Ecrit le 7 juin 2017
Missions locales : nouveau coup dur !
Lors de la Commission permanente du Conseil Régional vendredi 19 mai 2017, Bruno Retailleau a décidé de baisser de 360 000 € la subvention aux 21 missions locales des Pays de Loire. c’est un nouveau coup dur pour les jeunes alors que la Région devrait être aux avant-postes dans l’orientation des jeunes, notamment par le Service Public Régional de l’Orientation (S.P.R.O.) et, plus généralement, sur les politiques de l’emploi.
Ces baisses de budgets avaient déjà été dénoncées par le président de l’Union Régionale des Missions Locales, gérard Barrier, par courrier du 13 décembre 2016. Ce courrier n’a manifestement pas trouvé d’écho auprès des élus majoritaires qui confirment cette décision par des baisses considérables comme par exemple :
– 12,73% pour la mission locale de Nantes métropole ;
– 13% pour la mission locale du Saumurois ;
– 14% pour la mission locale de la Prequ’île Guérandaise.
Pourtant, chaque année, plus de 65 000 jeunes poussent les portes des missions locales pour obtenir un accompagnement et un suivi. La majorité n’a donc pas conscience qu’en baissant ces subventions, elle va mettre les structures en difficulté alors qu’elles ont un rôle essentiel dans l’insertion des jeunes !
Pourtant, il s’agit d’une compétence régionale déléguée aux missions locales. La Région se coupe donc elle-même un bras et renonce à remplir ses missions et devoirs auprès des jeunes.
En définitive, la Région fait l’impasse sur un enjeu essentiel : la lutte contre le chômage des jeunes et l’accompagnement des jeunes dans l’emploi et dans leur orientation. Après la suppression du financement pour 6 720 demandeurs d’emploi, Bruno Retailleau s’attaque à l’emploi et à l’orientation des jeunes. c’est désormais la triste réalité que connaissent de nombreux Ligériens en Pays de Loire !
Signé : Violaine Lucas et Jean-Claude Charrier, Conseillers régionaux.
Bourse régionale au mérite : 500 € de moins
La majorité régionale a voté, lors de la Commission permanente du vendredi 19 mai, une modification profonde de la bourse régionale au mérite qu’elle avait pourtant elle-même mise en place l’année dernière. Ce dispositif visait à accorder 900 € aux boursiers décrochant une mention « très bien » au baccalauréat.
Bruno Retailleau et sa majorité ont décidé de raboter de 500 € cette aide aux boursiers mention très bien (qui recevront dorénavant 400 €) mais dans le même temps d’accorder 200 € aux élèves non boursiers décrochant une mention très bien au baccalauréat.
Cette décision est incompréhensible car ce n’est pas avec de telles sommes que les jeunes pourront poursuivre leurs études. En effet, la somme de 400 € est dérisoire au regard des besoins qu’ils peuvent avoir pour financer leurs études.
Nous désapprouvons ce choix politique qui consiste à donner de l’argent public à des jeunes qui n’en ont pas forcément besoin, au détriment des boursiers. Drôle de conception du « mérite » !
c’est en outre un reniement de l’engagement de campagne de Bruno Retailleau. Ce dernier indiquait en effet dans son programme électoral : « pour les bacheliers aux revenus modestes ayant obtenu une mention Très Bien, nous créerons une bourse au mérite régionale qui permettra de combler le manque à gagner à la suite de la décision du Gouvernement de diviser par deux le montant de la bourse au mérite ». Bruno Retailleau n’aura donc tenu sa promesse qu’une seule année !
Signé : Maï Haeffelin et Aykel Garbaa
Conseillers régionaux
Attaque sur le planning familial !
La majorité régionale emmenée par Bruno Retailleau a supprimé la moitié de la subvention du planning familial par rapport à 2015. Alors que cette structure bénéficiait, il y a deux ans, d’une subvention de 92 655 €, la Région ne lui versera plus cette année que 40 000 €, soit une diminution de plus de 56%.
Derrière les chiffres, ce sont des actions concrètes qui seront impactées puisque la Région coupe son soutien à l’ensemble des permanences du planning familial en milieu rural et périurbain. Ce travail est pourtant essentiel pour permettre à tous les jeunes d’accéder à l’information et au conseil en matière de santé sexuelle.
Le planning familial n’est pas le seul touché. Par rapport à 2015, Solidarité Sida perd 9000 € (-37%) et l’association Santé-Info-Solidarité (SIS Animation) subit une coupe de près de 29 000 € (-38%).
Les conséquences sont nombreuses pour ces associations. Pour Solidarité Sida, seules quatre après-midi zapping pourront être organisées au lieu de cinq. Ces après-midis portent sur la prévention des risques liés à la sexualité et réunissent chacune 200 à 300 lycéens et apprentis.
Pour SIS Animation, le tiers des interventions collectives dans les lycées en CFA sur la « vie sexuelle et affective » est supprimé, tout comme le quart des projets accompagnés dans ces établissements.
Ces décisions fragilisent de façon inadmissible l’action menée en faveur de l’égalité femme/homme. Elles sont une faute grave en matière de santé des jeunes et de prévention. Elles traduisent les orientations rétrogrades de la majorité de droite que dirige le président du Conseil régional.
Enfin, la coupe dans la subvention du planning familial est aussi un nouveau reniement des engagements pris par Bruno Retailleau lors de la campagne des régionales. Lors du débat organisé par France 3, ce dernier avait assuré au sujet de la subvention du planning familial : « je la maintiendrai » Une différence criante entre les paroles et les actes !
Signé : Emmanuelle Bouchaud et Thierry Violland, Conseillers régionaux
Ecrit le 7 juin 2017
L’état des rues
Lors des réunions de secteur, le maire A. Hunault n’a cessé d’attaquer le Conseil départemental au sujet de l’état des routes départementales à Châteaubriant.
Le département a réagi en disant : " Les routes départementales à Châteaubriant représentent 11,26 km sur les 1 385 km du département soit 0,8 %. Or le département consacre un budget deux fois plus important pour l’entretien courant des sections situées en agglomération de Châteaubriant que pour les chaussées des routes départementales hors agglomération.
l’an dernier, il a ainsi affecté à la rue des Anciens combattants 1/5e du budget destiné à l’entretien des 175 km de routes départementales situées dans les 57 agglomérations de la délégation de Châteaubriant.
Quand une commune envisage de réaménager l’espace public, le département en profite pour renouveler complètement le revêtement d’une route départementale. A Châteaubriant, le département avait notamment donné son feu vert pour de telles interventions dans la rue des Tanneurs (en 2012) et au carrefour entre la rue du faubourg de Béré et la rue Annie Gautier Grosdoy (projet de giratoire en 2009). Mais la municipalité ne les a finalement pas mises en œuvre.
Cette année, le département participera au revêtement de chaussée du futur giratoire de la rue du président Kennedy (RD 35) et de la rue Charles Lindbergh dans ce cadre.
A l’échelle de la délégation Châteaubriant, il consacre près d’un tiers de son budget d’investissement routier aux renouvellements de surface de chaussée en accompagnement d’aménagements communaux des espaces publics ".