Ecrit le 24 avril 2013
Les personnes âgées souhaitent rester dans leur logement le plus longtemps possible. Elles y ont leurs repères, leurs habitudes et leurs souvenirs mais aussi leurs amis et leurs voisins et toutes les structures sociales auxquelles elles tiennent (commerces, associations de retraités, etc). Mais vivre à domicile nécessite accompagnement et prise en charge, parfois complexes.
Cela peut être fait par la famille, ce qui n’est pas simple quand la personne âgée est poly-handicapée : paralysie, alzheimer et autres. Cela exige une attention constante de familles aimantes (et aidantes), avec l’aide de structures spécialisées (soins infirmiers à domicile, ergothérapeute, kiné, orthophoniste, etc).
Quand il n’y a plus de famille proche, il existe de multiples formes d’aide : repas à domicile, accueils de jour, services polyvalents d’aide et de soins à domicile. Mais la personne âgée n’a souvent plus la force d’organiser cette vie autour d’elle, de monter les dossiers, coordonner les différentes interventions. C’est là l’importance d’un service discret et efficace : le CLIC .
Un CLIC c’est un « centre local d’information et de coordination gérontologique ».
La Communauté de Communes du Castelbriantais (sous la Présidence de Martine Buron), avait décidé d’adhérer au projet CLIC , et de proposer un contenu précis d’ici la fin janvier 2001. Mais les élections municipales ont bouleversé les choses. Finalement, le CLIC a ouvert en août 2002 et est actuellement présidé par Bernard Douaud, Conseiller Général.
Hausse de 20 %
Dans son bilan présenté lors de l’assemblée générale du 9 avril 2013, le CLIC du Pays de Châteaubriant constate une augmentation du nombre de personnes âgées accompagnées
- en 2011 : 506 : 54 = 452
- en 2012 : 607 : 153 = 454
Communauté de Communes | en 2011 | en 2012 |
---|---|---|
Com’Com’ Castelbriantais | 324 | 386 |
Com’Com’ Derval | 78 | 80 |
Com’ Com’ Nozay | 87 | 125 |
Autres | 17 | 16 |
En fait les hausses constatées correspondent au nombre de contrats CARSAT (54 en 2011 et 153 en 2012). La CARSAT (caisse de retraite) a en effet missionné le CLIC pour évaluer, à domicile, les besoins des personnes qui demandent à bénéficier d’un Plan d’Actions Personnalisé .
Visites à domicile :
- en 2011 : 245
- en 2012 : 375
Pour une même personne , plusieurs demandes peuvent être formulées. Cela peut être des demandes d’information, d’orientation ; ou des demandes d’évaluation sans prise en charge ; ou des demandes de prise en charge. Ces dernières montrent une hausse très importante :
- 253 demandes de prise en charge en 2011
- 407 demandes de prise en charge en 2012
Complexité
Plusieurs choses peuvent compliquer la prise en charge des personnes : refus d’aide, isolement de la personne âgée (manque de présence familiale) , nécessité de trouver une réponse dans l’urgence, mauvaise coordination des intervenants, pathologies particulières (démence - alcoolisation : dépression), insalubrité / problèmes d’hygiène, voire suspicion de maltraitance .
- 53 cas de ce type en 2011
- 79 cas de ce type en 2012
Le CLIC participe à de nombreuses réunions de coordination, par exemple avec Centre Hospitalier de Châteaubriant, (réflexion sur les sorties d’hospitalisation)
ou avec le pôle PA/PH (Personnes âgées,
personnes handicapées) du Conseil Général. Il a apporté son expertise dans les projets d’hébergement à Treffieux, de prévention du Risque suicidaire (Château-briant). de Création d’un Accueil de jour à
Marsac sur Don. Il a a participé à l’analyse des besoins sociaux (Com’Com’ de Nozay) et à la préparation du PLH (programme local de l’habitat) dans la Com’Com du Castelbriantais.
Enfin il a été co-organisateur de conférences sur le thème « Connaître son corps et prévenir la douleur » et d’actions de prévention organisées par la MSA (Mutualité Sociale Agricole) sur les cantons de Rougé et de St Julien de Vouvantes.
CLIC , 19 Grand Rue à Châteaubriant
Tel : 02 28 04 05 85
Ecrit le 22 mai 2013
Pas de Maïa pour Mamie
Le plan Alzheimer 2008/2012 a trois priorités : accélérer la recherche, changer le regard sur la maladie et améliorer la qualité de vie de la personne malade et de ses proches. La mesure n°4 prévoit le développement des MAIA : Maisons pour l’Autonomie et l’Intégration des malades Alzheimer et plus globalement des personnes âgées en perte d’autonomie, afin que tous les partenaires recensés sur un territoire partagent des référentiels et adoptent des pratiques communes. Une couverture totale du territoire pourrait être effective en 2014.
Le Conseil Général de Loire-Atlantique avait demandé trois MAIA : une sur Nantes et le Vignoble ; la deuxième sur St Nazaire et le Pays de Retz, et la troisième sur Châteaubriant-Ancenis. L’Agence Régionale de Santé a donné son accord pour les deux premières et a invité le CG à renouveler sa demande en 2013 pour la MAIA Châteaubriant-Ancenis.