Ecrit le 25 avril 2018
Projet Daphne
Libération.fr du 18/04 : Le 16 octobre, quelques minutes après que la journaliste maltaise, Daphne Caruana Galizia, quitte le domicile familial, son fils entend une explosion. Rapidement, il comprend que sa mère a été assassinée. Une bombe a été posée sous sa voiture. Depuis la mort de cette journaliste indépendante, certains de ses confrères se sont engagés à poursuivre ses enquêtes. c’est le but du « Projet Daphne » lancé par Forbidden Stories.
Daphne Caruana Galizia, 54 ans, était à la fois la journaliste la plus célèbre et la plus controversée de Malte. Éditorialiste politique dans les années 90, elle tient ensuite un blog lu par des milliers de Maltais.Clairement opposée au Parti travailliste et au Premier ministre de Malte, sur lesquels elle enquêtait régulièrement, elle n’était pas pour autant tendre avec son adversaire, le Parti nationaliste. Avant sa mort, la journaliste travaillait sur la corruption et le blanchiment d’argent à La Valette, la capitale de Malte, ses sujets de prédilection. Elle avait notamment collaboré avec le Consortium international de journalistes d’investigation sur les Panama papers.
Depuis son décès, c’est un autre consortium journalistique qui a pris le relais de ses enquêtes. c’est la mission que s’est fixée Forbidden Stories. Il s’agit « d’adresser un message fort aux ennemis de la presse, en disant que ça ne servira à rien de s’en prendre à un journaliste parce que, derrière, il y a 10, 20, 30 journalistes qui sont prêts à prendre le relais. »
En envoyant leurs documents sur cette plateforme, des journalistes s’assurent que leur enquête ne disparaîtra pas s’il leur arrive quelque chose. Les premières publications de la fondation concernaient le narcotrafic au Mexique, après l’assassinat de Cecilio Pineda (mars 2017) puis de Javier Valdez (mai 2017).
Un groupe de 45 journalistes de 18 médias différents a enquêté pendant cinq mois sur la mort de Daphne Caruana Galizia et les documents qu’elle avait laissés derrière elle. Le Monde, France 2 ainsi que Radio France représentent la France dans ce consortium qui souhaite mettre en avant le journalisme collaboratif.
Toute la semaine, ils vont dévoiler le résultat de leur travail. Les articles déjà publiés concernent les circonstances de la mort de Daphne Caruana Galizia. Son mari et ses fils témoignent des pressions que la journaliste subissait peu de temps avant sa mort dans une vidéo publiée par le Guardia. La liste des personnes susceptibles de vouloir sa mort est longue : du Premier ministre maltais, Joseph Muscat, au ministre de l’Economie, Chris Cardona, pointé du doigt par les proches de la journaliste.
l’autre volet de l’enquête de Forbidden Stories s’intéressera à la corruption maltaise. Une impressionnante quantité de fichiers, 680 000 en tout, avaient été récoltée par Daphne Caruana Galizia dans les derniers mois de sa vie. « Projet Daphne » va exposer « les dangers que la corruption de la politique maltaise ainsi que le blanchiment d’argent présumé font peser pour la loi et l’ordre en Europe ».
Pourboire de 2000 dollars
Le figaro.fr du 17/04 : Quel pourboire laisser dans un restaurant ? Pour la plupart des Américains, un bon tip atteint 20% de l’addition au maximum. Visiblement satisfait du service, un client du restaurant Boka a payé une addition de 769 dollars à laquelle il a ajouté 2000 dollars de pourboire. Situé à Chicago, l’établissement compte une étoile au Guide Michelin. Il se décrit comme un restaurant haut de gamme qui sert de la nourriture américaine de saison.
Mike nous a dit : « C’est vraiment le meilleur service et le meilleur repas que j’aie jamais eu » , raconte le restaurateur sur le réseau social Instagram, où l’on voit le personnel entourant le généreux donateur anonyme. « Il a donné un pourboire de 300 dollars pour son repas de 769 dollars, puis a fait le tour de la cuisine et a donné 100 dollars à chacun des dix-sept membres du personnel de cuisine ».
Ça va flasher fort !
Latribune.fr du 20/04 : Les amendes, retrait de permis, de points pour excès de vitesse vont pleuvoir. Après expérimentation, la sécurité routière concrétise l’externalisation des voitures-radars concédées au privé. Les premières voitures privées équipées de radars commenceront le 26 avril dans l’Eure à flasher les automobilistes en excès de vitesse, un dispositif qui sera étendu à toute la France métropolitaine d’ici à 2020.
A partir de 2019 et jusqu’en 2020, le dispositif sera déployé sur toute la France métropolitaine, avec « l’objectif d’avoir 383 véhicules opérationnels ». Actuellement affectées aux gendarmes et aux policiers, ces voitures vont progressivement être transférées au privé, même si elles resteront propriété de l’État.
Cette externalisation avait fait l’objet de vives critiques, notamment par l’association 40 millions d’automobilistes qui estimait que cette « privatisation des radars embarqués » n’avait « d’autre but que de générer d’importants revenus pour l’État ».
Pour le site de la sécurité routière : Ces radars sont conçus pour cibler les conducteurs responsables de grand excès de vitesse. Seront flashés les véhicules roulant à partir de 146 km/h sur autoroute, 124 km/h sur une voie express, 102 km/h sur une route nationale ou départementale ou 61 km/h en agglomération."
Fonction cachée
Presse-Citron.net du 19/04 : C’était une décision attendue. Apple vient de supprimer de son magasin d’applications « Calculator% ». Pourquoi supprimer une calculatrice ? Sans doute parce qu’elle ne servait pas vraiment à ça. C’était l’excuse qui permettait aux jeunes, en écrivant un simple code au lieu d’une équation complexe, d’accéder à un dossier caché.
l’application était particulièrement appréciée des jeunes adolescents. Ils s’en servaient pour dissimuler à leurs parents, des contenus pour que ceux-ci ne puissent pas les découvrir. Au choix photos intimes, échanges coquins ou autres. Cette application n’était bien sûrpas la seule du genre sur l’app Store. Apple semble avoir fait un ménage général.
Il était temps ! En effet, Apple ne vient pas vraiment de découvrir le pot aux roses. Cela fait désormais près de 3 ans que le concept était connu. Tout a commencé en septembre 2015. Dans une vidéo devenue à l’époque virale, une avocate américaine tirait la sonnette d’alarme. Sa vidéo expliquait aux parents comment l’utilisaient potentiellement leurs enfants. Des tutoriels faciles à trouver permettaient ensuite aux parents de faire le tri. Mais le faisaient-ils ?
Linux sous le capot
ZDnet du 12/08 : BMW, Chevrolet, Honda, Mercedes et Tesla ont toutes une chose en commun en plus de faire des voitures : leurs véhicules fonctionnent tous sous Linux. En effet Linux et les logiciels libres sont assez souples pour fournir une pile logicielle complète à n’importe quel matériel, que ce soit un supercalculateur, un smartphone ou une voiture.
Et les voitures ne sont pas seules à fonctionner sous Linux. Lyft, le service de covoiturage, « fait tourner Ubuntu depuis le premier jour, du serveur au poste de travail en passant par le cloud » souligne Kirkland. La société utilise également Ubuntu au sein de son équipe voiture autonome.
Linus Torvalds a dit un jour : « Si Microsoft fait des applications pour Linux, cela signifie que j’ai gagné. » Il a gagné.