Ecrit le 15 avril 2009
La police veut vous parler !
Les citoyens doutent les Sous-préfets sont envoyés au charbon pour tenir des « Forums de la sécurité Intérieure » sur le thème : « Vos libertés, votre sécurité, parlons-en ensemble »
c’est une opération nationale, massive, et Mme Alliot-Marie (MAM pour les intimes) dit que : « Les membres des forces de sécurité expliqueront leurs objectifs, leurs méthodes, leurs actions. Ils répondront aux interrogations, lèveront les incompréhensions sur leur métier, leurs contraintes, leurs attitudes. Ils échangeront sur les attentes, les craintes éventuelles, les espoirs, les besoins des Français. Ils écouteront les propositions ».
Ces forums ouverts au public auront lieu à St Herblain, Guérande, Machecoul, St Nazaire, Basse Goulaine, Pontchâteau, Orvault, Ancenis, Ligné, Carquefou, Nort sur Erdre, Guémené Penfao et à Châteaubriant (jeudi 23 avril 19 h au théâtre de Verre). On n’aura jamais tant vu les Sous-préfets à la rencontre des populations !
Pour en savoir plus :
http://www.voslibertesvotresecurite.interieur.gouv.fr
Parler avant de cogner ?
Pour une fois que la police veut parler avant de cogner ... va falloir y aller. A moins que nous ne soyons barrés à l’entrée, comme au mitinge avec F.Fillon le 23 janvier !
Car nous, les forces « de l’ordre » on les a vues lors de la visite de F. Fillon à Châteaubriant ! On a vu la façon dont les citoyens étaient filtrés, filmés, observés par hélicoptère ! Et, à ce propos, il est évident que les forces « de l’ordre » ont tout fait pour qu’un quartier populaire de Strasbourg soit livré à une bande de casseurs encagoulés qui cachaient peut-être des policiers ! On ne sait jamais à notre époque !
Strasbourg
Un journaliste raconte son « aventure » auprès d’une dizaine de jeunes, bien calmes, en dehors d’une manifestation, qui se font contrôler par des « cows-boys ». Et puis la police intervient pour empêcher le journaliste de filmer la scène.
« C’est l’illustration parfaite de la banalisation de l’abus de pouvoir. ». Hugo Hayat, journaliste reporter d’images, n’en revient toujours pas. « Avec un autre pigiste de l’agence Moas Presse, j’interviewais des lycéens, dans le quartier du Neuhof, à cinq minutes du village autonome, quand la police a débarqué pour un contrôle », raconte le journaliste.
« Le commissaire a alors pris la caméra de mon confrère puis s’est précipité sur moi. » Sur les images, on voit la caméra piquer vers le sol et on entend le journaliste protester. « Ils m’ont fait une clé de bras pour que je pose la caméra. » Hugo Hayat montre alors son badge d’accréditation et sa carte de presse. Le badge n’est pas conforme selon le commissaire. « C’est complètement faux, c’était le bon badge », assure le journaliste.
« J’ai appelé un collègue et je lui ai dit d’alerter des agences de presse comme Reuters. Du coup, les policiers se sont un peu calmés et j’ai pu récupérer ma caméra. » Le journaliste a contacté l’association Reporters sans frontières et envisage de porter plainte. « Ce que je dénonce, c’est l’entrave à la liberté de la presse. »
Source : http://www.liberation.fr/societe/0601803-otan-la-police-m-a-confisque-ma-carte-de-presse
Le forum de Châteaubriant - compte-rendu : libertés, une seule fois !