[Ecole de la Touche d'Erbray->1472#erb] [Ecole Henri Matisse à Erbray->1472#erb2] [Ecole neuve à Erbray ->14720] [Ecole du Petit Auverné->1472#pa] [Eugénie à Paris->1475#eu] [Ecole publique des Terrasses->349] [Ecole publique Claude Monet ->348] [Création d'une école publique à Rougé->1469] [Création d'une école publique à Moisdon->1473] [Grève des directeurs d'écoles->1472#greve]
La Touche d’Erbray
Danger, école
Un projet inquiète vivement les habitants de la Touche d’Erbray, et d’autres villages aux alentours, comme La Feuvrais : le conseil municipal d’Erbray a décidé de signer une convention avec le CAUE (conseil en architecture, urbanisme, environnement) qui devrait lui apporter son concours technique pour l’élaboration d’une école publique, d’un restaurant scolaire et d’un accueil périscolaire. « Si cela ne conduit pas à la suppression de l’école publique de La Touche d’Erbray, d’accord » disent les habitants. « Beaucoup d’enfants viennent dans cette école, située à mi-chemin entre Châteaubriant et Erbray. Si elle venait à disparaître, nous craignons fort qu’une bonne moitié des parents ne se décident à mettre leurs enfants aux écoles à Châteaubriant et comme ils n’auront pas l’autorisation de la mairie, ils les mettront dans le privé ».
L’école de La Touche accueille environ 90 enfants en 4 classes. Deux classes ont été rénovées récemment suite à un incendie. Les deux autres occupent des bâtiments genre « préfabriqué » mais cela ne dérange pas les parents qui tiennent à garder cette école. Mais que veut exactement le Conseil Municipal ? Pas facile à le savoir : dans ses voeux le 4 janvier le maire n’en a rien dit. Certains conseillers disent « rien n’est fait ». D’autres reconnaissent que l’objectif est de regrouper les deux écoles publiques dans le bourg. L’association de parents d’élèves espère toujours obtenir un rendez-vous avec le maire, et une réponse claire.
Au Petit Auverné
Regroupons
Avis d’orage au petit bourg
Depuis 1993 les écoles primaires du Petit Auverné et de St Julien de Vouvantes fonctionnent en « regroupement pédagogique intercommunal », à la satisfaction générale. Selon la promesse écrite de M. Le Guiner, inspecteur d’Académie de l’époque, il y a deux directions, deux conseils d’école et une carte scolaire définissant le recrutement de chacune.
Les effectifs progressent de façon régulière et encourageante depuis plusieurs années et sont actuellement au dessus des seuils d’ouverture et de fermeture des écoles rurales. L’équipe enseignante est stable. L’investissement financier et moral des deux municipalités est important.
Donc tout va bien ?
Eh bien oui, tout va bien.
Sauf que ça va sans doute trop bien
En effet, en décembre 2004, l’Inspection Académique a décidé de globaliser les effectifs et de considérer que ces deux écoles n’en font qu’une malgré les 6 kilomètres les séparant. Cette « bonne » idée permettrait de supprimer un des quatre postes d’enseignants au Petit Auverné, sauf si une hausse des effectifs permet d’atteindre un « seuil de rentabilité. »
Un « comité de défense » s’est constitué qui déclare :
– Faut-il rappeler le rôle essentiel que l’école communale joue dans une zone rurale pour le maintien de la population et l’instruction des enfants ?
– Faut-il rappeler, 100 ans après, combien l’instruction publique, gratuite et obligatoire est un des fondements de notre République laïque ?
– Faut-il rappeler les graves difficultés sociales et économiques que vit notre région ?
Si une classe devait fermer au Petit Auverné, c’est l’existence même de cette école publique qui serait menacée au détriment de la vie et de l’avenir de la commune.
Le comité de défense appelle à un rassemblement le mercredi 11 mai 2005 à 18h30 devant la mairie du Petit Auverné
Ecrit le 11 mai 2005 :
Problème d’école primaire :
On donne deux écoles distantes de 6 km. 1) Additionner le nombre des élèves de l’une et le nombre des élèves de l’autre.
2) Diviser le total par 25
3) Soustraire un enseignant
Qu’obtient-on ?
réponse : une grande colère car, ainsi, on va supprimer une classe à l’école publique du Petit Auverné.
Communiqué du PCF
Le Parti Communiste s’indigne des dénis d’engagement dont sont victimes chaque jour les citoyens, et les collectivités (retour sur promesses de subventions, de maintiens de services publics en milieu rural). Ce gouvernement est devenu champion hors catégorie en ce domaine.
Le dernier exemple en date concerne l’Ecole Publique du Petit Auverné, menacée de la fermeture d’une classe au détriment de l’intérêt des enfants, des citoyens, de l’avenir de la commune.
ASSEZ DE CASSE ! Rejoignons-nous au rassemblement du 11 mai pour faire cesser cette attitude méprisante et sournoise du gouvernement Chirac-Raffarin
Communiqué du PCF
Ecrit le 18 mai 2005 ;
Les élus des communes de ST Julien de Vouvantes et Petit-Auverné ont participé à la manifestation du 11 mai 2005.
Actuellement il existe un « regroupement pédagogique » entre les deux écoles, depuis 12 ans, avec
– . 37 élèves de Petite Section jusqu’Ã Cours préparatoire à St Julien (2 classes)
– . 28 élèves du CE1 au CM2 au Petit-Auverné (2 classes)
Le seuil étant fixé à 22,5 élèves, les deux écoles ont chacune deux classes..
L’Inspection Académique demande de mettre fin à ce regroupement, dans le but de supprimer une classe au Petit Auverné (l’école aurait alors une classe unique).
Un comité technique paritaire doit avoir lieu le 27 mai. « Il doit annuler ce projet de fermeture » disent les manifestants qui signalent que les effectifs actuels des deux écoles satisfont largement aux critères et que, depuis 1993, ils n’ont cessé de progresser.
« Notre résistance contre une décision autoritaire et irrespectueuse des engagements pris, est à l’image des efforts que nos communes fournissent pour maintenir leur identité, leur existence » : les deux communes veulent garder le regroupement pédagogique et les quatre classes.
Ecole Henri Matisse à Erbray
décidément, ça va mal dans un certain nombre d’écoles de la région castelbriantaise. Après Les Terrasses et Petit Auverné, voici l’école Henri Matisse d’Erbray où les parents d’élèves se mobilisent fortement pour obtenir l’ouverture d’une 4e classe pour la prochaine rentrée.
« Avec une 4e classe, les conditions d’accueil et de travail seraient meilleures, chaque classe étant actuellement largement surchargée du fait d’effectifs importants. Ces classes regroupent chacune 3 niveaux . Cette année, l’effectif nécessaire à l’ouverture d’une 4e classe a été atteint et nous ne voulons pas commencer une autre année dans les mêmes conditions » disent-ils en faisant remarquer qu’ils ont d’ores et déjà le nombre d’élèves nécessaires
Mais les autorités scolaires traînent, tergiversent, ergotent ... en espérant que, par bonheur, des inscriptions ne seront pas confirmées. Car une 4e classe, c’est encore un enseignant à nommer. Alors que tout est fait pour rogner des postes ! Les temps sont durs .
(note du 11 juin 2005 : cette 4e classe est accordée
Eugénie, députée à Paris
Samedi 11 juin 2005, le douzième Parlement des enfants a accueilli à l’Assemblée nationale les 577 députés juniors venus de toutes les circonscriptions de France. Eugénie LAURENT, élève de l’école publique du Petit Auverné, députée junior représentant la circonscription de Châteaubriant, est allée défendre les choix de sa classe de CM1-CM2.
A l’Assemblée Nationale, elle a visité la Bibliothèque, déjeuné avec des petits toasts (« pas terribles » dit-elle). L’après-midi : " dans l’hémicycle, j’étais à la place de M. Hunault, au numéro 250, au troisième rang. C’était quand même impressionnant. On nous a informés que trois propositions de lois avaient été retenues :
– La première visait à informer les enfants des risques d’obésité dus à l’alimentation industrielle
– La deuxième visait à mener une action de solidarité envers les pays pauvres dans le domaine de l’eau potable
– La dernière visait à lutter contre la pollution due aux sacs plastiques.
Dans notre classe, nous avions choisi celle qui visait à protéger les enfants contre les images choquantes à la télévision. Finalement, après avoir voté, c’est la troisième qui a été retenue "
Les enfants de la classe sont finalement satisfaits du choix de l’Assemblée junior : vivement la fin des sacs plastiques qui traînent partout ...
Six ans de grève
Cela fait 6 ans que les directeurs des écoles primaires publiques sont en grève administrative, c’est-Ã -dire refusent de remplir les statistiques que leur demande leur hiérarchie. Ils viennent d’obtenir satisfaction : du temps sera accordé aux directeurs des écoles de moins de 5 classes, pour accueillir les parents, et effectuer les tâches administratives. Actuellement les directeurs n’ont pas de personnel de secrétariat. Ils doivent faire tout par eux-mêmes, en échange d’une indemnité qui se monte à moins de 80 euros par mois. Le ministère leur promet 15 euros de plus par mois, du personnel de remplacement et des aide-éducateurs : 50 000 postes seraient créés en septembre prochain, un par école, pour des jeunes adultes en difficulté d’insertion professionnelle, embauchés pour une durée de 6 à 24 mois, sur des contrats d’une vingtaine d’heures.
Création d’une école publique à Rougé
Création d’une école publique à Moisdon
Autres articles : utiliser le moteur de recherche en tapant le mot« Ecole »