Ecrit le 20 novembre 2013
Le cheval en ville : quelle belle hippothèse !
Une trentaine de passionnés se sont retrouvés, le 8 novembre à Châteaubriant pour parler du cheval. Le maire de Châteaubriant n’y était pas. Il avait cependant fait dire que le sujet l’intéressait sauf que, en douze ans, s’il s’est beaucoup intéressé à son hippodrome, il n’a pas fait grand chose d’autres à ce sujet (ah si, il a vendu le bel ensemble de Gatines à Issé).
Donc, le cheval en ville, pourquoi pas ? D’autres villes l’ont fait. Selon une enquête commandée par les Haras nationaux, 73 % des Français souhaiteraient revoir des chevaux dans leur ville pour :
- - Rééduquer des personnes handicapées (90 % de personnes favorables à ce projet),
- - Surveiller les parcs et les jardins (82 % de personnes favorables à ce projet),
- - Faire faire des stages à des jeunes pour apprendre la maîtrise de soi et la discipline (80 % de personnes favorables)
- - Faire visiter la ville (79 % de personnes favorables à ce projet),
- - Mettre en place une police montée urbaine (71 % de personnes favorables à ce projet).
Photo : à Niort, collecte des emballages
Environ 70 villes et communes françaises emploient un ou plusieurs chevaux. A Maurienne, il y a un Trottibus, pour le ramassage scolaire. A Grenoble, l’été dernier, le ramassage des corbeilles à papiers dans les espaces verts s’est effectué avec la jument Camomille. Au Mont-St Michel les visiteurs sont amenés au pied du Mont par des maringotes tirées par des chevaux. Le cheval a fait son retour dans les vignes. Le débardage dans les forêts de Loire-Atlantique, l’entretien le long du canal de Nantes à Brest, se fait avec des chevaux. Dans certains parcs enclavés des cités difficiles, l’installation d’une brigade équestre a permis de réduire de 40 % la délinquance. Et ne parlons pas du tourisme à roulotte qui se développe.
« Mais actuellement, les gros chevaux partent à 98 % pour la boucherie » dit un éleveur. « Nous avons du mal à développer l’usage du cheval dans les communes. Il faut montrer que les avantages l’emportent sur les contraintes ». Il faut aussi prévoir les formations nécessaires : le CERRTA s’en occupe.
Il faut encore aménager les chemins pour permettre le passage des chevaux « avec des barrières partout, ce n’est plus possible »