Fourrière
Bowling
Terrain pour les Voltigeurs
Ecole de Musique
Rocade Sud
Terrain pour futur Gymnase
La future gendarmerie
Rue Joseph Viol
Centre Municipal des Sports
Eglise St Nicolas
Parking rue de la Barre
Plate forme de services
Dette communale
Statuts de la Communauté de Communes
Permis de conduire : sur des rues interdites !
Alors ce Conseil Municipal à Châteaubriant ! On l’a eu, le 6 décembre 2005, soit 153 jours après le précédent. Un peu plus d’une heure pour 33 délibérations, 54 décisions du maire et un débat d’orientation budgétaire. Les générations futures qui liront cela se rendront compte de la performance et de l’ampleur du débat. La technique est
simple : l’opposition fait une remarque, le maire se tait, regarde l’élu qui a lu la délibération et on passe au vote !
Alors on a décidé quoi ? Des bricoles. Un agent d’entretien non titulaire qui va devenir stagiaire, le chef de police « de classe normale » qui va devenir chef de police « de classe supérieure »...
Et la création d’une fourrière pour les automobiles gênantes. La belle décision ! Cette fourrière existait de façon informelle, elle existera de façon officielle. Il en coûtera 92 € TTC pour un enlèvement en semaine et 114 € les dimanches, jours fériés et nuits (rien que pour l’enlèvement).
Au Bowling, Quand tape le soleil
En matière « sportive », il a été pris une grande décision : le bowling sera climatisé. Pour 33 200 euros. Sera ? Vous avez dit « sera ? ». Mais non, la décision a été prise le 6 décembre 2005 mais les travaux ont été réalisés à l’été 2005. Le maire de Châteaubriant, moins sympathique que Lucky Luke, est l’homme qui climatise plus vite que son ombre !
En effet, il paraît que l’été ce bowling est une vraie étuve et que l’hiver y fait pas chaud, à cause des grandes verrières. L’architecte n’avait pas prévu ça ? Une chose est sûre, le bowling n’a pas le succès escompté : le nombre de parties, sur les 10 premiers mois de l’année, est :
2004 : 29 241 parties
2005 : 30 821 parties soit + 5,4 %
Pour être « rentable » la prévision était environ de 50 000 parties par an. Au rythme où on est parti, il faudra encore 6 ans pour arriver à l’équilibre ?
Pendant ce temps-là la ville continuera à verser une subvention d’équilibre pour le bowling ! (94 250 € en 2005, s’ajoutant aux autres charges et notamment aux 41 000 € de places prépayées. Si on y ajoute les intérêts des emprunts, soit 21 000 €, et la climatisation, ça fait .... cher !).Et puis n’oublions pas la sortie de secours ménagée grâce à l’achat d’un terrain (260 000 €)
Les Voltigeurs veulent quitter leur local de la Rue du 8 mai, pour construire à proximité du terrain de foot de La Ville en Bois. La ville leur vend 3700 m2 à 1 euro le mètre carré, empiétant ainsi sur un terrain qui était destiné à construire un parking pour le stade de La Ville en Bois.
Questions :
– Ce terrain semble bien éloigné de l’accès par la rue Abraham Lincoln (200 m). La municipalité n’aurait-elle pas prévu un accès piétons par la rue Winston Churchill ? en passant par le terrain communal ?
– Ce terrain jouxte immédiatement le terrain de football. Un accès direct sera-t-il prévu pour les Voltigeurs ?
– N’y aura-t-il pas des problèmes de sécurité pour l’accès des jeunes, à ce local, sachant qu’il faudra passer par le carrefour de la Ville en bois et par la route d’Issé ?
Quand Pascal Bioret a fait des remarques à propos de ce terrain, elles sont tombées dans le vide. A Châteaubriant on ne répond pas !
Vente de Terrains
Des terrains vont être vendus à des particuliers (7500 m2 à l’un, 500 m2 à un autre, au prix de 6 € le m2)
L’entreprise de transports, Malgogne, achètera 25 000 m2 (Ã 6 €/m2) pour donner de l’espace à son entreprise, jusqu’Ã la future rocade Sud.
La future Ecole de musique (inter-communale) devrait être construite sur les 3127 m2 de terrain qui fut, autrefois, le siège des Éts Huard. L’emplacement (ex-Maussion) est bien situé, en plein centre-ville, non loin de trois parkings (métayer 31 places, Besnier 68 places, Peslerbe 47 places) mais, selon Martine Buron, la sécurité des enfants ne sera guère assurée et l’accessibilité par les communes environnantes sera difficile.
A moins que la ville n’ait pensé acquérir une partie de la propriété « Huard » située en face ou de la propriété Le Reste située à côté ?
Le prix de vente sera de 59 442 € , c’est-Ã -dire : le prix d’achat (90 071 €), diminué de la valeur des bâtiments de l’école de musique actuelle.
Sur demande de l’opposition, il est précisé que l’architecte retenu devra faire mémoire de l’histoire du lieu.
La ville de Châteaubriant va vendre 45 905 m2, à l’Etat, pour la réalisation de la déviation Sud de Châteaubriant. Prix de vente 0,525 le m2.
Il va donc rentrer 24 101 € dans les caisses de la ville ... sauf ... sauf la somme de 75,79 € qui va être donnée à la Commune de St-Aubin-des-Châteaux car une petite partie du terrain est en indivision.
A part ça, ce sera pour quand cette rocade ? Oh pas tout de suite encore !
Sports : terrain pour futur gymnase
Pour compléter les installations sportives et scolaires au nord des lycées Guy Môquet et Etienne Lenoir, la ville achètera un terrain de 13 800 m2, pour 63 551 €. Elle y construira un gymnase de 1 600 000 € TTC pour lequel le Conseil Général accorde 670 000 € de subvention.
Et puis, pour disposer des terrains nécessaires à la très lointaine « Rocade Ouest », la ville achète 12 550 m2 à un particulier
La ville avait prévu de vendre 18 000 m2 à la « Financière Duval » pour y construire la future gendarmerie. Mais la Gendarmerie Nationale ne veut pas.
alors, au lieu de vendre le terrain pour 400 000 €, la ville va le louer, pour 99 ans, pour 400 000 € payables à la signature de l’acte.
Reste à savoir si la « Financière Duval » va accepter ça.
Rappelons que cette future caserne de gendarmerie est annoncée depuis juin 2002. On n’en est encore qu’Ã la location du terrain ! Le permis de construire é été accordée depuis longtemps, il n’est donc plus valable.
Les trois lotissements privés situés dans le secteur de Deil, ont besoin de noms pour les voies de desserte. Ce sera Rue de la Prairie, Rue du Clos du pré Vert et Rue Joseph Viol. Cette dernière voie est celle qui reliera le quartier de Deil au carrefour de l’Europe.
La municipalité a choisi le nom d’un personnage, Joseph Viol, qui fut président des Voltigeurs pendant plus de 10 ans. « Il contribua à la création et à l’exploitation de l’abattoir dont s’est dotée la ville en 1963 ». Selon la majorité, il fut « apprécié de tous ».
Selon l’opposition, nul ne peut être dans ce cas-là !. Un adjoint au maire, en privé, a dit son accord avec ce point de vue.
Quant au lotissement « Les Résidences de Launay Prieur », les deux rues s’appelleront : rue de l’Anjou et rue des Marches de Bretagne.
En juin 2004, le Conseil Municipal a autorisé la SELA à lancer un concours d’architectes pour la restructuration du Centre Municipal des Sports. Sur les trois candidats il y avait le Cabinet ménard de Châteaubriant. Mais « là -haut » « on » n’en voulait pas. Des ordres avaient été donnés pour l’éliminer.
Mais selon le Code des Marchés Publics, les projets sont présentés et jugés de façon anonyme. Et, patatras, le choix s’est porté sur le projet présenté par Xavier ménard. La colère fut grande « là -haut » mais le choix était fait !
Le coût est estimé à 3 100 000 € TTC et 1 040 000 € de subvention ont été obtenus (moitié Conseil Général et moitié Conseil Régional)
Réfection de l’église St Nicolas
On en parle depuis septembre 2002, date à laquelle a été faite une pré-étude diagnostique. Mais on n’en est encore qu’Ã demander des subventions. Rien n’est fait. Le total des travaux : 1 278 000 euros, sur 10 ans, avec une tranche de 124 000 € HT en 2006
Chères clés
Les vestiaires sportifs (construction modulaire), pour le parc des Sports de la Rue des déportés Résistants, ont été confiés à la société Yves Cougnaud (cf Conseil Municipal du 6 juillet 2005). Mais finalement, 6 lavabos vont être enlevés et il sera ajouté « un organigramme de clés et des porte-paquets au dessus des patères »
coût supplémentaire : 1800 €
Au 13 rue de la Barre, il va être aménagé un parking de 20 places, d’ici la fin du premier semestre 2006, pour 270 000 € TTC.
La Rue de la Barre sera mise en parkings payants. L’entrée et la sortie risquent de poser des problèmes, notamment avec le tourne-Ã -gauche. Enfin, nous verrons bien !
Selon M. Rudy Boisseau, adjoint, l’encours de la dette communale serait de 13 620 000 € au 31 décembre 2006 (quasiment le même chiffre qu’en 2005).
Mais, selon Danièle Catala, « la commune de Châteaubriant s’est délestée de postes de dépenses gigantesques grâce au transfert de compétences à la Communauté de communes (foirail, économie, école de musique...) ».
La dette de la ville devrait donc baisser. Or il n’en est rien !
Le taux des impôts locaux baissera de 3 % en 2006. La surtaxe eau augmentera de 5 %, la surtaxe assainissement augmentera de 2 %.
Mais il y a au moins un investissement prévu et en panne : la plateforme de services. On en parle depuis mars 2003, les travaux devaient commencer fin 2004. On touche à 2006 et ce n’est pas fait !
La place de la Motte : on n’en parle plus !
Les nouveaux statuts de la Communauté de Communes ont été approuvés à l’unanimité. Mais à quoi bon ? « A quelle date ces propositions de modification ont-elles été adoptées par la Communauté de Communes » a demandé l’opposition. La majorité a bafouillé qu’elle ne le savait plus. « En octobre sans doute » a risqué un adjoint au maire, vice-président de la Communauté de Communes.
Pourquoi cette amnésie soudaine ? D’une part, parce que les dites modifications datent du 29 juin 2005 et qu’il y avait trois mois pour que les Conseils Municipaux les adoptent. Ce que n’a pas fait le Conseil Municipal de Châteaubriant.
D’autre part, depuis la loi du 13 août 2004, les nouvelles compétences devaient être définies avant le 13 août 2005, donc les nouveaux statuts ne pouvaient pas être présentés en octobre !
Le président de la Communauté de Communes sait bien tout cela (ou il doit le savoir) mais il ne pouvait avouer que sa volonté de limiter les Conseils Municipaux a des conséquences sur la Communauté de Communes !
En fin de réunion, Jean-Pierre Le Bourhis a interrogé le maire sur la décision d’autoriser les poids lourds à emprunter, pour le permis de conduire, les rues interdites ...aux poids lourds. Le maire a reconnu qu’il a pris cette décision seul, après demande d’un seul inspecteur du permis de conduire.
Il est quand même étonnant de voir des jeunes autorisés à ignorer les panneaux de signalisation alors même qu’ils passent un examen où le respect de ces panneaux est la moindre des choses !!
Voilà ce qui se passe quand un maire décide tout seul, sans consulter ......