Ecrit en mars 2012
Jonathan Guillaume et Nathalie Roynard ont annoncéleur candidature à l’élection législative dans la sixième circonscription de Loire-Atlantique. Ils ont tenu à faire cette annonce à Notre-Dame-des-Landes, au local la Vache Rit, lieu symbolique de la lutte contre le projet d’aéroport.
Jonathan Guillaume, 29 ans, habite Nozay depuis un an, il est maître auxiliaire. Nathalie Roynard, 49 ans, est assistante de vie et habite le Petit-Auverné.
Ils ont présenté les trois axes principaux de leur programme, et appelé à la manifestation du 24 mars contre le projet d’aéroport à Nantes. Alors que notre département est déjà le plus touché de l’hexagone en terme de perte de terres agricoles, les deux militants de Breizhistance en ont profité pour interpeller les deux candidats du PS et de l’UMP, Yves Daniel et Michel Hunault, sur le projet d’aéroport.
- A Yves Daniel, il demande si « en tant qu’agriculteur bio, défendra-t-il encore l’artificialisation de plus de 2000 ha de terres à Notre-Dame-des-Landes ? » qu’aurait il fait si le projet s’était monté dans sa commune ? ",
- quant à M. Hunault les candidats se demandent ironiquement si « son soutien au projet ,n’est pas en lien avec son ’emploi’ de tour operator pour ministres »
Pour Jonathan et Nathalie, la question de l’aéroport est une question essentielle en terme économique et sociale, d’aménagement et d’équilibre territorial. Le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes nous concerne tous. Sacrifier l’argent public au nom des profits des multinationales, renoncer à l’équilibre et à la solidarité entre les territoires en encourageant les phénomènes de métropolisation, croire à la croissance de la consommation en énergie et parier sur la stabilité du cours du pétrole, ce sont des choix que font les partisans du projet et contre lesquels Jonathan et Nathalie appellent à manifester Samedi 24 mars à Nantes.
Ecrit le 23 mai 2012
La Prime aux jeunes bovins
Pour Breizhistance, Jonathan Guillaume et sa suppléante Nathalie Roynard, ont participé à une chaine humaine en faveur de la réunification de la Bretagne.
Ils dénoncent aussi la prime « Jeune Bovin », une prime à l’engraissement pour les éleveurs ayant abattu au moins 50 animaux dans l’année quand la moyenne est de seulement 25 animaux en Loire-Atlantique « Encore une fois, l’Etat se sert de la Politique Agricole Commune pour discriminer les plus petits producteurs et ceux qui choisissent de diversifier leurs activités. Une logique productive donc, en contradiction avec les objectifs d’une agriculture paysanne respectueuse de l’environnement et des hommes ».