Ecrit le 16 septembre 2015
Voilà : quand vous lirez ces lignes, la 966e foire de Béré aura vécu. Inauguration, comme d’habitude, avec parcours traditionnel dans les allées. Ah mais ...
Pompiers : mais on s’arrête déjà ? Oui, car les pompiers volontaires de St Vincent des Landes et d’Issé sont là , en tenue, accompagnés d’élus communaux, avec une grande pancarte.
Ils lisent une motion demandant le maintien de leurs centres de secours.
Le samedi a eu lieu une rencontre entre les pompiers, le SDIS (Service d’incendie et de secours), Philippe Grosvalet (président du Conseil départemental) et Yves Daniel (député) et le maire d’Issé. Rien n’a filtré de cette entrevue.
Anciens et nouveaux : des anciens sont de retour, comme M. Robert ancien secrétaire général de Châteaubriant, Viviane Lopez ancienne Conseillère Général du Canton de Derval, M. Mayeur ancien principal du collège R.Schuman et M.Hunault Michel ex-député. Celui-ci est là en tant que Conseiller Régional. Souhaiterait-il une place sur la future liste de Bruno Retailleau aux Régionales de décembre ?
Parmi les nouveaux, on remarque Bernard Lebeau, vice-président du Conseil départemental, Christophe Clergeau premier vice-président du Conseil Régional et Morgane Letanoux secrétaire générale de la Com’Com’ de Nozay.
Contrat-ville : Le défilé d’inauguration dure plus de deux heures avec des arrêts obligés par exemple à l’espace équestre et à l’exporama. Aux stands de la ville et de la Com’Com’ le préfet, M. Comet, qui inaugure la foire, signe le Contrat-Ville avec la Com’Com’.
Surprise : ce n’est pas celui qui a été présenté au conseil communautaire, mais un autre texte incluant l’obligation de créer un Conseil de Citoyens, comme le prévoit la loi et comme le demandaient les élus de La Voie Citoyenne.
Discours : discours très convenus, comme d’hab, certains, comme Ch. Clergeau et comme le préfet, étant plus particulièrement à l’aise. On a entendu :
– Alain Hunault dire que la ville est prête à participer à l’accueil temporaire de familles en détresse,
– Alain Hunault dire que le projet de centrale solaire thermique avance, qu’il apporte soutien et solidarité aux paysans, qu’il souhaite une deux-fois-deux-voies entre St Nazaire et Laval par Châteaubriant et qu’il espère des retombées positives de la construction de l’aéroport de Notre Dame des Landes. Il n’évoque ni les pompiers, ni le haut-débit.
– Bernard Lebeau, pour le Conseil départemental, revient sur la crise de l’élevage « il nous faut travailler à repenser notre modèle agricole » dit-il en évoquant le soutien aux filières courtes. Il parle aussi de ce qu’a fait le département au nord de la Loire-Atlantique : l’apport du haut-débit dans certains secteurs (par exemple La Chapelle Glain), le Tram-train, la construction d’un bâtiment pour la délégation du Conseil Général et la valorisation du château de Châteaubriant.
– Christophe Clergeau pour le Conseil Régional, parle du droit d’asile vis-Ã -vis des familles réfugiées, « une obligation partagée, aux côtés des acteurs de terrain, pour faciliter l’accès aux droits et à la scolarisation ». Il cite l’aménagement numérique du nord de la Loire-Atlantique, et le soutien au café ’’Le papier Buvard’’, à la plateforme d’initiatives ILAN, et à l’ADIC (association des industriels), sans oublier deux importants projets : l’unité de méthanisation de Derval et l’abattoir multi-espèces de Puceul. Il signale le renfor-cement de la section soudage robotisé au Lycée de Châteaubriant.
Le préfet, Henri-Michel Comet, les lunettes sur le bout du nez, parle de l’exporama de la Foire de Béré, du caractère très humain de cette commémoration. « C’est par cette humanité que nous portons notre pays ». Puis il évoque les mesures prises par le gouvernement pour soutenir l’investissement des entreprises ’’Jamais les crédits n’ont été aussi forts’’ et pour soutenir l’emploi ’’pour que la cohésion de notre pays soit maintenue’’. En ce qui concerne les évolutions institutionnelles, il explique qu’elles sont une marque de confiance de l’État vis à vis des collectivités territoriales. Mais il ne parle pas de ce qui fâche : le désir de la Com’Com’ de Nozay d’aller voir ailleurs, le PETR aux contours flous, le SCOT bloqué. Ces questions reviendront prochainement.
7000 € le km
Dans une conférence de presse tenue dans la foulée, Bruno Retailleau, tête de liste du parti Les Républicains pour les prochaines élections régionales, profite de la foire, qu’il découvre pour la première fois, pour faire sa campagne électorale, avec le soutien d’Alain Hunault et de Michel Hunault. Il défend son idée : l’équilibre des territoires et explique que la Région Pays de Loire est « la vitrine des grands projets bloqués », c’est-Ã -dire, pour lui, l’aéroport de Notre-Dame des Landes, un nouveau pont pour le franchissement de la Loire du côté de Nantes, le passage difficile du train entre Angers et Nantes. Michel Hunault évoque ensuite la route reliant Châteaubriant à Nozay en disant qu’il faudrait faire, au moins, une deux-fois-deux-voies entre Treffieux et Nozay, et que ça ne coûte pas cher : 7000 € du kilomètre, et même, moitié moins, puisque tous les terrains nécessaires ont été achetés.
Alors, voyez-vous, ceci est un véritable miracle pré-électoral : la division des coûts car, en consultant des projets analogues, on relève d’importantes différences de prix. Par exemple, dans ouest-france du 23 juillet 2015, on lit que l’axe routier Rennes:Redon s’est enrichi d’une nouvelle section à 2x2 voies de deux kilomètres désormais mise en service au sud du bourg de Guignen, entre l’échangeur de la RD48 et le lieu-dit « le Tertre » et que le coût de cet aménagement, financé par le départe-ment, est de 3,15 millions d’euros. Cela fait donc 1 575 000 € du km, soit 225 fois plus que ce qu’annonce Michel Hunault.
L’ADIC se paie la route
Alors, voici un scoop : prenant l’ex-député au mot, l’ADIC, association des industriels, a décidé de relever le défi. Etant donné qu’il y a 10 km entre Treffieux et Nozay, 10 fois 7000 € cela fait 70 000 €. L’ADIC comportant 80 adhérents réclamant à cor et à cris cet aménagement routier, chacun d’eux a décidé de mettre la main à la pâte, en versant 875 €. C’est un investissement qui sera rentabilisé en moins d’un an et qui montre l’engagement des entre-prises au développement du territoire.
Et si c’est pas vrai ...
c’est en tout cas une bonne suggestion, n’est-ce pas ?
L’ADIC et les Travaux Publics
Après avoir présenté, les années passées, les filières Bois et Plasturgie, l’ADIC (association des Industriels) a présenté la filière ’’Travaux Publics’’ avec un petit film expliquant comment on fait une route et quels sont les matériaux utilisés. Quatre entreprises ont été citées : Hervé TP, Mustière TP, Charier TP et Sauvager TP. Puis M. Michelon a expliqué que la filière est en difficulté parce que 51 % de son activité dépend des commandes publi-ques et que celles-ci sont en panne (baisse de 25%), à cause de la réduction des crédits des collectivités territoriales. « Mais il n’y a pas encore eu de catastrophe sociale » dit-il car les emplois permanents ont été conservés. En revanche il y a eu chute des emplois intérimaires (ndlr : et ça c’est pas bon !). « Nous résistons grâce à notre démarche RSE » dit-il. [RSE : responsabilité sociétale des entreprises].
il a plaidé pour l’avenir de cette filière car, du côté des organismes de formation, « ils ont des jeunes, pas assez d’entreprises ».
« je fais appel aux entreprises pour accueillir des jeunes » dit-il.
Didier Elin, nouveau président de l’ADIC, a présenté son association créée en 1984 sous l’impulsion de Martine Buron, maire, et d’André Roul, adjoint : 80 adhérents, 4000 salariés dont 750 intérimai-res. « Nous allons continuer les matinales, les tables ouvertes avec visite d’entreprise, le rapprochement avec des associations voisines dans les régions d’Ancenis, Redon, Erdre et Gesvres, le regroupement des formations obligatoires (sauveteur du travail, conducteur d’en-gins). Nous soutenons ILAN (Initiative Loire-Atlantique Nord) »
L’ADIC a créé une commission de formation, notamment pour travailler avec les établissements scolaires. « Nous vou-lons obtenir une licence professionnelle sur le Pays ». Et une commission export : « les entreprises qui exportent se portent mieux que les autres ». Un baromètre économique a été mis en place : « dans la région de Châteaubriant, les entreprises ne se portent pas si mal ! » a dit Didier Elin ajoutant qu’il y a ici des projets d’investissement.
L’ADIC réclame une amélioration des infrastructures, notamment la route Treffieux-Nozay, puis Nozay-Savenay, et l’aéroport de Notre Dame des Landes. Elle regrette aussi le départ de la Com’Com’ de Nozay.
Harmoniser
Yves Daniel, député, est intervenu pour dire que, à l’époque actuelle marquée par des difficultés financières, il est nécessaire de coordonner et d’harmoniser les programmes. Il cite en particulier le projet de route Ancenis-Nort-Blain-Savenay et le projet Laval-Châteaubriant-Nozay-Savenay et il a demandé au ministère d’envisager une participation financière à une étude de ce type qui devrait, à la fois, améliorer la circulation et faire des économies foncières et financières.
(ndlr : faire des routes, c’est bien, mais il faudrait aussi une réflexion sur le développement économique de notre territoire, qui pourrait être menée conjointement par les élus et les entreprises, mais ça, cela ne semble pas possible, les élus estimant être les seuls à avoir des idées valables).
Canadiens
Deux entrepreneurs de la région (méca-Atlantique et Acco), ont noué des liens avec des entreprises du Québec, « pour voir si nous pouvons faire des échanges croisés ». Un partenariat a été signé avec une entreprise, ce qui apporterait des opportunités en chaudronnerie, mécanique, agencement et moules. « Nous avons sollicité un VIE, volontaire international en entreprise, pour prospecter des entreprises. Il commencera son travail en octobre ».
Trois Canadiens sont donc venus à la Foire de Béré, expliquant qu’ils avaient résisté à la mondialisation et qu’ils souhaitaient échanger, avec les Français, leurs techniques de gestion. « La Canada est actuellement en récession » ont-ils dit, notamment à cause de la baisse du prix du pétrole qui rend moins avantageuse la recherche de schiste bitumineux. Par ailleurs la baisse du pétrole impacte tout le complexe des matières premières « ” dont dépend la majeure partie de l’économie du Canada »” qui pourrait plonger une fois encore.
Hommage
En terminant, l’ADIC a rendu hommage à Céline Meslif qui a rendu de grands services lorsqu’elle était au bureau castelbriantais de la Chambre de Commerce. Céline a retrouvé du travail dans sa commune, heureusement pour elle, heureusement pour l’action qu’elle mène au sein de ILAN (Initiative Loire-Atlantique Nord).
Travail
Au stand de ILAN, de jeunes entrepreneurs sont venus montrer leurs savoir-faire. Yves Daniel, député, a apporté son soutien, mettant en avant le rôle économique et le rôle humain de ces créations d’entreprise, et la valeur du travail qui donne à l’homme sa dignité.
« Il nous faut arrêter de nous montrer pessimistes » dit-il, disant qu’il ne faut pas casser l’espoir de nos jeunes.
– l’assurance voiture, très chère pour les jeunes, parce qu’ils sont inexpérimentés,
– l’emploi : difficile à décrocher parce que les employeurs veulent des salariés expérimentés ". On pourrait ajouter le logement, plus cher pour les jeunes !
Au hasard des stands
Les jeunes ont des idées, c’est sûr. Nous avons rencontré des ex-salariés, qui se sont mis à leur compte, avec le soutien et la confiance de leur ancien employeur, et avec le coup de pouce financier de ILAN. Tous ont la passion de leur métier, le désir de le faire partager.
AR métal - Anthony Roué, à Abbaretz travaille en chaudronnerie, spécialisé dans l’entretien et le dépannage des dispositifs de traitement des eaux. Il travaille aussi dans la serrurerie et la métallerie, réalisant des escaliers, garde du corps, verrière, pergola, portail, passerelles, portails, chassis spécifiques, en fer ou inox.
tél 02.40.87.07.31 - site de Anthony Roué
Anthony Roué
Julien Bréhant
M. Bréhant, de Jans, pose des poêles à bois de marque autrichienne (bûches ou granulés), très silencieux. Il conseille avant l’achat, assure l’entretien, le ramonage, et a ouvert un magasin à Héric pour vendre des poêles de marque Rika. Connaissant bien les normes relatives aux cheminées et poêles, il est certifié ’’Qualibois air’’, intéressé par la technicité des poêles à pellets, l’esthétisme des cheminées design, actuelles ou rustiques.
Tel 09.86.18.43.48 - site de Julien Bréhant
Gabin Martin
Gabin est bûcheron et sportif, amateur de sports extrêmes. « En me spécialisant comme ’’élagueur’’, je peux allier le plaisir de l’arbre avec le plaisir de la grimpe et ces sensations particulières qu’on découvre au sommet ». Randonneur des cimes, installé au Grand-Auverné, il travaille pour une dizaine de paysagistes et pour des particuliers, dans toutes les circonstances y compris dans des endroits exigus. Griffes aux pieds, il grimpe au tronc des arbres, s’assure avec un harnais, manie les cordes pour attirer une branche ou la descendre délicatement sur le sol sans détériorer.
Il pratique une ’’coupe raisonnée’’ tout en veillant à l’aspect esthétique de ses interventions, il cherche à ce que l’arbre n’en souffre pas. tél 06 84 79 56 15
Le fablab à la moto
Une vieille moto de la guerre de 14-18 voisine avec cinq mini-ordinateurs Raspberry Pi : c’est la présentation de La Passerelle, un fablab qui va ouvrir d’ici un mois à Châteaubriant. Fab comme fabrication, lab comme laboratoire, l’idée du Fablab (laboratoire de fabrication) a été émise par La Jeune Chambre Economique et la réalisation confiée à Stéphane Jupin et Clément Hourst.
Stéphane Jupin, entrepreneur, installé au Petit Auverné, fait, entre autres, de la photogrammétrie. On lui doit la manipulation informatique du Cœur d’Anne de Bretagne que l’on a pu voir l’an dernier au Château. Clément Hourst, installé à Châteaubriant, est l’un des animateurs d’un club d’informatique, féru d’informatique et de ’’bricolage’’ haute qualité.
Donc, à la Foire de Béré, ils ont montré qu’on pouvait prendre des photos d’un personnage, sur toutes les coutures et confier ces photos à un ordinateur. Un logiciel (russe) aligne les photos, constitue un nuage de points, construit un maillage puis une texture. Et voilà , on peut faire pivoter l’image !
Le Fab-lab va ouvrir au 12 route des Fougerays à Châteaubriant dans les locaux de l’entreprise Orinox. site du Fab-Lab
« Notre philosophie : faire, défaire, créer, produire, réaliser, se tromper, refaire, recommencer ... c’est finalement apprendre, créer, partager.... dans un esprit collaboratif ». Une prothèse en 3D, ou la réfection d’une pièce d’usure, un flipper numérique, l’équilibre en aquaponie (c’est-Ã -dire l’élevage de poissons comestibles et de légumes bio en symbiose !), une éolienne à axe vertical, un kart électrique ?
Comment est-ce possible ? Prenons l’exemple du kart : quelqu’un a un projet, il l’annonce, les personnes intéressées se rapprochent et constituent une équipe qui recherche des matériaux, un financement, des plans, que chacun améliore ... jusqu’Ã la réalisation !
Photo : Clément, à l’ordi ...
Le Fab-lab a pris contact avec l’Inspection Primaire à Châteaubriant pour déboucher un jour sur des activités éducatives. Il est en lien aussi avec le Collège de la Ville aux Roses auquel il pourrait fournir une nouvelle salle informatique à partir d’ordinateurs Raspberry Pi et de logiciels libres. Fab ... comme Fabuleux ! L’avenir nous promet des jeux et des découvertes !
Innovations
La foire, c’est la manifestation d’associations et de fabricants qui croient à ce qu’ils font. Nous avons ainsi rencontré l’ASFA (aide aux aidants, 02.40.07.92.23 ) et Castel-BNI (association d’entrepreneurs, 06 75 50 63 03), l’association Rencontres (02 40 81 16 50) et son magnifique jardin potager et l’association ACPM (Ateliers et Chantiers du Pays de la Mée, 02 40 28 09 70) dont on a pu remarquer les meubles en palettes et les poulaillers qu’elle fournit (en kit) à la Com’Com’ de Blain.
Un poulailler avec poignées de transport et roulettes. Un beau marché en perspective !
site de l’ACPM
Parmi les produits nouveaux, nous avons découvert l’omnicuiseur Vitalité, et les RollerPops.
L’omnicuiseur Vitalité cuit à basse température (moins de 100°) en combinant la cuisson à la vapeur et le dorage aux infrarouges dans une enceinte de verre. Fabriqué à St André des Eaux en Brière, il cuit vraiment tout : légumes, viandes, pâtes, poissons, pâtisseries, cocotte fermée. Il n’y a donc ni vapeur, ni projection, ni fumée donc pas de décapage de four ou de nettoyage de plaque de cuisson. Il conserve l’essentiel des vitamines, des oligo-éléments et des fibres, et réduit la consommation d’énergie. On peut même l’acheter en 10 ou 36 mensualités sans frais à partir de 26 €/mois
tél : 06 20 97 61 68 - site de l’omnicuiseur
C’est de qualité, c’est français.
RollerPops est un jouet créatif réalisé à partir de semoule de maïs (sans OGM) un faible pourcentage de colorants naturels alimentaires et d’eau (sans liants, ni agents d’expansion). En humidifiant un Pops, grâce à l’amidon qu’il contient, sa surface humide devient collante et adhère aux autres Pops et à de nombreux supports : carton, papier, verre ...
L’objet est sans danger : si l’enfant le porte à la bouche, il fond ! Il peut être découpé avec un couteau en plastique et assemblé selon la créativité de l’enfant.
Comme dit justement l’animateur du stand :
c’est magique, c’est français ! site RollPops
Exporama
L’exporama, consacré à la guerre 14-18, était très riche, avec de nombreux documents, photos, médecine de guerre, artisanat de tranchées, véhicules et habits d’époque.
A l’extérieur, une tranchée ’’modèle 14-18’’ avait été aménagée, avec ses cheminements sinueux, ses postes de mitraillage, un abri sommaire, et un emplacement-rafistolage pour ’’gueule cassée’’. La pluie de la nuit lui a donné une ’’couleur’’ supplémentaire, ajoutant de la boue et un effritement des parois de terre sur les rares bancs de repos. Des comédiens ont ajouté à la qualité de la reconstitution, tandis que le bruit du canon, quasiment permanent, donnait une idée de ce qu’avait dû être cet enfer de feu et de sang.
télécharger le diaporama des photos (document pdf de 26 méga-octets)
Restauration
Les stands associatifs pour la restauration ont fait le plein, comme d’habitude, comme les autres stands de galettes, frites, sandwich et autres. A noter les propositions de « Made in Ici » : assiettes du terroir, assiettes chaudes, fromage et dessert, proposées par les producteurs locaux bio, avec l’aide la section hôtellerie du lycée Guy Môquet. En face, les enfants pouvaient goûter le lait.
Ribambelle de chaussettes, tisane à l’ortie, éternels tupperwares, parapluie tempête, balais-brosse et culottes en coton, kit épilation, nappes anti taches, chiffons en micro-fibre, légumes anciens, cacahuètes ... magie de la foire.
Foire de Béré : un peu moins
(Communiqué) L’EXPORAMA de la dernière Foire de Béré « Sur les routes de 14-18 » a connu un réel succès. Mais la météo un peu capricieuse, la concurrence d’autres manifestations locales et l’érosion du concept « foire commerciale » partout constaté, ne permet pas d’atteindre les objectifs en terme de visiteurs contrôlés et de fréquentation.
Aux entrées 36 783 visiteurs (38 097 en 2014) ont été contrôlés et en plus 6 975 billets exonérés moins de 16 ans (7 948 en 2014). Depuis trois ans la gratuité a été portée de 14 à 16 ans et les tarifs d’entrée n’ont pas été augmentés.
La vente de billets à tarif préférentiel en juillet et août à l’Office de Tourisme Intercommunal du Castelbriantais et dans les Offices de Tourisme partenaires du Village TOURISME progresse et sera poursuivie. Un certain nombre d’exposants ont fait de bonnes affaires !
La fréquentation du public est supérieure puisqu’il faut ajouter exposants et collaborateurs, éleveurs et restaurants associatifs. Il faut attendre le contrôle de l’Office de Justification des Statistiques des Foires de France (OJS) pour avoir le chiffre exact qui sera aux environs de 58 500 compte tenu de la mise en place du contrôle des moins de 16 ans. Le Comité de la Foire de Béré réfléchit sur les stratégies à mettre en place pour conquérir un nouveau public.
Le thème de l’Exporama 2016 sera « LA DANSE ». Ce thème fédérateur permettra d’associer les nombreux partenaires potentiels du territoire comme ce fut le cas dans le passé avec le thème ’’théâtre’’.