Ecrit le 1er juillet 2009
SOS Femmes du Grand Ouest
Samedi 20 juin, l’association SOS Femmes recevait à Châteaubriant les structures du Grand Ouest qui, comme elle, défendent le droit des femmes et viennent en aide aux femmes victimes de violences conjugales, par l’accueil, l’écoute et l’hébergement. Situées à Nantes, Angers, la Roche sur Yon, Saint Brieuc, Le Mans et Châteaubriant, ces structures sont membres de la fédération Nationale Solidarité Femmes.
Furent évoquées la question de la prévention et les actions mises en place par les différentes associations. SOS Femmes Châteaubriant est intervenue cette année dans différents établissements scolaires de la ville. Ce fut aussi l’occasion d’évoquer la campagne télévisée contre les violences faites aux femmes, et plus particulièrement les violences verbales et psychologiques, forme insidieuse et perverse de la violence, car moins bien identifiée que la violence physique. Ces violences verbales et psychologiques sont des signes précurseurs et accompagnateurs des violences physiques.
(rappel : numéro gratuit : 3919).
1 femme sur 10 est victime de violences. 166 femmes sont décédées en 2007 sous les coups de leur conjoint.
SOS Femmes
châteaubriant
propose des écoutes
individuelles et
des accueils collectifs.
Adresse : 2 rue de la Gare
Tel : 02 40 28 07 11
Ecrit le 9 septembre 2009
SOS femmes ... Menaces
SOS Femmes Châteaubriant vient en aide aux femmes victimes de violences conjugales et à leurs enfants depuis 1991. Elle propose un hébergement de 8 places, une écoute, des nuitées d’hôtel pour l’urgence, un accompagnement social et psychologique des femmes et des enfants.
Malgré les directives gouvernementales considérant la violence conjugale comme une de ses priorités, l’association comme toutes les associations de la fédération constate les divergences entre ses demandes et les moyens réels mis en œuvre pour lutter contre ce fait social.
Les partenaires financeurs publics habituels bien que soutenant la cause des victimes (DDASS, Conseil Général ) préviennent clairement des diminutions des enveloppes financières pour cette année et pour les années à venir.
Cette année la subvention des Fonds Interministériels de prévention de la délinquance a été totalement refusée au profit de la vidéo-surveillance,selon la réponse obtenue par téléphone.
(ndlr : la vidéo-surveillance contre les
violences conjugales : bravo !)
La réforme engagée des politiques régionales s’oriente vers un regroupement des structures et des services : Quel avenir pour les petites structures du milieu rural ? Quelle réponse pour les victimes ? Les associations vont-elles perdre leur spécificité d’accompagnement professionnel des victimes de violence conjugale ? Comment résistera le travail partenarial en milieu rural ?
Face à cette situation, les emplois sont menacés, l’association SOS Femmes est en danger à Châteaubriant .
Ce sont les femmes et enfants victimes qui en subiront les conséquences.