Ecrit le .... date à rechercher - 2000 ?
médiathèque : on accélère
Le projet médiathèque, piloté de main de maître par une commission autour d’Emile Marion, maire de Moisdon, vient de recevoir un coup d’accélérateur. Cela fait deux ans que la commission travaille, et envisage une construction du côté du théâtre de Verre à Châteaubriant. Et voilà qu’en juin 2000 s’est présentée l’opportunité « Monoprix » : le magasin ayant fermé en centre ville, les élus de la Communauté de Communes du Castelbriantais se sont demandé si cet emplacement ne conviendrait pas mieux. Un programmiste a alors été chargé d’établir les coûts :
-d’une construction neuve
-de l’utilisation de Monoprix.
Prix :
Vu l’urgence, car le propriétaire est pressé de vendre avant la fin de l’année 2000, le programmiste a rendu ses premières conclusions.
– Construction neuve : 45 MF
– Monoprix : 38 MF
La réutilisation de Monoprix est donc financièrement plus intéressante. Restait à savoir si, techniquement les choses étaient possibles. Voici donc ce qui a été expliqué aux élus :
Surfaces :
Le bâtiment Monoprix offre en tout 4800 m2, alors que 3200 m2 sont suffisants. La surface disponible permet donc une extension future si besoin est.
Intégration urbaine :
Le bâtiment possède trois façades urbaines, qu’il faudra refaire de façon plus moderne, ce qui permettra à la médiathèque d’avoir un rôle de vitrine.
La configuration des lieux laissera la possibilité de créer une galerie interne, reliant la place St Nicolas à la Rue de Couë ré. Ainsi la médiathèque ne sera pas fermée par une porte mais pourra offrir un lieu de promenade abritée pour les flâneurs.
Structure :
La structure du bâtiment est bonne, et la construction actuelle permet de réaliser des cloisonnements à la demande, d’installer des salles de dimensions variées. Il sera cependant nécessaire de refaire toute l’électricité, et la ventilation, et aussi la toiture surtout si l’on doit y faire des percements pour éclairer le dernier étage.
médiathèque : Sur trois niveaux
Au rez de chaussée de l’ex-Monoprix pourraient se trouver les activités les plus « turbulentes » (ouvertes largement au public) : accueil, expositions, discothèque, actualités (dernières acquisitions par exemple). Il resterait de la place pour l’implantation de commerçants.
Le premier étage pourrait être destiné à la lecture, côté adultes et côté enfants. L’existence de deux façades, l’une sur la place St Nicolas, l’autre sur la rue de la Coquerie, pourra faire que « chacun chez soi, et tous ensemble ». Il pourra y avoir aussi une salle de conférence et un auditorium.
Au second étage, moins haut de plafond, se trouveraient le fonds ancien, et les bureaux, et des espaces non affectés pour l’instant, qui pourraient servir par exemple à la coordination des différents points du réseau médiathèque. Rappelons en effet que la médiathèque ne sera que le centre d’un dispositif comportant trois bibliothèques tête de réseau (Moisdon, Nozay et Derval), quatorze bibliothèques relais, quatorze points-lecture, tous ces éléments étant reliés par internet avec la médiathèque centrale.
Enfin, le sous-sol, en excellent état, pourra recevoir les réserves de la médiathèque, et les locaux techniques (chaufferie, climatisation).
Avant la fin de l’année
Malgré les réticences du maire de Rougé et les réserves du maire de St Aubin des Châteaux, les délégués de la Communauté de Communes du Castelbriantais ont voté à l’unanimité l’acquisition de l’ancien Monoprix. Le propriétaire en voulait 4 millions de francs, il l’a laissé à 3 millions de francs à condition d’être payé avant la fin de l’année, ce qui a obligé la C.C.C. à faire un emprunt de 1,8 MF.
Tout ceci est un sacré pari sur l’avenir car, pour l’instant, les autres communautés de communes du Pays de Châteaubriant n’ont pas formellement donné leur accord et attendront sans doute les prochaines municipales pour le faire. Malgré tout, elles suivent le dossier et la CC de Derval a confirmé, par écrit, son intérêt.
Une inquiétude cependant : combien ça va coûter ? Nous avons dit 38 millions de francs environ (acquisition, travaux, mobilier, etc), mais on peut s’attendre à 80 % de subventions venant de l’Etat (40 % des travaux), du Conseil Général (1 MF) et des fonds européens. Quant au coût de fonctionnement, il est estimé environ à 83 F par habitant ce qui correspond à la moyenne nationale qui est de 90 F par habitant.
Qu’est-ce qu’une médiathèque ?
Ce n’est pas une bibliothèque,
_ où il n’y a que des livres
_ Ni une ludothèque
_ où il n’y a que des jeux
_ Ni une discothèque
_ qui n’offre que des disques
_ Ni une artothèque,
_ consacrée aux œuvres d’art
_ Ni une cinémathèque,
_ qui propose des films (cinéma)
_ Ni une vidéothèque,
_ réservée au films vidéos
Une médiathèque, c’est presque tout ça à la fois. On pourra y consulter et emprunter des livres, des disques, des films vidéo, des CD-ROM, des DVD et tout et tout. On pourra y entendre des conférences, ou des mini-concerts, ou des lectures publiques. Bref, c’est un ensemble consacré à tout ce qui existe comme moyens de communication culturelle
Ecrit le 19 septembre 2000
médiathèque
Le projet « médiathèque » suit son cours. Un programmiste a été choisi, le cabinet Aubry-Guiguet, celui qui a déjà travaillé sur le théâtre de Verre. Il doit préciser plein de choses : les surfaces nécessaires, les équipements (compte-tenu de ceux qui existent), les éclairages (artificiels et naturels), « les ambiances thermiques et acoustiques », les coûts de fonctionnement, compte tenu des personnels déjà en place. Plein de choses compliquées qu’il faut évaluer avant pour ne pas avoir de mauvaises surprises après.Cette étude devra prendre en compte :
-ou bien la construction d’un bâtiment neuf
-ou bien l’implantation de la médiathèque dans le bâtiment abandonné par Monoprix dans le centre-ville de Châteaubriant
Ce dernier bâtiment a été examiné par des architectes et un représentant de la DRAC (Direction régionale des affaires culturelles) qui ont considéré, unanimement, qu’il serait tout à fait intéressant en ses premier et second étages, ce qui laisserait le rez de chaussée pour des commerces. Reste à prendre en compte des questions d’accessibilité et de parking.
Ah ! si on pouvait faire traîner ...
Le maire de Rougé, s’est inquiété de la participation des trois autres communautés de communes (Derval, Nozay, Est-castelbriantais) et s’est demandé s’il ne valait pas mieux attendre leur accord formel. Mais attendre ... c’est attendre que les élections municipales se passent, c’est attendre que le propriétaire de Monoprix se lasse, c’est tenter de faire capoter le projet dans l’immédiat. Il y en a comme ça qui cherchent à bloquer tout ce qui peut faire avancer la région castelbriantaise .
« En faisant travailler tout de suite un programmiste, qui doit rendre son rapport d’ici deux mois, nous faisons une avance d’intelligence et de dynamisme pour le pays de Châteaubriant » a dit Martine Buron qui a été autorisée, par le conseil communautaire, à prendre une option sur le bâtiment de Monoprix en fonction des premiers résultats de l’étude.
Ecrit en décembre 2000 :
La médiathèque
Le projet médiathèque, sur lequel une commission a travaillé pendant plus de 2 ans, a commencé à prendre corps à Fercé, le jeudi 7 décembre 2000, quand la Communauté de Communes du Castelbriantais a décidé d’acheter le bâtiment Monoprix. Un programmiste (M. Guigé) a travaillé sur ce projet et montré que la structure du bâtiment est saine, et que la présence de trois façades urbaines peut donner à la médiathèque un rôle d’animation du centre-ville. Il a présenté un projet de répartition des surfaces existantes. Cela a coûté 300 000 F
Les élections de mars 2001 ont retardé les choses de 8 mois, puisque ce n’est que le 27 novembre 2001 que la Communauté de Communes du Castelbriantais a décidé de signer une convention avec la SELA (société d’équipement de la Loire-Atlantique) ( coût 85 000 F) et de faire appel à un autre programmiste (225 000 F). Cela augmente donc le coût des études de 310 000 F.
« Monoprix contiendra d’abord la médiathèque, avec toute la place nécessaire » a dit Emile Marion, maire de Moisdon, qui tient fort à ce projet. Mais y aura-t-il, comme prévu au départ, une salle de conférence ? Un auditorium ? Rien n’est moins sûrcar il y a d’autres demandes pour la Maison de département (qui souhaitera sans doute avoir une vitrine sur la place St Nicolas), les bureaux de la Communauté de Communes, des espaces commerciaux etc.
On a même parlé d’un local jeunes et pourquoi pas d’un Mac’Do et d’un bowling. Il va être difficile de concilier des objectifs si différents !
La SELA dispose d’un délai de 9 mois pour exécuter sa mission et arbitrer entre des demandes qui peuvent être contradictoires. Le programmiste dispose d’un délai de 3 mois (compris sans doute dans les 9 mois). La médiathèque, c’est pas pour tout de suite !. L’animation du centre ville non plus.
(écrit le 16 septembre 2002) :
médiathèque
Jeudi 12 septembre 2002 a eu lieu le jury de choix des architectes autorisés à proposer un projet architectural pour la transformation du Monoprix de Châteaubriant en médiathèque. Une quarantaine de dossiers présentés. Aucun architecte castelbriantais n’a été retenu.
(écrit le 8 octobre 2003)
médiathèque
Lors du Conseil Communautaire du 30 septembre 2003, il a été question de l’avant-projet détaillé de la médiathèque. La demande de permis de construire devrait être déposée prochainement, l’appel d’offres devrait être lancé en novembre, les travaux pourraient commencer en début d’année 2004, pour une durée de 19 mois. coût estimatif des travaux : 5 121 672 € avec, paraît-il, 80 % de subvention. (c’est pas les chiffres qui ont été donnés au Conseil Communautaire du 9 juillet 2002. Comment voulez-vous qu’on s’y retrouve ?)
Au rez de chaussée il y aura bien une galerie qui ouvrira à la fois sur la place St Nicolas et sur la rue de Couë ré. Le cybercentre et la Maison du département ouvriront sur la place St Nicolas. La médiathèque ouvrira dans la galerie, ainsi qu’une salle polyvalente. Du côté de la rue de la Coquerie, il n’y aura qu’une sortie de secours.
Au sous-sol, où sera conservé le fonds ancien, et où se trouvera une salle de conférence pour 50 personnes, tous les murs seront doublés avec ventilation forcée pour éviter toute humidité.
Au premier étage se trouvera la médiathèque, avec espace adulte, espace jeunesse et espace musique.
végétalisé
Au second étage se trouveront l’administration de la médiathèque et les bureaux liés à la Maison du département. Le troisième niveau sera consacré à la Maison du département et un quatrième niveau comprendra la chaufferie, le système de ventilation et une salle de réunion pour la maison de département.
Pour cacher les gaines et toitures du quatrième étage, le toit en terrasse du 3e étage sera végétalisé. Sur la demande de M. Flatet, l’architecte a précisé qu’il s’agira de petites plantes comme celles qu’on trouve habituellement sur les vieilles murailles. (voir plus bas au 6 mai 2004)
Ecrit le 16 novembre 2003
médiathèque et points lecture
La Communauté de Communes du Castelbriantais poursuit son étude sur la future « médiathèque » ou plus exactement sur un « réseau médiathèque ». Une cellule technique, élargie aux autres communautés de communes, associée au Conseil Général et au Conseil Régional, a permis de dégager des orientations :
une médiathèque centrale
trois bibliothèques têtes de réseau
quatorze bibliothèques relais
quatorze points-lecture
La médiathèque centrale s’étendrait sur 1800 m2 à Châteaubriant. Elle regrouperait tous les services possibles et serait l’équipement ressource
Les Bibliothèques têtes de réseau auraient vocation d’animation communautaire. S’étendant sur 180 à 350 m2, elles seraient implantées à Nozay, Derval et Moisdon-la-Rivière, offrant un service multimédia, un centre de service vidéo-documentation et un espace animation.
Les 14 bibliothèques-relais (communes de plus de 800 habitants), disposeraient d’équipements de 70 à 200 m2 à vocation d’animation communale. Elles bénéficieraient d’un budget d’acquisition et d’un dépôt de la « Bibliothèque départementale de Prêts »
Enfin 14 points-lectures seraient implantés dans les communes de moins de 800 habitants, sur 35 à 70 m2.
La réalisation de cet ensemble pourra s’étaler sur une période de 5 ans. coût global d’investissement : 37,4 millions de francs.
La bibliothèque de Moisdon la Rivière
Un livre s’est ouvert, vendredi 5 novembre à Moisdon-la-Rivière. Un vieux bâtiment de caractère y a retrouvé une nouvelle jeunesse. L’architecte Xavier ménard a gardé toute la structure du bâtiment, les ouvertures vers les jardins, les vieilles poutres de l’étage, pour aménager un lieu-ressource pour les adultes et pour les jeunes. Quand on arrive au bourg de Moisdon, c’est la première chose que l’on remarque : une grande porte en bois qui s’ouvre ... comme les pages d’un livre.
La bibliothèque, appelée à devenir tête de réseau du futur « plan médiathèque » de la région de Châteaubriant, est équipée d’une mezzanine pour les plus jeunes, d’étagères en bois clair et acier et de deux micro-ordinateurs dont l’un est destiné au public. L’ensemble est agréable et reposant .... mais ne sera-t-il pas trop petit à terme ?
Sous l’impulsion de son maire, Emile Marion, le bourg de Moisdon prend de plus en plus d’allure. Après la restauration de la maison en pan de bois qui sert de Maison de la sécurité Sociale, après la réfection totale de la mairie, c’est le pourtour de l’église qui a été aménagé, avec des dalles rosées qui égaient le schiste bleu et noir des baies et des murs. Touche d’originalité : le nom des rues est indiqué sur des palis de schiste fichés dans le sol. Quand le ravalement des dernières maisons aura été effectué, le bourg gris et triste d’autrefois offrira aux visiteurs son visage le plus riant.
Ecrit le 17 décembre 2003 :
La demande de permis de construire pour l’ensemble Cyber-centre, médiathèque, Maison de département, a été déposée le 6 octobre 2003. Le délai d’instruction expire le 6 janvier 2004
(ndlr : les premiers éléments de travaux sont arrivés sur le site le 2 juin 2004)
Ecrit en mai 2004 :
Des pierres dans le jardin
Il avait été prévu, sur le toit de la future médiathèque de Châteaubriant, un traitement « végétalisé », avec des plantes habituées à supporter la chaleur et le froid sur les vieilles murailles. Apparemment les choses ont changé car, selon un appel d’offres lancé le 6 mai 2004, il est prévu une « protection gravillons ».