Ecrit le 2 février 2012
C’est-ty maintenant ?
François le HO (llande) aveu deumandeu qu’on se rassembieu enteur vaïzins pour reugardeu ensembe à la tévé son deubat avec le granwd Jupeu. Ca me rappeleu ma jeunesse quanwd y yaveu pas beuzef de peutites lucarnes et que pour suive les congrès de la JiAçeu, not’ vicaire nous zaveu réunis chez un riche doteu d’une machine beursillante. Comme dans not’ village, le père Michu nous a laisseu son ancien-ne étable qu’on a ben arrangeu avec des siétouts et hein-ne cheumineuye ; on peut y faire des fétes et on a installeu hein-ne tévé piatte et en couleur ; on a apporteu des botteraux et du vin chauwd et on a suivi le combat de coqs huppeux sans perde hein-ne miette.
Après, on a échanwgeu nos comment pas se taire :
– Ben, mon colon, quelle journeu pour le candidat ! Deupé à matin, il a pas arrêteu de
kauwzeu ! Comment y va teunir encore trois moués ?
– C’éteu un bon preuchou mais sera-t-y un bon feuzou ?
– Y veut entraineu la Angéla dans sa java bleue avec des euro-bombes mais elle éteu
coriace !
– Maïye, je me perdeu dans tous les chiffres où le Jupeu chercheu à l’enjupon-neu...
On est sorti ben échauwffeu mais sûrque le changement, c’éteu mainteunanwt !
« Quoi qu’il arrive, ce qui doit être sera »
Ecrit le 9 février 2012
L’enfarineu
On s’étripeu teurjous un peu partout : cheu les zégyptiens, les syriens, les sénégalais, les russo-poutiniens et les anti-poutiniens, les talibans qui gaingneu leur guerre... Mais cheu nous, on éteu pacifique : mon Sarko passeu du blouze au rose bonbon ; y remonteu le moral de ses troupes et la morale de ses patrons et banquieux, y sauwveu de la ruine les zauvergnates avec ses copains du luxe.
Le mystère de la seumain-ne : pourkaïye enfarineu la goule de not’ François le Haut -llande ? Le blanchir de son rêve socialisse ? Le transformeu en pain briocheu ou en crèpe de la Chandelou ? Pourkaïye pas de la neuge qui tombeu sur not’douce France ou du seu pour dégeuleu nos routes ?
Restons dans la Chandelou qui collectionneu des pages de dictons ; j’en choisisseu queuqueuzuns :
" J’ouis le paresseux hiver lequel glisseu au labourou
je ne manquerai pas d’arriveu au plus tard à la chandelou « » A la chandelou, le jour rougit de douleur (de freu)
et le bout au nez pleure « » Quand la chandelou est claire
Durera l’hiver "
Ecrit le 15 février 2012
Quel suce panse !
Deupé queuques jours, le monde entieu éteu suce pendu aux leuvres ou à la plume de mon Sarko : Carmel ou Merkel ? Sera-t-y candidat à Paris ou à Berlin ? Angela avec qui il éteu acoubieu est veunu le souleveu jusqueu cheu nous et con-me les sondages et les zafféres éteu meullieures en Allemagne...
En fait d’afféres, y treuneu des tas de casseroles : ses copains éteu attaqueu en justice, le roi da Gaubert, le treusorieu Woerth qu’aveu trop veurdeu cheu les Bettencourt, la bande de Karachi qui tournoyeu comme des vautours !
Qu’est-ce qu’y va inventeu pour ramasseu les voix de la Peine à jouir qu’arriveu pas à faire jouir les zélus nécessaires ? Qu’on est la meullieure civilisation qu’a porteu un Guéant, qu’on a des chomous qui vouleu pas travailleu alors qu’y a tant de travail à faire et des zimmigreux qui n’attendeu que d’êtes renvoyeu cheu yeu pour y creuveu de faim : avec un référent d’hommes, on va pouvaïye les stigmatizeu con-me des volous !
Difficile pour mon Haut Llande de faire passeu ses biauws discours et ses biauws programmes comme celui sur la Ducation Nationale. C’éteu du suc pense !
« Mieux valeu laisseu son éfant morvous que de li écourteu le nez »
Au large !
Scrogneugneu ! J’ai jameuille éteu capitaine d’un batiauw mais seucreutaire dans la Royale et aide-cuistot dans la Marchande et j’ai eu des tempêtes où je dégueulais tripes et boi-yauwx par les hublots en récitant « Toujours tu chériras la mer » de Baudelaire. Je n’ai vu mon Sarko que sur des granwds voilieux de ses amis les gros richards. Y seut pas ça que c ’est que le roulis et le tangage et y veut nous faire le coup de la force tranquille sur une mer bleue et égéenne qu’il a monteu et démonteu comme un décor de théâtre...
C’éteu donc parti pour le grand large : dire le vraïye en racontanwt des mensonges, le propre en salissanwt les zauwts, le juste en favorizanwt les pu riches, le peuple en n’en faizanwt qu’Ã sa téte ; se faire bijeu et applaudir pour des coups d’éclat permanenwts et des coups de boutoir de taureau furieux ; oublieu la Grèce et la Syrie décimeux, les israéliens et iraniens en guére, l’europe déconfite et navigueu à dreute toute !
" Au Mardi-gras, si tu n’as pas de viandeTue ton coq et garde tes poules « » De tris ou de tras,Nouvelle lune au Mardi-gras,Le tonnerre peu après entendras "
Ecrit le 29 février 2012
Gali Mathias
Deupé que mon Sarko a reugretteu son Fouquet’s en beugrolanwt, rien ne va pu : on va dédoreu les parachutes, stockeu les options, déproprieu le Proprio, cacheu ou diminueu les très doux, supprimeu la prime de l’emploi et la rempiaçeu par hein-ne entourloupette que person-ne ne comprend ; on va faire travailleu les RSA même si y a pas de travail.
La mère Hallal a fait flap avec ses saingneurs et Borloo chez Veolia a fait flop. A côteu de nos petits jeux deumocratiques quéfaïye saignants, la barbarie Syrienne ou Soma-lienne continueu et conférence ou pas, person-ne ne vaïye comment ideu ceux qui sont pas encore morts mais attendeu leur tour.
" A la St Mathias, l’œuf est au cul de la caneEt la pie chercheu à s’apparieu « » A la St Mathias, les vlins sortent de la has « » La St Mathias passeu, le soleil reprend son éclatL’eau sa saveur et la lisière du chemin de reverdir "