Ecrit le 27 mars 2013
Troisième réunion de « secteurs » ce 19 mars 2013 à Châteaubriant, quartier de Renac cette fois. Bravo, il y avait environ 80 personnes. Ca promet du sport ? Bé non ! Pour un peu on va regretter les crottes de chiens !
Première question : il y a des gens qui déposent des immondices près des poubelles, avec même des relevés bancaires.
Rassurez-vous, la ville a déjà engagé des poursuites.
Et puis il y a des chemins indiqués sur les cartes IGN (institut géographique natio-nal), qui se terminent en cul de sac. réponse du maire : « Les services techniques font des recensements. Nous verrons s’il y a eu des appropriations indues et s’il faudra libérer le chemin ou régulariser la situation ».
Le silence plane
Et ensuite, le silence plane Et le maire signale que les personnes qui servent le vin d’honneur ne sont pas encore arrivées. Comme quoi, faut tenir le coup ! Bon, un salarié des ABRF demande comment s’est passée la réunion du 13 mars avec les maires de la Com’Com’ . Alain Hunault en profite pour rappeler que son frère jumeau (alors député) avait mené une commission d’études parlementaire le 5 mai 2011 ( en réalité la commission était menée par le député Alain Bocquet, enfin, bon). Mais cela a donné quoi ? Rien.
Le maire revient ensuite sur Castel-Viandes et exprime son inquiétude (que nous partageons) surtout en raison de la situation préoccupante du chômage en France. Le maire explique d’ailleurs que le taux de chômage de la zone d’emploi de Châteaubriant est passé de 7,4 % à 9 % en sous-entendant que c’est évidemment la faute du gouvernement de Fr.Hollande.
Pour mettre les choses au point, La Mée vous indique les plus récents chiffres officiels du chômage
D’où il résulte que la hausse du chômage à Châteaubriant est plus forte que dans les autres zones d’emploi de Loire-Atlantique.
Et dans la salle le silence plane encore jusqu’Ã ce qu’une habitante de la rue G.Duhamel demande un accès aux étangs voisins « moins gadouilleux ». réponse : oui oui, cela se fera, mais il a tant plu . La même dame déplore le départ des oies de l’étang.
Quelqu’un évoque les espaces de bureaux en cours de réalisation près de la future gare. Le maire explique qu’il y aura 10 000 m2 disponibles et qu’on pourra y accueillir 300 à 500 personnes. [Espérons qu’il ne s’agira pas seulement de transferts d’activités !].
Et on reparle de la place de la Motte où, selon le maire, passent 12 400 personnes entre 8 h et 20 h, dont un tiers pour les écoles. Et le silence s’installe à nouveau dans la salle
Courageusement l’adjointe aux affaires sociales évoque les actions du CCAS (centre communal d’action sociale) et l’opération « Toutes pompes dehors ». Et on atteint 21h35, le personnel vient d’arriver et dispose sur la table les verres du vin d’honneur. Alors, encore une ou deux questions ? Ah oui, une dame se décide, regrettant que le chemin de Dame Sibylle soit éclairé toute la nuit alors qu’il n’y passe personne. Mais le maire n’est pas partisan d’éteindre après minuit.
Encore une dernière question ? Ah oui, la sortie de Châteaubriant sur la rocade Est, en venant du vélodrome est dangereuse. Le maire répond que c’est de la responsabilité du Conseil Général et qu’il évoquera le sujet quand le président Philippe Grosvalet viendra (prochainement). Ouf ! Il est 21h55. Encore une question ? Non, alors on prend le verre de l’amitié.
Finalement, il y avait 80 personnes pour pas grand chose !
L’oubli du CLIC
Alors le lendemain, à la salle du foyer-restaurant, changement de tactique. Le maire avait sans doute décidé de ne pas se laisser gagner par le silence. Des questions de la salle avaient été soigneusement préparées : comment voyez-vous l’activité économique de la ville en 2013 ? Que deviendra l’actuelle piscine ? Quel est le projet de la ville pour les retraités ? Et hop, c’était parti ! Le maire a fait le point sur les ABRF et Castel-Viandes, et sur quelques entreprises qui tournent bien (Kuhn par exemple, et la FMGC). Mais rien sur le commerce local qui souffre énormément puisqu’on enregistre des fermetures de commerces.
Georges Garnier a parlé de la fiscalité locale en disant que trop d’impôt tue l’impôt. Catherine Ciron a enchaîné avec les économies d’énergie. Marie-Jo Havard a parlé des actions du
CCAS , Monique Bigot a parlé de l’Orpac , Georges Nomari a parlé du dojo, Dominique Egret a parlé du chauffage au bois et d’un possible chauffage de l’eau par le soleil l’été. Bref, les élus ont occupé le terrain.
Et les habitants, qu’ont-ils dit ? Le stop de la rue Vieille Voie est revenu sur le tapis « depuis un an, vous ne nous avez pas répondu à ce sujet » a dit une personne. D’autres personnes ont demandé des sens unique, rue Max Veper, rue de Normandie (il y en a déjà un), rue Kléber, et rue Baptiste Marcet. Ah oui, et un rond-point aussi aux Vauzelles. Et les voitures sur les trottoirs (163 PV ont été dressés pour cette raison en 2012). On n’a pas parlé de crottes de chiens, mais de ronces sur certains trottoirs.
Un retraité a parlé des « informations incomplètes données par la presse locale : on nous parle du tarif-aller du tram-train, mais pas du tarif aller-retour ». Peut-être ne sait-il pas faire une multiplication par 2 ? Attendons le mois de juin pour connaître les tarifs, et les possibilités de réduction, et le devenir du réseau Lila.
Enfin, à propos des personnes âgées il a été question du foyer-restaurant, du service de taxis, du Centre de Soins, des aides-ménagères à domicile, de l’opération 10 de conduite, du Code Blanc, du Domicile-Services, de la Maison de retraite, de l’opération PIG (concernant la précarité énergétique), de l’ORPAC (office des retraités). La municipalité a simplement oublié le CLIC .
le CLIC qui a pourtant un rôle essentiel pour la coordination des services qui peuvent être apportés aux personnes âgées et/ou handicapées souhaitant rester à domicile !
Encore des sens uniques
Même tactique à la dernière réunion de secteurs : la municipalité occupe le terrain pour que le silence ne s’installe pas. Bien entendu Castel-Viandes est revenue sur le tapis. Le maire a dit qu’il connaissait la famille et même le grand-père, alors .... En tout cas, il y a quelques années, quand il y avait eu licenciements à la fonderie, le maire ne s’était pas tant apitoyé.
A part ça, il y a une piste cyclable qui gêne rue de la Gare. Et il faudrait plein de rues en sens unique (encore !). Et un nouveau rond-point (encore !). La rue des Roitelets est mal entretenue, celle des Lilas aussi. « Ce sont des rues délaissées » a-t-on entendu. En ce qui concerne les travaux d’aménagement de la ville au Nord du Château, le maire dit qu’il ne critique pas l’architecte des bâtiments de France, non non, car cela lui est arrivé et il a eu des retombées désagréables.
Le maire affirme que le Tram-train (pas encore arrivé) a déjà des retombées positives, et qu’il y a des maisons en construction partout. Des maisons avec jardin vendent ce jardin pour permettre une construction neuve. En même temps, le maire ne voit sans doute pas toutes les maisons qui sont à vendre .
Encore une fois : pas un mot sur le commerce à Châteaubriant : et pourtant on voit des commerçants tirer le rideau définitivement, tant les temps sont durs.
A ces réunions de secteurs on ne voit pas de jeunes gens, ni de jeunes couples, ni de familles en général. La question des jeunes n’est guère abordée non plus, sauf pour dire que 1496 jeunes sont allés au ski, avec l’aide de la Com’Com’. Mais une maison des jeunes ? On n’en parle pas ! Une maison des associations non plus. A ces réunions il y a 90 % de cheveux blancs, écoutant sagement ce qu’on leur dit sans risquer la moindre opinion critique.
Allez, à l’année prochaine !