mars 2002
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Ecole des Terrasses :
Des arbres, pas du béton :
la municipalité de Châteaubriant a le projet de transformer une grande partie de l’espace vert de l’Ecole des Terrasses, en parking (une quarantaine de places). Le Conseil d’Ecole a mis la question à l’ordre du jour de sa réunion du 8 mars 2002. Aucun représentant de la mairie ne s’est déplacé. Le Conseil d’école a demandé une réunion extraordinaire pour discuter, avec la mairie, de cette transformation. « On n’a pas le temps, pas avant le 2 avril ». Mais le mercredi 13 mars, en pleine « Semaine du jardinage », alors que l’école était fermée, les bulldozers sont entrés en action. Les gosses, le lendemain matin, n’ont trouvé qu’un tas de terre à la place de leurs plantations. « Et nos arbres ? » ont-ils dit, pensant tout particulièrement au petit magnolia qu’ils avaient gagné à un concours et qu’ils avaient fièrement planté. Il a fleuri l’an dernier, ils le surveillaient amoureusement cette année. Mais c’était compter sans les bulldozers. Les parents d’élèves, qui occupent l’école en soutien au mouvement des instituteurs pour leurs 500 postes, ont fait stopper les engins. L’adjointe à l’enseignement est passée faire un tour de façon désinvolte : « Amusez-vous bien » a-t-elle dit aux parents. « Et les arbres des enfants ? ». Ce n’est que le jeudi soir que le Service Espaces Verts est venu récupérer deux ou trois arbres, (qui avaient été arrachés au bulldozer !) pour tenter de les sauver. Le petit magnolia a disparu. L’enlèvement de la terre s’est poursuivi vendredi matin, dès 7 h, avant l’arrivée des parents à 9 h.
Arbres :
Merci Monsieur Hunault !
A propos des travaux qui ont été entrepris, de façon impromptue, le mercredi 13 mars 2002, pour transformer une partie de l’espace vert de l’Ecole des Terrasses en parking, sans que le Conseil d’Ecole ait pu discuter avec la municipalité, un lecteur nous écrit ceci :
Merci Monsieur Hunault,
Merci d’avoir fait raser les plantations
De l’école des Terrasses !
Grâce à votre intervention,
Les enfants ont échappé
A un terrible danger :
Les arbres !
Les arbres, ils doivent l’apprendre
(ils sont à l’école pour ça, non ?),
Ca traverse les routes,
Ca se jette contre votre voiture
(Alors que les pauvres voitures, elles,
Ne peuvent pas vivre sans Places de parking).
Les arbres, ça lance des branches,
Des glands et des crottes d’oiseaux
Sur la tête des passants,
Ca fout des feuilles mortes partout
Devant les balais
Des pauvres balayeurs de la Ville.
Les arbres, ça symbolise l’union
De la Terre et du Ciel,
Ca vous rappelle que votre vie est courte
Que vous n’êtes pas le maître du monde
(Ca fait réfléchir, quoi : affreux, non ?
Des gens qui apprennent à réfléchir ?
Surtout dans une école !)
Grâce à votre intervention
Les enfants vont découvrir
(S’ils ne le savent pas déjà )
Que les adultes,
Surtout les mairzéadjoints,
C’est pas fait pour écouter les enfants,
En tout cas pas avant le deux avril.
Mais dites, le deux avril, (1)
c’est le lendemain du premier
Joli poisson, non ?
PMB
Belle et rebelle :
« Nous n’enlèverons nos banderoles que lorsque l’espace vert sera refait et que les arbres seront replantés » : l’école des Terrasses a tenu un conseil d’école comme prévu, le 2 avril, en présence du maire Alain Hunault. Quel dommage que la mairie n’ait pas pris le temps de le faire avant d’envoyer ses bulldozers ! Car finalement l’école des Terrasses va récupérer une bande de terre de 5,50 mètres de large, justement celle qui avait été aménagée il y a 2-3 ans dans le cadre d’un « projet d’école » qui consistait à donner un espace de verdure à une école trop macadamisée. « défaire l’espace vert et le refaire, c’est du gâchis » ont dit les parents d’élèves. « Il aurait mieux valu une concertation avant ». Le plus formidable c’est que, pour rattraper cette « bévue », le maire a tout promis : et une haie bocagère, et un préau neuf, et un hall d’accueil, et la réfection du gymnase. « Tout, on nous a tout promis d’ici 2 à 3 ans. Finalement cela valait le coup de se rebeller » ont dit les parents d’élèves !
(note du 2 août 2004 : promesses non tenues)
(écrit le 9 juillet 2003)
La disparition de l’école des Terrasses ?
Conseil d’école : « J’aime mieux être avec vous qu’au Conseil d’Ecole des Terrasses » a dit Mme Claudie Sonnet au Conseil des Jeunes ! On la comprend : en tant qu’élue, elle a été questionnée, comme l’étaient les élus de la municipalité précédente : c’est à ça que servent les élus, mais ça la dérange !
Ecrit le 9 juillet 2003
On se souvient (lire ci-dessus) qu’une grève a agité l’école des Terrasses en mars 2002 quand il a été question de supprimer le jardin destiné aux enfants. Lors du Conseil d’Ecole du 2 avril 2002, le maire, M. Hunault, s’est engagé à faire un certain nombre de travaux : la réfection du sol de la cour pour la rentrée 2002 ainsi que la construction d’un préau et d’un gymnase dans un délai de 3 ans. C’était si beau, que les parents, à l’époque, ont été ébahis. La rentrée 2002 s’est passée, sans que le sol de la cour soit fait. Les parents n’ont pas polémiqué, faisant confiance à la promesse émanant du maire lui-même. Or, au dernier conseil d’école, le 26 juin 2003, Mme Sonnet, tout en reconnaissant les promesses faites par M.Hunault (elle était d’ailleurs présente) a annoncé qu’il s’était engagé en son nom personnel mais que la municipalité n’était pas d’accord pour honorer ce projet.. « La question s’est alors posée de la crédibilité des élus et de l’utilité des conseils d’école, si ce qui est annoncé par le maire n’est pas réalisé par la suite » disent les parents. « Mme Sonnet nous a expliqué qu’avant de prévoir des travaux trop importants, la municipalité veut engager une étude sur le coût de fonctionnement par élève de chaque école et qu’une réorganisation des périmètres et locaux scolaires est possible. Est-ce la programmation de la disparition de l’école des Terrasses (école de centre-ville) ? Pas forcément nous a-t-on répondu ». Il a par ailleurs été dit aux parents que cette école était vaste et ancienne et coûtait cher en entretien. Cette réponse a inquiété les parents d’élèves.
A la suite de cette réunion, le maire a affirmé qu’il s’engageait sur le goudronnage de la cour. Est-ce en son nom propre ou en tant que maire ? En tout cas rien n’est inscrit au budget 2003. Mais ce n’est pas une raison : on a vu d’autres travaux (les deux giratoires du 2 juillet 2003), qui ont été votés sans être inscrits au budget. Il y a des dysfonctionnements qui sont étonnants.
Aide-éducateurs : le Conseil d’école a, par ailleurs, évoqué la disparition des aide-éducateurs. « Cela impliquera à l’école des Terrasses des difficultés de fonctionnement quant à l’organisation de la bibliothèque-centre-de-documentation, de l’entretien et de l’organisation de la salle informatique dans le cadre des cours et de l’inter-classe du midi ». Mme Sonnet n’a pas apporté de réponse satisfaisante.
Au lycée Etienne-Lenoir, lors du Conseil d’Administration de juin 2003, les représentants du personnel ont refusé au directeur l’autorisation de recruter des assistants d’éducation, en remplacement des surveillants. Mme BRIOUZE, représentant la mairie, a refusé aussi. « Ai-je bien fait ? » a-t-elle demandé ensuite aux professeurs présents. « Oh oui ! lui ont-ils répondu, mais il n’est pas sûrque la majorité du Conseil Municipal soit d’accord avec vous ! ». C’est dur le métier d’élu.
Ecrit le 15 septembre 2004 :
Cantine Pigier
Les quelque 44 élèves du Cours Pigier (coiffure et esthétique) qui vient d’ouvrir ce mois de septembre 2004 à Châteaubriant, cherchaient un lieu de restauration pour le déjeuner du midi.
La municipalité de Châteaubriant a accepté de mettre à leur disposition la cantine des « Cours préparatoires » de l’école des Terrasses. Les enfants ont été priés d’aller manger dans une autre salle. Cela s’est fait par la méthode du « fait accompli » sans concertation avec le Conseil d’Ecole.
Lundi 13 septembre le repas fut « chaud ». Le maire, à qui une entrevue a été demandée, n’était pas présent mais des conseillers municipaux majoritaires se sont déplacés. « Tout le monde hurlait » disent les témoins.
Est-ce bien légal de mettre ainsi un bâtiment scolaire à disposition d’une école privée, sans délibération du Conseil Municipal ? Pourquoi les élèves du cours Pigier ne vont-ils pas manger au « restaurant d’entreprises » qui est à leur porte ?
D’ici 15 jours doit avoir lieu une réunion de mise au point. En attendant, les enfants ont pu récupérer leur réfectoire.
Affaire à suivre
Ecrit le 2 février 2005 :
Qui veut terrasser les Terrasses ?
Au cours de l’Assemblée Générale de la FCPE (fédération des Conseils de Parents d’élèves), le 25 janvier 2005, le président Gilles Barracand a dit quelques mots « sur ce qui me semble être une mise à mal du service public, aussi bien localement que nationalement ».
La loi Fillon
« Nationalement, dans un contexte d’aggravation des inégalités sociales et donc des inégalités scolaires, les mesures envisagées ne vont pas vers une école plus juste, plus efficace et plus ouverte. Il n’y a nul élan, nul souffle, dans cette loi qui doit plus à la politique de la » rustine « qu’Ã la recherche d’un ensemble cohérent et offensif qui permette de faire accomplir au système éducatif un saut qualitatif et quantitatif au bénéfice de réussite de tous les jeunes. »
Pour lui, en effet, certaines des mesures envisagées constituent un véritable recul : « discours passéiste et moralisateur, culpabilisation des élèves en difficulté, tableau très pessimiste des problèmes de sécurité conjoncturels et somme toute isolés, volonté de sélection précoce... »
« L’école que nous voulons, c’est une école où l’enfant occupe une place centrale, une école juste et efficace pour tous, une école de la coéducation et de la responsabilité de tous les acteurs et non une école de l’autorité, synonyme de soumission ».
A Châteaubriant
A l’initiative de la municipalité de Châteaubriant, des directions des lycées et collèges, " il y a de plus en plus de réunions programmées dans la journée ; les parents ne peuvent y participer ; veut on exclure les parents ?
Cela montre qu’il faut un véritable statut du parent d’élève. "
Que restera-t-il
du secteur public ?
« On subventionne des établissements privés, tout en refusant une participation pour les voyages linguistiques du public » dénonce la FCPE .
Mais l’inquiétude la plus sérieuse concerne l’École des Terrasses où il est question de fermeture de la cinquième classe, et peut-être de la quatrième classe.
Cela est dû à la politique municipale « qui déshabille Paul pour habiller Pierre » en accordant des dérogations de carte scolaire pour concentrer des élèves dans une école au détriment des autres.
S’il n’y a plus de cinquième classe aux Terrasses, il y aura déplacement de la CLIS.(*) . On sait que déjà la CLAD a été affectée, sans raison, à l’école de Béré (où elle a trop peu d’élèves). La CLIS viendrait-elle remplacer la CLAD dans cette école ?
La FCPE note aussi une « recrudescence des enfants en difficultés dans les classes dites ordinaires, et pas plus de moyens : de cette façon on fragilise le secteur public qui devrait être le garant de la laïcité et de l’accès de tous à la connaissance. »
(ndlr : l’école privée connaît aussi des cas extrêmement difficiles d’enfants refusant totalement d’obéir).
La FCPE accuse : " Pour des intérêts personnels on bricole le périmètre scolaire, on promène les classes spécialisées d’école en école !!!
Combien restera-t-il d’écoles publiques à Châteaubriant à la rentrée prochaine ? « » Une politique locale de développement n’est viable que si elle prend en compte tous les paramètres de justice sociale, aménagement du territoire, circulation, habitations à caractère social, écoles etc...
On ne doit pas faire une politique de clientélisme au coup par coup. "
Les parents d’élèves de l’école des Terrasses souhaitent réunir les parents des autres écoles pour expliquer les enjeux. Ils souhaitent aussi une table ronde avec les élus municipaux pour savoir ce qu’ils désirent faire de l’école des Terrasses. Cette réunion pourrait avoir lieu après les vacances de février.
Ecrit le 16 février 2005 :
A Châteaubriant il y a, depuis longtemps, un problème entre la municipalité et l’école des Terrasses : amputation d’un bout du jardin, travaux promis par le maire et non réalisés, salle de réfectoire mise à disposition de l’école commerciale Pigier, pas d’activités entre 12 et 14 heures etc. Il y a eu, depuis le début de l’année, quelques élèves perturbés qui ont fait craquer une jeune institutrice. Une quinzaine d’élèves sont partis, la mairie a accordé des dérogations de carte scolaire, une classe sera supprimée à la rentrée 2005, enfin la classe d’adaptation (justement prévue pour les enfants perturbés) sera affectée à une autre école.
Devant cette situation, les parents ont demandé une entrevue à la mairie, pour savoir ce que celle-ci comptait faire. A leur grande surprise, ils ont été convoqués sans les enseignants. [Ceux-ci sont venus quand même à la demande des parents].
Pourquoi n’avoir pas invité les instituteurs ? On l’a compris le soir du Conseil Municipal (10 février) quand l’adjointe à l’enseignement a parlé de « la crise de confiance des parents vis à vis des enseignants » !!. ... Crise imaginaire ! ...
Lors de la réunion du 7 février 2005 le maire a tourné autour du pot, sans s’engager sur ce qu’il ferait lors de la fermeture d’une classe. Rien de concret n’est sorti de la réunion. Les parents s’inquiètent : le logement de l’instituteur a été donné à une association, des salles de l’école servent de réserve sécurisée du Musée et il est question, ici ou là , d’installer l’école de musique aux Terrasses quand l’école sera fermée.
Les Conseillers Municipaux de gauche ont voulu poser une question lors d’un Conseil Municipal. Le maire a répondu : « Ce n’est pas à l’ordre du jour ». Stop terminé !
Dans un communiqué du 11 février les élus de gauche estiment que " Plutôt que de stigmatiser le travail des professeurs des écoles, dont la compétence reconnue par l’autorité de tutelle ne peut sûrement pas être remise en cause par une municipalité, surtout quand, dans le même temps, cette même municipalité vide l’école en accordant des dérogations au périmètre scolaire à qui le souhaite, il est urgent que nous, les élus, nous prenions nos responsabilités.
Quelle action une municipalité peut-elle entreprendre pour dynamiser l’enseignement public et maintenir la possibilité pour les citoyens d’un accès à l’école de la République en centre ville ? « » En premier lieu, il apparaît nécessaire de mener auprès des familles une information pédagogique en rappelant que l’école publique remplit sa mission de service public et accueille tous les enfants. Il faut expliquer que les élèves dits « perturbateurs » y sont encadrés par des dispositifs spécifiques qui permettront d’atténuer certaines tensions. Ces solutions relèvent de la seule compétence de l’Education nationale. Par contre, la municipalité peut réfléchir à une animation particulière du temps périscolaire (le repas et la récréation du midi) afin de participer à l’intégration de tous les élèves.
Animation spécifique
Le contrat éducatif local (par lequel une municipalité encadre les enfants en dehors du temps scolaire), qui sera repensé cette année devra tenir compte de cette situation et proposer des activités différenciées pour répondre aux besoins particuliers de chaque élève.
D’autre part, la diminution des effectifs peut trouver une solution si les élus se préoccupent du périmètre scolaire. Le Maire affirme que celui des Terrasses est suffisamment vaste. Certes, mais encore faut-il l’appliquer ! De plus, il convient d’y constater un vieillissement de la population. Il apparaît donc urgent de réfléchir à une éventuelle réorganisation du périmètre scolaire et à une politique du logement capable de susciter l’installation de familles avec jeunes enfants dans le centre ville en préservant la mixité sociale.
Enfin combien d’habitants de cette ville, toutes générations confondues, conservent-ils le souvenir d’un morceau d’enfance vécu dans l’école des Terrasses ? Cherchons dans nos greniers, cahiers et photographies... Cette école constitue une part du patrimoine de notre ville. La défendre, c’est œuvrer pour une « mémoire » de tous les citoyens. "
Ecrit le 9 mars 2005 :
La municipalité laisse tomber l’école des Terrasses
Cela fait des années que l’école des Terrasses, l’école la plus ancienne école du Centre Ville, est l’objet d’une certaine vindicte de la part de la Droite à Châteaubriant. On se demande bien pourquoi. Est-ce parce que cette école a été complétée autrefois par un « cours complémentaire » ? Est-ce parce qu’elle est dans la tradition des instituteurs d’autrefois, soutiens de la République, ouverts et laïques ? Est-ce parce que son directeur, dans le passé, a été adjoint au maire socialiste de la ville ? Est-ce parce qu’il reste des « vieux » instituteurs qui n’ont pas attendu les consignes gouvernementales pour apprendre la Marseillaise aux enfants et la devise Liberté-Egalité-Fraternité ?
Objet d’attaques des élus minoritaires (du temps de la municipalité Buron), l’école est dans le collimateur de la municipalité actuelle. Mais celle-ci tente de cacher son abandon en prétextant un imaginaire « manque de confiance » des parents vis-Ã -vis des enseignants. En réalité parents et enseignants travaillent en bonne concertation et ne comprennent pas la volonté municipale de les diviser.
Cette volonté de division s’est manifestée dans les propos de l’adjointe au maire Mlle Bombray ( par ailleurs directrice de
l’école de Béré), puis dans la décision de la municipalité de réunir les parents d’un côté et les enseignants de l’autre. Dans les faits, le 7 février dernier, les enseignants, répondant au désir des parents, sont venus à la réunion programmée pour les parents.
A la fin des vacances de février la municipalité a adressé un courrier à tous les parents. Pour ne rien dire sinon qu’il y aura bien une suppression de classe à la rentrée, et l’affectation, ailleurs, de la classe d’enseignement adapté (CLIS).
Les parents d’élèves posent une seule question : quel est l’avenir de l’école, et que compte faire la mairie. Ils n’ont pas de réponse.
Une réunion entre parents s’est tenue à l’école le mardi 1er mars. Un élu était présent, en tant que parent d’élève, mais il a parlé en tant qu’élu.
« Jamais il n’a dit que la municipalité allait faire porter ses efforts sur le maintien de l’école des Terrasses » ont dit des parents d’élèves à la sortie. A la question : « vous espérez avoir 14 000 habitants bientôt, où allez-vous mettre les enfants ? », l’élu a répondu : « Nous comptons sur 250 enfants et nous estimons pouvoir les répartir dans les autres écoles » . Parole malheureuse ! Les parents ont très bien entendu « les autres écoles ».
Les parents ont rappelé qu’en 2001 la mairie a amputé une partie du jardin des enfants, en échange de la réalisation d’un gymnase et d’un préau..... qui ne sont toujours pas réalisés. Le maire s’y était pourtant publiquement engagé. Mais, selon l’adjoint aux Finances : « Le reste de la municipalité s’y est opposé, pour des raisons budgétaires ».
Alors les parents ne comprennent plus :
– â–º- A quoi bon les promesses, si elles ne sont pas tenues ?
– â–º- Pourquoi baisser les impôts, si cela empêche de faire les travaux indispensables pour une école ?
– â–º- Pourquoi la municipalité choisit-elle de subventionner le bowling (82 000 €) et les Voltigeurs (subvention exceptionnelle de 15 000 €). Pourquoi réalise-t-elle une fontaine à 204 368 € .... alors qu’elle refuse de faire les travaux promis ?
L’inquiétude des parents est forte ! Ils souhaitent défendre la seule école du centre-Ville et vont lancer une pétition en ce sens
Ecrit le 23 mars 2005
Ecole : On fermera si ..
Un citoyen interroge le maire sur l’école des Terrasses. Fermer une école, c’est sans doute de peu d’importance pour ceux qui ne s’intéressent qu’Ã des broutilles.
Le maire explique qu’il y aura 3 classes à la rentrée de 2005, que le bâtiment comporte une vingtaine de salles et que, dans les salles non occupées il fera une « maison des associations ». « Si les enseignants refusent les aménagements que nous allons faire, c’est simple : nous fermerons l’école ». Voilà , c’est clair, c’est dit et tout sera de la faute des enseignants.
Le citoyen insiste, souhaite des explications, il ne lâche pas le micro. Le maire l’envoie balader d’une chiquenaude « Monsieur, on connaît vos opinions ». La salle s’indispose, non contre le maire mais contre l’intervenant.
Ici n’ont le droit de parler que ceux qui sont du côté du maire. Ils le font d’ailleurs avec beaucoup de révérence.
Ecrit le 25 avril 2005 :
Terrassons
Conjointement, les parents d’élèves de l’école des Terrasses et de l’école Marcel Viaud, à Châteaubriant, ont tenu à faire une conférence de presse ensemble, pour bien manifester qu’ils forment un même groupe scolaire même si les bâtiments ne sont pas voisins.
« Plus de 630 personnes ont signé une pétition, en 8 jours, montrant leur attachement à cette école de centre ville. Notre mission, garder l’école des Terrasses aux Terrasses, est donc bien comprise. Après le transfert autoritaire de la classe spécialisée CLIS, après la fermeture d’une classe pour diminution d’effectifs, il restera 4 classes ».disent les parents qui s’inquiètent des propos de la municipalité castelbriantaise qui aurait déclaré : « A trois classes nous avons le pouvoir de fermer. Nous pouvons absorber l’effectif sur trois écoles ».
Conseil d’école
Les parents d’élèves s’étonnent : « Il y a un Conseil d’école régulièrement élu, mais les problèmes n’y sont pas abordés, la municipalité préfére envoyer un courrier à chaque parent. Serait-ce une volonté de division ? ».
" Le Conseil d’école est à l’école
ce que le Conseil Municipal est à la cité "
disent les parents.
L’avenir
Des différentes réunions avec la municipalité, il ressort que celle-ci a le projet d’utiliser les salles inoccupées pour les mettre à disposition d’associations. « Nous ne sommes pas hostiles pourvu qu’il reste à l’école l’espace nécessaire et que les conditions de sécurité soient respectées »
« Nous souhaitons aussi que soit étudié un éventuel rapprochement des locaux des Terrasses et de Marcel Viaud. Faire disparaître l’école des Terrasses, seule école publique de centre-ville, serait une mauvaise idée et entraînerait Marcel Viaud dans la chute ».
« Prenons le temps de bien étudier les choses, sans précipitation » ont conclu les parents des deux écoles.
Ecrit le 7 septembre 2005 :
Terrasses
L’école des Terrasses comportait 92 élèves en sept. 2004 et 12 élèves en CLIS (classe d’intégration scolaire). En septembre 2005 elle comporte 69 élèves et la classe de CLIS a été attribuée à l’école Claude Monet. Du côté des enseignants, l’amertume est palpable : « Aux familles qui sont allées s’inscrire en mairie, on n’a pas proposé l’école des Terrasses : on les a dirigées vers d’autres écoles. Seuls les parents qui ont insisté ont pu inscrire leurs enfants dans cette école qui reste la seule du centre-ville ». Comme par hasard, à l’école René Guy Cadou, qui compte une classe de plus, un certain nombre d’enfants ont bénéficié d’une dérogation pour pouvoir s’inscrire.
« Quant aux travaux : l’école des Terrasses bénéficie d’un lave vaisselle neuf. Rien d’autre n’a été fait, ni peintures, ni isolation, aucun des travaux pourtant promis par le maire. Aucune remise en état de salles de classe qu’un adjoint au maire, l’an dernier, jugeait » insalubres « » Le lave-vaisselle neuf se justifie sans doute par la venue des élèves de l’école Pigier à la cantine « (Pigier a récupéré la grande salle de la cantine). » Nous avons vraiment le sentiment que tout est fait pour aboutir à la fermeture de cette école ". Dans un an, ou deux ? On prend un pari ?
Création d’une école publique à Rougé
Création d’une école publique à Moisdon