Assistants d’éducation
prévention du dopage
Gaffe, vous êtes fiché
Mobilité
Contre la maladie
Leucodystrophie
Malbââ : écrire pour fabriquer du rêve
C’est non !
Le Conseil d’Administration du lycée Etienne Lenoir à Châteaubriant a refusé de voter son budget prévisionnel. Motif : le Conseil Régional a réduit de moitié les fonds attribués pour les frais de stage, en entreprise, des élèves.
Ecrit le 9 juillet 2003 :
Au lycée Etienne-Lenoir, lors du Conseil d’Administration de juin 2003, les représentants du personnel ont refusé au directeur l’autorisation de recruter des assistants d’éducation, en remplacement des surveillants. Mme BRIOUZE, représentant la mairie, a refusé aussi. « Ai-je bien fait ? » a-t-elle demandé ensuite aux professeurs présents. « Oh oui ! lui ont-ils répondu, mais il n’est pas sûrque la majorité du Conseil Municipal soit d’accord avec vous ! ». C’est dur le métier d’élu.
Ecrit le 15 octobre 2003 :
Les élèves du Lycée professionnel
découchent
Au moins de juin 2003, le Conseil d’Administration du Lycée Etienne Lenoir, de Châteaubriant, a refusé de voter le recrutement des « assistants d’éducation » qui venaient d’être créés, pour remplacer les étudiants qui, jusqu’Ã maintenant, occupaient les postes de Maîtres d’internat et Surveillants d’externat. Ce vote de refus avait pour but de protester contre l’institution de « surveillants au rabais, de par leur statut et leur rémunération ».
Un vote du même type a été fait par le Conseil d’Administration du lycée Guy Môquet et le Rectorat a demandé la tenue de Conseils d’Administration extraordinaires, tout en exerçant des pressions sur les participants.
Au lycée Guy Môquet, il était envisagé de fermer les dortoirs des internes le jeudi soir et de renvoyer les élèves chez eux en les dispensant de cours le vendredi. Sous cette pression, le Conseil d’Administration a voté le recrutement d’assistants d’éducation (11 voix pour, 9 contre).
Une nuit sur quatre
Au lycée Etienne Lenoir, « l’administration ferme alternativement un dortoir sur quatre chaque soir » dénonce la section FCPE des parents d’élèves. De ce fait, les élèves, qui découchent malgré eux, doivent trouver une chambre en ville pour une nuit, ou prendre le car pour rentrer chez eux, « augmentant les dépenses de transports à la charge des familles et accentuant les contraintes familiales. Une fois de plus les familles les plus modestes sont les plus touchées » dit la FCPE
Semaine de prévention du dopage
Dans le cadre du CESC (Comité d’Éducation à la Santé et à la Citoyenneté) qui fonctionne au Lycée Etienne Lenoir à Châteaubriant, une semaine de sensibilisation autour de la lutte contre le dopage est organisée à Châteaubriant du 25 au 28 Janvier 2005.
Pourquoi ?
Ce thème étant traité par plusieurs professeurs en Instruction civique et en Français, il a semblé important que les travaux entrepris au sein du lycée puissent servir à d’autres : à la fois pour valoriser le travail des élèves, et pour sensibiliser un maximum de personnes.
Dans notre société, on prône la performance à tout prix. Le dopage existe à plusieurs niveaux : sportif, professionnel, scolaire ou familial.
Ce n’est pas nouveau : de tout temps les hommes ont utilisé des plantes pour provoquer l’euphorie, la dés-inhibition ou une force physique.
Aujourd’hui, ces substances ne sont plus naturelles et sont détournées de leur objectif qui est de soigner. La recherche de la « forme à 100% » à tout moment incite à la prise de produits « miracles » censés améliorer nos performances.
Peut-on définir le dopage ? où commencent les pratiques dopantes ? Le sport doit-il être le seul domaine « symbole de pureté » ? Peut-on continuer à s’émerveiller d’exploits sportifs aux performances « surnaturelles » ? où en est la lutte contre le dopage, en France et dans le monde ? Voici quelques unes des questions qui pourront animer les débats lors de cette semaine.
Programme de la semaine :
1) EXPOSITION AU MARCHE COUVERT
DATES :25 au 28 janvier 2005
HORAIRES D’OUVERTURE :
– Mardi 25 de 14 à 20 h
– Mercredi 26 : 9 - 13 h et 15 - 18 h
– Jeudi 27 : 9 - 12 h et 14 - 17 h
– Vendredi 28 : 9 - 12 h
Le public sera pris en charge par les élèves de la classe de Terminale BEP Vente Action Marchande du lycée professionnel Etienne Lenoir qui se sont préparés avec M. Harel, Conseiller d’Animation Sportive de la DRDJS.
CONTENU :
Exposition de la Direction Régionale et départementale de la Jeunesse et des Sports :
L’exposition vise à développer la prévention et aborde les aspects historiques et sociaux du dopage, les conséquences sur la santé. Elle propose des alternatives au dopage.
– â–º Des animateurs conférenciers Jeunesse et Sports discuteront avec des petits groupes autour des thèmes abordés dans l’exposition.
– â–º Un point santé sera animé par des médecins et infirmières scolaires avec la présentation du CD-ROM « Trivial prévention Dopage », des informations sur la bonne utilisation des médicaments, sur l’hygiène de vie, ...
– â–º Un coin vidéo avec diffusion d’un film retraçant le parcours d’un sportif dopé et une cassette du Comité de Lutte et de prévention du Dopage, « Et toi, le dopage ».
Ces outils permettront de lancer des débats animés par les élèves
– â–º Le jeu de l’Esprit Sportif : Ce jeu permet de réfléchir sur les dérives du sport en proposant des questions autour des thèmes suivants : santé, respect, violence, dopage et culture du sport.
Exposition de Travaux d’élèves :
les élèves du lycée Lenoir ont étudié le thème du dopage. Ils ont réalisé des affiches, des slogans et des acrostiches qui seront présentés au Marché Couvert .
2) SPECTACLE « CLAIR OBSCUR »
DATE : 27 janvier 2005 à 20 h 45
LIEU : Halle de Béré - Châteaubriant
Spectacle de prévention contre le dopage écrit par Stéphane Tournu-Romain de la Compagnie de théâtre « Le Trimaran ». Il développe des valeurs telles que le respect d’autrui et l’éthique sportive.
Cette compagnie associe les jeunes des sites visités à des acteurs professionnels et des personnalités évoluant autour du sport qui transmettent à travers l’expression théâtrale leur expérience de terrain.
Pendant quatre jours du lundi 24 au jeudi 27 janvier), deux intervenants de la compagnie « Le Trimaran » seront au lycée Etienne Lenoir pour préparer avec les élèves de Terminale BEP Conduite et Services dans le Transport Routier, la représentation du jeudi soir au travers trois ateliers : chant, chorégraphie et jeu dramatique.
Des sportifs présents
à l’exposition :
– Monsieur Patrice Martin, ancien champion de ski nautique (mardi après-midi et jeudi soir)
– Monsieur Romain Thual, champion de Volley, appartenant au club de Saint-Nazaire Volley Ball Atlantique (mercredi de 15 h à 17 h).
– Un représentant de la ligue des Pays de Loire de Voile. Des sportifs du castelbriantais.
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Partenariat : Lycée Etienne Lenoir - CCAS de Châteaubriant - Office Municipal des Sports de Châteaubriant - Direction Régionale et départementale de la Jeunesse et des Sports
Gaffe : vous êtes fichés
Jeudi 11 mars 2005. Le lycée Etienne Lenoir a organisé, pour les élèves de la section chaudronnerie, une rencontre destinée à « rendre facile le passage entre la formation et l’emploi ».
Deux chefs d’entreprises sont là (ACCO et SRVU) ainsi qu’une société d’intérim (MANPOWER). ACCO, 25 salariés, travaille l’acier, l’inox et l’aluminium et a des commandes pour les industries agricoles, alimentaires, navales. SRVU, 25 salariés aussi, travaille également l’acier, l’inox et l’alu, et fait de la maintenance industrielle. 95 % de ses clients sont locaux. L’agence MANPOWER souhaite coordonner les besoins des entreprises et les ressources en personnel, et n’hésite pas à aller visiter les ateliers pour mieux connaître le travail réalisé.
« Un chaudronnier qui sait travailler l’alu, sait aussi travailler l’acier et l’inox. Nous souhaitons avoir des chaudronniers ayant quelques notions de soudure, car les postes sont de plus en plus polyvalents » expliquent les chefs d’entreprises.
Polyvalence
Bon, mais à part ça ?
La section chaudronnerie du lycée Guy Môquet comporte 14 jeunes répartis sur deux ans de formation. « Il nous faut 10 élèves de plus pour l’an prochain si nous voulons ne pas fermer cette formation » dit le Proviseur, Michel COCOTIER.
On entend dire partout que la chaudronnerie est un métier d’avenir, un métier qui recrute. « Nous avons besoin de jeunes dans les entreprises, polyvalents, autonomes. Au début nous les faisons travailler avec un ancien car la formation initiale est seulement un débroussaillage : le métier, on l’apprend toute sa vie » disent les chefs d’entreprise présents. L’un d’eux explique qu’il a commencé lui aussi par un lycée technique et qu’il s’est formé peu à peu. « Même la fabrication en série, qui paraît moins intéressante, a une importance pour la suite car elle permet à l’ouvrier de mieux maîtriser sa technique et de découvrir par lui-même les »tours de main« qu’il mettra à profit plus tard ». En soi c’est rassurant.
Motivation
Il est demandé au salarié beaucoup d’implication personnelle, pas forcément de tout savoir faire, mais de vouloir se perfectionner. « Si vous avez des lacunes, on fera l’effort de les combler si vous avez la motivation » a dit un chef d’entreprise qui a insisté par ailleurs auprès des jeunes : « Ne négligez pas la culture générale, vous en aurez besoin pour évoluer plus tard »
Mais à quelles conditions ? La rencontre, de ce point de vue, a été décevante.
Aucun des jeunes n’a posé de question sur les salaires. Tabou ? On sait hélas que dans la région de Châteaubriant les salariés démarrent au SMIC (pas moyen de faire autrement), et ne montent guère au delà , malgré « la motivation ».
Mais s’il n’y avait que cela ! Le plus grave, c’est l’embauche, ou plutôt la non-embauche. Il a nettement été dit aux jeunes que leur seul avenir était l’intérim « pour plusieurs années », pour remplacer un salarié absent, pour apporter un renfort de personnel, ou pour un pré-recrutement. En somme, un jeune ne peut espérer un contrat CDI que « dans quelques années ». la perspective n’est pas folichonne !
Fichage ?
De plus l’agence d’intérim l’a dit clairement : « nous recueillons des informations sur les salariés que nous plaçons en intérim. Ces informations sont dans leur dossier et les suivent de mission en mission ».
On se demande alors ce qu’il advient du Code du Travail qui stipule que le certificat de travail des salariés ne doit porter aucune appréciation, positive ou négative. On se demande aussi si la loi « informatique et libertés » est bien respectée .........
Bas salaire
Travail précaire sur quelques années.
Non respect du code du travail
L’avenir n’est pas réjouissant.
Et on espère que les jeunes feront preuve de « motivation » ? Il faudrait que la motivation soit réciproque !
Mobilité : pas de mob !
Les chefs d’entreprise ont une conception bien particulière de la mobilité des jeunes : « Il vaut mieux que vous ayez une voiture. La mobylette peut poser des problèmes quand l’horaire de travail impose un déplacement de nuit. Il vous faut être à l’heure au travail, tous les jours. vérifiez bien votre moyen de transport ».
Un tout petit salaire (le SMIC est à 900 euros nets), un travail précaire ... comment fait le jeune, qui a déjà eu bien du mal pour payer le permis, pour acheter une voiture ?
ELA, prends tes baskets et bats toi !
Dictée
La petite faute.
Il était une fois une faute d’orthographe.
Pas une bien grosse
Plutôt une petite
Mais une faute d’orthographe quand même.
Et, chez nous, on ne badine pas avec ce genre de faute. C’est quatre points en moins. Voilà tout. Cinq fautes et c’est zéro.
La petite faute d’orthographe était malheureuse. Malheureuse de provoquer tant de mauvaises notes et de causer autant de chagrin aux enfants. Mais ce qui l’attristait à pleurer, c’est que plus personne ne voulait jouer avec elle. Pas un nom, pas un adjectif, pas un verbe, n’acceptait qu’elle vienne se mêler à eux. Pas le moindre article, la plus infime des conjonctions de coordination. Pousse-toi ! Va-t-en ! On ne veut pas de toi !
Mais pourquoi ? Je suis toute petite.
Peut-être, mais quand tu es là , on ne ressemble plus à rien. On ne veut plus rien dire. Regarde, moi, par exemple. Je m’appelle « basket »... C’est joli comme nom... D’accord, mais imaginons que tu oublies le « s ». Je deviens « baket ».
Est-ce qu’on peut courir avec des « bakets » ? Non.
On peut se laver dans un « baquet », mais pas courir avec. Tu comprends ? C’est important de pouvoir mettre ses baskets et courir derrière la maladie.
La petite faute comprenait.
Les baskets avaient raison.
Elle n’avait pas pensé à tout ça.
Alors, elle s’est excusée et elle est repartie en baissant la tête. Un peu honteuse.
La petite faute était une faute au mot « chromosome ». Le chromosome 11q14.3. Elle espère qu’un jour, quelqu’un viendra l’effacer. La faire disparaître. Elle sait que ce quelqu’un portera des baskets. Des baskets, sans plus jamais de faute d’orthographe.
Promis.
Daniel Picouly,
auteur de « l’enfant léopard »
Prix Renaudot 1999
" Mets tes baskets
et bats la maladie "
Lycée Lenoir - 3 Octobre 2005 - 10 h du matin : tout le lycée participe à l’opération « Mets tes baskets et bats la maladie » qui associe le sport, la santé et la solidarité. C’est une initiative de l’Association Européenne contre les Leucodystrophies (ELA) qui regroupe des familles et des patients qui luttent contre la maladie.
Lundi 3 octobre à 10 heures, tous les élèves sont amenés à faire une dictée de sensibilisation. Des élèves de la classe de 1re BAC Pro Commerce interviennent dans les classes pour lire la dictée à leurs camarades et engager une discussion autour des valeurs de solidarité et de tolérance.
Le projet se poursuivra avec un cross le 22 novembre, pour lequel ils recueilleront des parrainages financiers.
Au préalable, les élèves seront sensibilisés à l’existence des leucodystrophies par des membres de l’association ELA. Tous les dons seront reversés au profit de la recherche médicale contre ces maladies génétiques rares
Les leucodystrophies, c’est quoi ?
Mot d’origine grecque : leukos (blanc), dystrophie (mauvais fonctionnement)
Le terme de leucodystrophie se rapporte à un groupe de maladies d’origine génétique affectant la myéline du système nerveux central.
La myéline constitue la substance blanche du cerveau et de la moelle épinière. Elle enveloppe la fibre nerveuse à la manière de la gaine d’un câble électrique : c’est elle qui permet la bonne conduction des messages nerveux.
En France, les leucodystrophies concernent cent soixante naissances par an (trois par semaine).
Les leucodystrophies paralysent : troubles de la marche, de l’équilibre, perte de la motricité, paralysie totale.
Les leucodystrophies peuvent entraîner progressivement cécité, surdité, perte de la parole, impossibilité de s’alimenter normalement jusqu’Ã un état végétatif irrémédiable.
Il n’existe pour l’instant ni remède efficace, ni traitement définitif.
Chaque année, des milliers d’enfants ou de jeunes adultes sont victimes de maladies de la myéline, soit de maladies génétiques comme les leucodystrophies, soit de maladies comme la sclérose en plaques (qui touche un Français sur 1 000) qui attaque la membrane de façon sélective.
B.P.
Ecrit le 6 janvier 2010
Le timbre de zizou
Zidane timbré !
La Poste s’associe à l’association ELA pour lutter contre les leucodystrophies en éditant un timbre à l’effigie de Zinédine Zidane, parrain de l’association
La planche de 10 timbres est vendue au prix de 9,90 € dont 1 euro reversé à ELA. Disponible dans les bureaux de poste à compter du 11 janvier 2010.
Créée en 1992 par Guy Alba et reconnue d’utilité publique depuis 1996, l’association Européenne contre les Leucodystrophies (ELA) regroupe des familles qui se mobilisent pour vaincre ces maladies génétiques détruisant la myéline (la gaine des nerfs) du système nerveux central (cerveau et moelle épinière).
Lorsque cette gaine est abîmée, le courant ne passe plus et les messages nerveux sont interrompus. Les leucodystrophies paralysent peu à peu toutes les fonctions vitales et conduisent au décès.
Info : http://www.ela-asso.com