’appuie sur Paul Goude, Christian Paitier, Charles Picot, Bernard Bossard, Simone Lorand, Yannick Phelippot (vanniers et rempailleurs), et Hilaire Leblais (responsable de l’affûtage des outils).
A noter aussi, les réalisations de tressage en osier effectuées par les personnes de l’action sociale « Entraide et Initiatives locales » : Eugène Roiné, Yves Leparoux, Daniel Gicquel.
Aujourd’hui les ateliers sont reconnus sur le territoire du Pays de Châteaubriant : à travers le projet de La Maison de la Ruralité et dans sa finalité de création de lien social ce projet vient de recevoir le soutien de la Mairie de Lusanger, du Conseil Général de la Loire-Atlantique, de la Direction départementale de la Jeunesse et des Sports de la Loire Atlantique, et de la Fondation Caisse d’Epargne, pour un animateur à temps partiel.
Mixité sociale et développement solidaire
L’action est conçue comme un espace de rencontres intergénérationnelles, ouvert à tous les habitants, dans une démarche collective et de proximité, pour créer de nouvelles solidarités.
Objectifs de l’action :
– créer un lieu permanent pour la transmission des savoir-faire ruraux du territoire.
– Créer un lieu de découverte et d’animation basée sur la solidarité entre les générations, en favorisant l’échange et la convivialité.
– Participer à la mise en valeur et la découverte du patrimoine local (vieux métiers vivants, savoir-faire , ressources naturelles).
– Sensibiliser les habitants, et notamment les plus jeunes (écoles, centres de loisirs) aux ressources locales et à l’environnement, adapter l’utilisation de ces ressources au monde d’aujourd’hui.
– Permettre aux personnes d’être actrices dans la vie associative et locale, inventer de nouveaux espaces de citoyenneté.
Dans l’attente du dévoilement de la future programmation à l’année, et puisqu’en avril : « Ne te découvre pas d’un fil », la maison de la ruralité propose un atelier tricot le mardi à 14h00 pendant tout le mois d’avril, animé par Yvonne ménoret.
Pendant ce même mois, l’action proposera également différentes réalisations avec des perches de châtaigniers.
Contact Eric Papion : 02.40.28.10.00 ou 06.88.13.77.19.Voir aussi page 1552
Ecrit le 6 septembre 2006
Festival des pointures
Au commencement était le pied Et le pied était centre. Chaussé, déchaussé ? Le manoir de la Chaussée accueillera le Festival des Pointures les 22-23 septembre à Moisdon la Rivière.
Professeur P
« Jules césar, dit le Prof.P, est arrivé à pieds sur le bord du Don. A moi, Don, s’écria-t-il. Et l’écho lui répondit ... Moisdon ». Si si, c’est his-to-ri-que . « jules césar ajouta : soldats, buvons un coup. Et l’écho lui répondit : soigne d’abord tes pieds ... déchaussés ». Une équipe de copains, réunis autour de trois associations, a donc pris son pied en proposant un festival d’ethnopodologie « car, lorsqu’on parle de pieds, on parle de racines ... culturelles évidemment »
Tout se déroule au manoir de la Chaussée à Moisdon. Le prix est réduit à 15 € pour ceux qui achèteront les spectacles du vendredi et du samedi. Soir. Le samedi après-midi est gratuit.
Vendredi 22 septembre (entrée 10 €) 19 h : Simply Jazz (Jazz) Le Failli Gueurzillon (théâtre) Heyoka (théâtre de rue) Histoire de Brel - Pierre Pellerin (chanson) Ostalambi (chanson jazz- psyche) Jean - Jean (human beat box)
SIMPLY JAZZ (jazz) : les plus grands thèmes du Jazz depuis ses origines. LE FAILLI GUEURZILLON (théâtre) : spectacle théâtral : les fables de la Fontaine en langue gallèse. Savoureux.
HEYOKA (théâtre de rue) Un entrepreneur et son apprenti ont pour projet de construire un HLM sur le site des pointures. Inspirés par Chaplin, Keaton et autres grands du muet burlesque, les deux acteurs d’Heyoka promettent des cascades en série et des frayeurs en cascade.
Pierre ¨Pellerin
HISTOIRE DE BREL par Pierre Pellerin. D’Amsterdam aux Marquises... Des Flamandes à Frida la blonde... Pierre Pellerin raconte l’univers fait d’amour, de voyages et de détresse du « Grand Jacques » avec une virtuosité étonnante. Au travers d’un jeu de scène mêlant interviews et chansons, il vous fera frissonner.
OSTALAMBI (chanson jazz- psyche)Association récente de musiciens confirmés, le groupe de jazz Ostalambi, guidé par une chanteuse charismatique à la voix envoûtante, vous donnera l’envie de swinguer .
JEAN-JEAN . Accompagné de son Jam Man, Jean-jean le multi instrumentaliste allie seul une palette impressionnante de sons inattendus pour aboutir à des compositions godillesques. A ne pas pélou !
Samedi 23 septembre - gratuit jusqu’Ã 18 h Nombreuses animations sur le vaste terrain de la ferme. Scène ouverte avec Lolo (contes) -
Samedi 23 septembre
(entrée 7 €)
20 h : Bistro Bistro (world music) Jdiça Jdirien (chanson française) La Chien (poetik punk) H-S (rock 70’) Massacrors (rock show) DJ Jay Kill (mix)
BISTRO BISTRO (world music) pour voyager vers des contrées lointaines.
JDIÇA JDIRIEN (chanson française) des idées drôlatiques venant de nulle part.
LA CHIEN (poetik punk) Un monde doucement déjanté avec une once de poésie.
H-S (rock 70’) Les 5 musiciens distillent un rock jazzy entremêlé de rythmes boostés par les percus. Ils créent des envolées à la Pink Floyd parsemées de chants aux tonalités rêveuses et désillusionnées.
MASSACRORS (Rock show) Punks are not dead !!! Autoproclamé le plus grand groupe du monde, Massacrors nous revient avec un nouvel album « Tous des crétins ». Ca va être show !!! DJ JAY KILL (mix) Prêt à porter la soirée jusqu’au bout de la nuit, ce docteur en mixage bénéficie d’un répertoire impressionnant passant de l’électro à la house, et encore on ne vous dit pas tout. Et en plus, il est beau gosse.
Renseignements et billets
– Chez Gaë lle, à Moisdon
– Maître de Forge à Moisdon
– http://www.festivaldespointures.org 06 23 68 91 41
Ecrit le 13 septembre 2006
Charly S
Copyright : agence Phobie
Les gares j'y vais jamais A part la gare de Mai où j'ai mes habitudes où j'planque ma solitude Du lundi au dimanche Le soir après la manche J'rejoins à la même heure Mon wagon-voyageur Mon hôtel première classe Ma villa mon palace ......... (Texte de Bruno Leroy)
Charly S (Saussaye) chante Bruno Leroy. Et Bruno Leroy chante « les méprisés, les trahis, les bannis », le chômeur de longue durée « Mon honneur, ma dignité/ C’était de pouvoir travailler/ Même ça ils me l’ont enlevé », la faucheuse « Quand sonnera le gong et que se finira/La farce de la vie en un dernier combat ».
C’est ce qu’on appelle « la chanson réaliste », celle qui met de la poésie sur les souffrances quotidiennes, sur l’angoisse du lendemain.
« Quand les chevaux viendront galoper dans mon pré/ Quand les brumes marines m’auront enveloppé/ Quand je ne serai plus qu’un vieil homme fatigué »...
désespoir ? désespérance, sans doute, de celui qui vit les yeux ouverts, qui ressent les humiliations, qui colère devant les déroutes. Fuite peut-être « je me suis réfugié dans les mots de travers/ J’ai roulé vers le puits haut de larmes amères ». Illusions encore :
" Si demain tous ensemble /(...)/ On prenait notre destin en main/ On pourrait alors chanter à nouveau/ Chanter et croire aux lendemains / Demain, oui, demain "
La voix chaude de Charly S enchaîne Bruno Leroy avec Yves Montand (Mon pote le gitan ... ta musique est pleine d’espoir), Serge Reggiani (Il suffirait de presque rien/ Peut-être dix années de moins/Pour que je te dise « je t’aime ») ou Leny Escudero (Redis nous encore l’histoire des tranchées/ La médaille en or que tu as gagnée) ...
Des chansons très connues, chansons-tendresse, chansons-révolte, chansons que l’on aime entendre et ré-entendre. Un brin de nostalgie, une goutte de désarroi et un grand bol d’amitié, à partager. « J’aime m’exprimer et faire partager mes émotions, à travers les chansons réalistes » dit Charly Saussaye qui chante « avec ses tripes », avec la force de ses convictions, sans pour autant se poser en donneur de leçons
Alors ne ratez pas Charly.S, samedi 23 septembre à 20h30 à Louisfert (La Grange aux Poètes). II est accompagné sur scène, à l’accordéon, par Jean-Marc TORCHY, et au clavier par Didier MOURET, deux virtuoses qui savent souligner la force des textes.
8 € - 02 40 28 04 41
On peut écouter Charly ici
Ecrit le 18 octobre 2006
Maryvonne Hellec
Maryvonne Hellec est née en Algérie, issue d’une famille bretonne de la région de Pontivy. « Mon père jouait de la mandoline, mon enfance a été accompagnée de musiques du monde, y compris du Maghreb » dit-elle. La jeune fille mène en parallèle des études musicales (piano) et littéraires. Lors d’un séjour à Dublin (Irlande), elle découvre « la convivialité, la spontanéité, l’esprit d’enfance des Irlandais » « et tant de belles voix et de belles mélodies ».
« Ils m’ont demandé de chanter. J’ai fini par oser. Les Irlandais m’ont dit : » vous avez une voix de chez nous « . Alors j’ai appris des mélodies irlandaises » ...
De retour en France, à Lesneven, Maryvonne Hellec enseigne le breton. « A côté des chants traditionnels, j’ai eu envie de créer des chants, en breton, parlant des problèmes actuels, avec des rythmes actuels ». C’est ainsi que Maryvonne Hellec a commencé à se produire sur scène sous son nom de femme : Mona Bodennec.
Tu ne voyais sur les arbres que branches desséchées Les branches mortes, le lierre, les choses du passé Mais les roses éclosent sur de nouveaux rosiers Un jour tu verras comment tout peut renaître....
Depuis quelques années, Maryvonne Hellec est venue s’installer à Nantes, puis à Joué sur Erdre. Elle réside désormais à La Meilleraye.
Sur scène, sa voix rayonnante éclate comme un feu de joie, fait vibrer des notes claires. La harpe celtique et la guitare accompagnent les textes sans les couvrir. Maryvonne Hellec, avec une très bonne élocution, chante la Liberté, l’école buissonnière, les joies du vent, mais aussi l’attente et le silence....
En soliste, ou accompagnée de chœurs, l’ambiance des chants est celtique, ample, chaleureuse et ... moderne. La chanteuse-poétesse ne dédaigne pas les rythmes vifs ou saccadés du reggae. Cela donne une grande variété de textes et des mélodies originales qui libèrent les émotions cachées.
Ces chants ne sont pas vraiment les miens Ce sont des forces qui me traversent, Des ondes, ou ... des anges qui passent. La seule trace qui vaille de moi C'est celle que je laisse dans les coeurs.
Maryvonne Hellec vit désormais de son chant. Elle donne des concerts dans les églises, les châteaux, les théâtres et les cabarets, mais aussi les écoles, les hôpitaux et les résidences de personnes âgées. Elle sera en concert samedi 21 octobre à 20h30 à l’église de La Meilleraye.
Elle donne par ailleurs des cours de piano à Nantes le mardi et le jeudi, et le reste du temps à La Meilleraye, ainsi que des cours de « chant bien-être » : découverte de sa propre voix, de sa propre expression par la voix.
tél 06 61 63 18 80
Site internet : http://maryvonne.hellec.over-blog.com