Ecrit le 6 juin 2007
Manger bio
Depuis le mois d’octobre 2007, trois écoles de Bouvron, Blain et La Grigonnais et le GAB 44 se sont organisés pour fournir un repas bio, tous les mois aux élèves.
Les enfants ont pu goûter tome de vache, fromage blanc fermier, pain de campagne, poulet entier et pâté de campagne, œuf coquille frais, épinard frais, velouté de poireau...
Rens. GAB 44 ..... 02 40 79 46 57
Ecrit le 20 juin 2007
Le lait au prix du Champagne ?
Selon Agri-salon du 8 juin 2007, les Français vont devoir payer plus cher leurs produits alimentaires au cours des prochaines années. Mauvaises récoltes mondiales ... sécheresse ... poussée démographique ... développement des biocarburants ... hausse des prix de l’énergie ... expliquent ce phénomène.
Selon Les Echos du 14 juin 2007 le prix du blé s’est accru de 22 % depuis le début de l’année 2007. De plus, les réserves mondiales de blé, pour la saison 2007-2008, vont descendre à leur plus faible niveau depuis trente ans
Par exemple, la demande grandissante en produits agricoles (blé, maïs, betterave à sucre, canne à sucre, notamment), à la fois pour nourrir les populations dans le monde et satisfaire les besoins en biocarburants en France, devrait se traduire, d’ici 2015, par une inflation de 3% à 5%, estime Alexandre Gohin, chargé de recherches à l’Institut national de la recherche agricole (INRA).
D’ores et déjà , le groupe LDC, premier sur le marché de la volaille avec les marques Loué et Le Gaulois, a annoncé pour juillet une augmentation de 4 à 5% des prix de ses produits, pour tenir compte de la hausse des prix des céréales, (qui entrent pour 60% dans le prix de revient des volailles) et aussi des pertes qu’il a subies en raison des craintes entretenues autour du risque de grippe aviaire.
Le lait
Autre augmentation en perspective, celle du prix du lait, prévient Olivier Picot, président de l’Association des transformateurs laitiers (Atla) qui réunit les industriels privés et les coopératives. En effet on s’attend « Ã une certaine pénurie de lait et donc de produits transformés face à une demande soutenue » explique Thierry Roquefeuil, secrétaire général de la fédération nationale des producteurs de lait (FNPL). Il juge « inéluctable » une répercussion des tensions actuelles sur le prix des produits de grande consommation, une situation « qui ne devrait pas s’inverser dans les mois qui viennent », selon lui. « D’ici la fin de l’année » les prix devraient prendre 4 %", estime Luc Morelon, directeur de la communication de Lactalis.
Terrena en manque
Terrena, la grande coopérative agricole d’Ancenis, l’a affirmé lors de son assemblée du 15 juin à Cholet : la collecte laitière diminue fortement ; la production de viande bovine est en baisse et il faut aller chercher les jeunes bovins de plus en plus loin. La production de volailles est insuffisante : hausse continue des importations en provenance du Brésil et baisse de la production en France...
La coopérative a donc prévu un plan de relance de la productiopn de jeunes bovins et une opération-bâtiments en aviculture car le contexte économique des dernières années a conduit à un vieillissement du parc de bâtiments.
Poussez à la consommation
Trente spots d’une minute ont été commandés par le ministère de la Santé pour combattre la malbouffe. Vous auriez dû les voir cette semaine à la télé après le JT. Vous auriez dû découvrir des astuces pour manger moins gras, moins sucré et moins salé. A priori, pas de quoi en faire
un fromage (maigre)... mais le lobby de l’agroalimentaire en a décidé autrement
L’Association nationale des industries alimentaires (Ania), dont le patron est Jean-René Buisson (membre du bureau du Medef) a envoyé le 4 mai une lettre de menaces au directeur général de la Santé : « Je tiens dès maintenant à vous alerter sur l’aspect délibérément provocateur du contenu de ces scripts, qui, en l’état, entraînerait un préjudice irréparable aux produits de notre industrie, et conduirait à une mobilisation sans précédent de l’ensemble de nos adhérents. »
Imaginez en effet qu’après avoir vu ces spots les consommateurs éclairés décident de freiner sur les barres chocolatées, les plats cuisinés bourrés de graisses et de sel, les sodas... un vrai cauchemar !
Et l’ancien secrétaire général de Danone de menacer carrément : « Si ces projets devaient rester en l’état nous n’hésiterions pas à engager toute mesure nécessaire à la protection de nos produits, y compris une action judiciaire. ».
Message reçu cinq sur cinq : l’Institut national de prévention et d’éducation à la santé, qui avait rédigé les scripts infamants, a été prié de revoir sa copie pour septembre.
Source : Le Canard enchaîné, Mercredi 30 mai 2007
Ecrit le 11 février 2009
Le lait de mal en pis
Les éleveurs laitiers subissent depuis plusieurs mois une baisse importante du prix du lait, donc de leur revenu. Cette diminution, qui va s’accentuer dans les mois qui viennent, est le résultat d’une politique agricole européenne qui permet de produire plus, alors que le marché est saturé.
Cette politique de baisse et de casse de la production laitière est négociée et défendue par le syndicat agricole majoritaire FNSEA-JA. Ce syndicat est aujourd’hui dans l’incapacité de défendre les agriculteurs
La Confédération Paysanne et la Coordination Rurale partagent une vision commune de la situation et de la gestion désastreuse de la filière laitière. Elles appellent tous les agriculteurs des pays de la Loire, syndiqués ou non, à une journée d’action le 10 février 2009.
Prix du lait et traite des vaches :
– http://www.zoomin.tv/videoplayer/index.cfm?id=308104&mode=normal&pid=lalibre&quality=2&ftvplayer=yes
Ecrit le 25 mars 2009
Prix du lait, Ça bout ! Ça va déborder ?
Baisse de consommation. Perspective de surproduction : la Confédération Paysanne s’oppose à l’augmentation de 1 % du quota national et demande la suspension des rallonges de quotas distribuées en fin de campagne.
Mais mardi 17 mars, le ministère a décidé de reporter la décision sur ces questions à la réunion du conseil de direction de la filière lait de l’Office de l’élevage du mois de juin.
La Confédération Paysanne de Loire-Atlantique regrette cette absence de décision immédiate qui va peser en défaveur des producteurs : ces atermoiements vont ajouter de la production sur un marché déjà saturé. Cela ne permettra pas la remontée des cours (d’autant plus que les industriels laitiers font pression à la baisse !). Sur ce point, l’attitude de la coopération qui n’a pas soutenu la position défendue par les producteurs apparaît irresponsable.
« Il est temps que des mesures drastiques soient prises afin de rétablir l’équilibre du marché entre l’offre et la demande ».
Plus globalement, « la Confédération Paysanne réaffirme son attachement à la maîtrise de la production, seul moyen, pour les producteurs, de maintenir un prix rémunérateur » dit Dominique Lebreton.
Ecrit le 1er avril 2009
Le lait tourne à l’aigre
Comme l’a dit la Confédération Paysanne la semaine dernière, l’effondrement des prix du lait suscite une vive inquiétude en Europe de l’Est mais aussi en Allemagne ou en France.
Environ 8.000 agriculteurs tchèques, slovaques, hongrois, lituaniens et allemands ont manifesté le 12 mars à Prague. La ministre allemande Ilse Aigner, affirme que même les grandes exploitations laitières en Allemagne « ne peuvent plus vivre » avec un prix qui descend jusqu’Ã 20 centimes le litre, alors que les professionnels affirment perdre de l’argent en dessous de 40 centimes. En France le prix payé aux producteurs tourne autour de 31 centimes le litre, en baisse de 20 % depuis un an.
Mais lundi 23 mars, les ministres de l’Agriculture à Bruxelles ont refusé de stopper le processus de suppression des quotas laitiers. La fédération allemande des producteurs de lait (BDM) n’a pas exclu récemment de nouvelles « grèves du lait », après des mouvements similaires l’an dernier.