Ecrit le 25 janvier 2012
Les rustauds vous saluent bien
Un crime horrible : celui du bar « La Louisiane » à Châteaubriant. La Mée n’a pas joué sur la corde sensible pour « vendre du papier » et n’a pas, non plus, relaté le procès du meurtrier : nous ne nous reconnaissons pas le droit de faire de l’argent avec ce genre d’événement
Un livre vient de paraître à ce sujet. Fidèle à ses principes, La Mée n’en a point parlé. Mais voilà qu’en lisant « Valeurs Actuelles » la présentation nous est tombée sous les yeux. Lisons donc :
"Un homme est témoin d’un meurtre. C’est le silence. Dix années plus tard, il revoit dans une émission « Faites entrer l’accusé » cette affaire qui pour des raisons compliquées lui a imposé silence. Cet homme n’est autre qu’Alain Defossé qui refait l’itinéraire qui l’a amené à se taire, une histoire que n’aurait pas désavoué Simenon.
La province en général, Chateaubriand en particulier, autrefois déployait ses attraits. Les années ont vidé cette ville de son sang faisant d’elle un corps anémié. Dans un bar appelé La Louisiane se pressent les rescapés qui n’ont pas connu le petit faste des lointains souvenirs. Ils se retrouvent dans une époque sans magnificence, fils d’une campagne perdue envahie par les fauves prêts à fracturer la quiétude campagnarde.
Alain Defossé recompose ses souvenirs, découvre les mauvais plis de la ville. A sa manière, il cherche à recréer « une famille fictive autour des cafés ». Turcs et manouches sont la plaie des mois d’été. Les rustauds du coin profitent du bar pour causer autour d’une bière.
Didier vient de reprendre La Louisiane, un ami de l’auteur. Le poids du ciel n’annonce rien de bon. Le drame éclate, le corps d’une jeune fille vient d’être retrouvé. La ville stupéfaite, devant un crime inimaginable. Mais avant d’en arriver à ce surprenant fait-divers, Alain Defossé dévoile son caractère, nous inclut dans cette atmosphère qu’il distille. On quitte ce noir dessin à regret"
On relève : rescapés, petit faste, une campagne perdue envahie par les fauves prêts à fracturer la quiétude campagnarde. (...) les mauvais plis de la ville (...) Turcs et manouches sont la plaie des mois d’été. Les rustauds du coin (...).
On lit aussi que cela se passe à Chateaubriand (avec un d, l’écrivain doit se retourner dans sa tombe !). Ouf ! ce n’est pas chez nous, à Châteaubriant !
En tout cas cette présentation donne bien une idée de l’atmosphère malsaine du livre. Raison de plus pour ne pas l’acheter ! D’autant plus qu’une personne qui l’a lu nous a dit qu’il était ch...
M. Defossé, les rustauds vous saluent !
Ecrit le 1er février 2012
"On ne tue pas les gens...” est un livre
du sieur A. Defossé,
né en 1957 à Nantes,
écrivain-traducteur
de son état
(voir Wikipédia)
et qui, par je ne sais quel hasard, assista en juillet 1999 au triste fait divers connu à Châteaubriant
comme le crime
de “La Louisiane”.
C’est un livre qu’il ne faut pas acheter
ce serait trop d’honneur- mais qu’il faut lire.
En lisant ce bouquin (intitulé “roman”), on peut en effet mieux comprendre ce qu’est un écrit malsain, méprisant, facho, raciste, dégueulasse.
Ode à Defossé
Tenez dans un village à quelques pas d’iciVit un écrivaillon se mirant le nombrilQui en prenant prétexte d’un sordide fait diversVient de pondre un bouquin qui me reste en traversCet ouvrage méprisant fachisant et perversMe pousse sans regret à commettre ces versQui remettront peut-être à l’endroit les idéesDu Goncourt en question ce monsieur DefosséCe monsieur Defossé grand donneur de leçonPublie aux éditions du groupe FlammarionUn roman bien écrit je dois le concéderMais un roman haineux partisan négrierSe prenant pour un astre un phénix un championUn être bien supérieur à Durand et DupontCe bon bourgeois Nantais désormais ParisienFait de Châteaubriant un repaire de MarsiensDes Marsiens en déroute dans leur Pays de MéeDes Marsiens attardés buveurs dégénérésDes qui savent à peine lire et qui ne peuvent penserDes broques et des bouseux des ruraux des paumésDes manants pitoyables à peine civilisésQui vivent dans des grottes quoiqu’au milieu des présDes ploucs et des rustres des bougres vérolésFruits d’amours incestueuses de consanguinitéDe pauvres gens en somme complètement larguésQui vivent dans un trou dans une ville sinistréeVille dont il ne reste que la splendeur passéeQuelques belles maisons un château des alléesVille d’un autre temps village désaffectéDésert économique aux usines ferméesEt pire selon les dires du sieur DefosséVille sous le contrôle d’une horde d’étrangersDes Turcs des Manouches des Roms des bronzésDes qui sont pas d’ici mais qui quand vient l’étéAgressent et font la loi et régner la terreurMettent la ville en coupe et y sèment la peurCes fauves lâchés en bande voleurs et assassinsPrennent la ville en otage selon les dires d’AlainDefossé qui confond le bon bourg de ChâteauBriant avec Manille, Hong Kong et ChicagoEn désignant du doigt la plaie de la citéLes qui sont pas d’ici même s’ils y sont nésVous transpirez monsieur le racisme le plus vilEt vous travestissez le réel et ma villeMytho illusionniste mais bon littérateurVotre style vous permet d’écrire avec bonheurUn tissu de mensonges d’insanités de haineQue ne renierait point cette chère madame Le Pen“On ne tue pas les gens” certes Alain DefosséMais si j’ai le plaisir un jour de vous croiserJe vous dirai deux mots je vous ferai le cuirA défaut de tout simplement vous estourbir
Après avoir lu “On ne tue pas les gens...”,
je dédie à l’être supérieur que je devine derrière l’auteur, ces quelques vers...