Ecrit le 11 juillet 2018
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l’action publique, qu’elle soit associative ou politique, est une chose bien difficile. Les responsables font souvent de leur mieux, sauf quelquefois quand ils arrivent au désenchantement voire à l’épuisement. Alors, quand on fait de son mieux, il est désagréable d’avoir, en face, quelqu’un qui pose des questions ou fait des suggestions. c’est ce qui se passe au Conseil Municipal de Châteaubriant.
La majorité fait de son mieux, c’est sûr, mais a-t-elle toutes les bonnes idées ? A-t-elle toujours raison ? Elle voudrait le croire et souhaite qu’on le lui dise. Alors, toute question d’un des deux groupes minoritaires, dérange. Alors le maire contre-attaque : « vous me décevez ». On est dans le domaine de l’affectif. Et la première adjointe, avec des trémolos dans la voix, exprime son besoin de reconnaissance. On est encore dans le domaine de l’affectif.
Or donc, il y avait Conseil Municipal le 4 juillet 2018, le premier depuis le 12 avril, alors, forcément, il y avait de nombreux points à l’ordre du jour. L’ensemble des documents pèse 900 g.
cœur de ville
Le programme « cœur de ville » déjà présenté à la Com’Com’ le 28 juin dernier a été voté par le Conseil Municipal. Le document d’accompagnement récapitule tout ce qui a déjà été fait, en remontant parfois assez loin : y compris 1900 places de stationnement en centre-ville ce qui faisait d’ailleurs la gloire de l’ancien maire Xavier Hunault (père du maire actuel) avant 1989 : y compris une présentation enjolivée des choses : « renforcement d’un service de transport en commun reliant le centre-ville aux quartiers résidentiels ». Dans ce genre d’opération, tout est dans la présentation des documents. Avec des choses marrantes : l’article 2 du projet de convention a dû être récrit pour que les partenaires aient tous à peu près le même nombre de lignes !
Le programme vise dans sa globalité à accompagner les collectivités territoriales dans leur projet de territoire :
– préparer la transition énergétique et écologique,
– repenser la densité urbaine, les formes de mobilité,
– accroître leur attractivité en mettant en valeur les atouts, innovations et pépites locales,
– repenser les complémentarités et coopérations entre le centre et la périphérie mais aussi les liens avec les territoires ruraux et les grandes agglomérations, etc.
Quatre enjeux ont été définis par le gouvernement : le logement en centre-ville, le tissu commercial et économique, la qualité de vie et la vie locale.
Bernard Gaudin, pour La Voie Citoyenne, s’est réjoui de ce programme et de la bonne tenue de la réunion publique du 13 juin dernier. En ce qui concerne les premières actions à engager, il rappelle que les participants souhaitent redonner au Marché Couvert une fonction de marché, par exemple pour des producteurs locaux. Il regrette aussi l’absence d’une « action mature » autour du logement : « la ville a des immeubles notamment l’ancien CCAS , l’immeuble près du théâtre de Verre, il faudrait engager une réflexion sur leur valorisation en partie pour l’habitat ».
Valérie Hamon, pour Châteaubriant au cœur, suggère d’éduquer les citoyens pour qu’ils fassent leurs achats en centre-ville et pas en zone ou sur internet. Le maire répond qu’il a préféré aider l’entreprise Ville et Shopping pour qu’elle fournisse un site internet aux commerçants. Le coiffeur Pierric Trimaud explique que, s’il n’y avait pas une zone commerciale en périphérie, les clients iraient voir ailleurs, Nantes, Rennes, Laval et que ce qu’il faut à Châteaubriant c’est des ’petits’ commerces de qualité.
En passant, de nombreux élus regrettent l’attitude de clients allant tester ou essayer des vêtements ou du matériel à Châteaubriant et les achetant ensuite sur internet, sans hésiter à les faire livrer chez le commerçant du coin !
Divers
Subvention exceptionnelle de 1000 € pour les 80 ans de l’amicale laïque : et subvention de 500 € à l’association La Glaneuse qui a prévu d’ouvrir un resto-animation dans la Rue de Couë ré. Une convention est signée avec le club Les Voltigeurs pour un montant de 41 055 € en 2018-2019.
Rue des 27 Otages : demande de subvention auprès de la Région. Nelly Boucherie, pour la Voie Citoyenne, s’est réjouie des modifications apportées, à la demande notamment de Véli-vélo : aménagement de voies cyclables des deux côtés de la route.
Restauration scolaire : tarifs inchangés depuis l’an dernier. Les deux groupes d’opposition demandent que les tarifs soient établis en fonction du taux d’effort. Cela se fait bien pour le foyer-restaurant des personnes âgées ! A noter qu’Ã la rentrée prochaine le prestataire de service devra fournir 75 % d’éléments issus de l’agriculture biologique.
Crédits scolaires, inchangés. A compter de septembre 2018, les TAP (Temps d’Activité périscolaires) sont supprimés puisque la semaine scolaire revient à 4 jours, et non plus 4 jours et demi.
Convention financière avec l’OGEC écoles catholiques, qui recevra 570 € par élève domicilié à Châteaubriant, Bernard Gaudin demande si cet organisme a fait connaître sa situation financière, comme tous ceux qui reçoivent une subvention.
Centre communal d’Action Sociale CCAS
Ce fut l’un des gros morceaux de la soirée : le compte-rendu d’activité du CCAS . Une caractéristique : des chiffres, des chiffres, par exemple 8157 personnes reçues en 2017 soit 680 personnes par mois. De même 6836 accueils téléphoniques ont été réalisés. On imagine les salariés astreints à faire des bâtons pour en faire le compte. Mais quand on y regarde de plus près, on voit que les appels dans le cas de l’aide sociale se limitent à 599 soit environ 2 par jour. Le reste concerne le logement, le service de soins infirmiers et l’aide à domicile.
Intéressant : 163 personnes ont été suivies de manière régulière, moyenne d’âge 52 ans, dont 32 personnes de plus de 60 ans.
46 dossiers de demande d’aide financière ont été instruits en 2017 (contre 61 en 2016) dont 19 pour le fonds de solidarité logement. Ces 19 personnes ont reçu en moyenne 332 €,
Pour l’aide sociale facultative, 28 personnes ont reçu en moyenne 173 € notamment pour l’électricité, l’eau, le loyer et les frais de cantine.
Les deux groupes d’opposition se sont étonnés de ces faibles demandes d’aide, quand on sait que le taux de pauvreté à Châteaubriant est de 18,2 % selon les chiffres INSEE du 26 juin 2018. Mais M. le Maire de Châteaubriant ne veut pas prendre en compte ce chiffre, il explique que c’est de la faute des personnes aisées qui travaillent à Châteaubriant mais sont domiciliées à l’extérieur.
L’écrivain public a rencontré 146 personnes, ce qui montre que son rôle est important. Le service « livres et moi » de portage à domicile ne concerne que 5 personnes.
Le Centre de soins a pris en charge 972 personnes, pour 54 861 actes. Le service de soins infirmiers à domicile est intervenu auprès de 76 personnes pour 17 636 heures. Le service d’aide à domicile aux personnes âgées a intéressé 130 personnes de plus de 60 ans, pour 9847 h.
Le foyer-restaurant fonctionne 5 jours sur 7, il a servi 5645 repas en 2017 soit 20 personnes par jour, Il y a quatre tarifs, de 4,62 € à 8,85 €/repas, selon le quotient familial,
QF <992 € : 767 repas soit 13,6%
993<QF<1193 € : 629 repas soit 11,1%
1194 <QF<1394 € : 900 repas soit 15,9%
QF > 1395 € : 3027 repas soit 53,6%
Divers organismes : 322 repas soit
La Voie citoyenne a fait remarquer que les utilisateurs se situent en majorité dans la tranche haute. La municipalité dit que le repas revient à 22,24 €. coût global : 49 935 €.
Le service de taxi qui permet aux Castelbriantais d’aller au foyer-restaurant et à l’ORPAC est facturé 2,78 € aux utilisateurs aller-retour. Le montant facturé au CCAS par Castel-Ambulances est de 25,96 € la course aller-retour. La dépense réalisée en 2017 est de 27 715 €.
Repas de Noë l : 2160 invitations ont été lancées aux plus de 70 ans, 833 personnes ont participé à ce repas avec une centaine de serveurs bénévoles. Pour les personnes qui n’ont pas pu venir, 1125 boîtes de gâteaux et autant de chocolats ont été distribuées, coût total : 21 724 €.
Analyse des besoins sociaux
Une bonne nouvelle : la municipalité a laissé entendre qu’elle va procéder à une analyse des besoins sociaux. Une telle analyse est demandée depuis 1995 et la municipalité s’y était toujours refusée, mais un décret du 21 juin 2016 a renouvelé cette obligation, en la limitant à une analyse par mandature. Cette analyse consiste en un diagnostic sociodémographique à partir des données d’observation sociale du territoire, établi avec l’ensemble des partenaires, publics ou privés, qui participent à la mise en œuvre des actions de prévention et de développement social.
A noter que le CCAS a organisé beaucoup de réunions intéressantes :
– toutes pompes dehors
– prévention des violences intra-familiales
– prévention du risque suicidaire,
– des clés pour bien vieillir,
– la maladie de parkinson
– prévention réseaux sociaux,
– halte aux arnaques sur internet
– et toutes les actions autour de la sécurité routière pour les jeunes et les moins jeunes.
La Voie Citoyenne aurait aimé voir s’installer des permanences dans les quartiers
développement social urbain
Parallèlement au rapport du CCAS , la ville établit chaque année un rapport sur les actions de développement social urbain, Tout ça se recoupe largement et on peut vous dire que, à la lecture, c’est bien beau. Mais tout est une question d’habillage !
Le rapport met en avant un programme d’investissements structurants : mobilier urbain, cheminements, éclairage, centre socio-culturel, antenne du foyer du jeune travailleur. c’est une tradition à Châteaubriant, on construit des murs, ça au moins ça se voit.
Quartier prioritaire
Et encore un rapport, celui sur ’la politique de la ville’ qui concerne le quartier prioritaire de La Ville aux Roses à Châteaubriant, 1160 habitants, soit environ 10 % de la population municipale. Le parc immobilier est constitué à plus de 70 % de logements sociaux.
A la lecture du rapport, tout est formidable : une réflexion co-construite avec les habitants, des aménagements urbains avec, bis repetita : un centre socio-culturel et une antenne du foyer du jeune travailleur, du mobilier urbain, un cheminement piéton, pose d’un grand jeu pour enfants et, d’ici 2020, un kiosque préau et des tables de pique-nique. c’est vrai que ce quartier, en habitat dense, manque de points de rencontre !
Le rapport rassemble tout ce qui se fait depuis des années, par exemple les actions de l’asamla et de l’association Rencontres , les cours de français, les activités artistiques. Il récupère aussi le travail de la Maison de l’Emploi et de Habitat 44. La Com’Com’, en soutenant Rencontres , peut dire qu’elle participe à tout cela. Cela fait finalement un beau rapport, question d’habillage
Le groupe La Voie Citoyenne n’a pas manqué de rappeler qu’il n’a pas pu participer, malgré les souhaits exprimés, que la part des équipements est importante par rapport au lien social. c’est alors que la première adjointe, C.Ciron, a eu des trémolos dans la voix, demandant qu’on présente ce rapport de façon positive.
Ndlr : mais il est présenté de façon très-trop positive ce rapport par la municipalité elle-même.Que veut-elle en plus ? Des fleurs ou des bisous ? Est-ce un crime de lèse-majesté que de dire qu’il n’y a pas eu assez d’actions de lien social ?
Mettons de côté le travail considérable fait par l’association Rencontres , avec trop peu de moyens, Mais n’y aurait-il pas d’autres choses à faire pour créer une vraie« cohésion sociale », pour favoriser le dialogue et l’entraide entre des personnes pour lesquelles les seuls points communs sont la précarité sur le marché de l’emploi et le fait de résider dans un quartier affublé d’une image négative ? d’autres communes, par exemple aux Pays-Bas, ont développé des activités collectives d’animation de la vie de quartier à travers l’organisation de fêtes de quartier ou la valorisation des initiatives de nettoyage et d’embellissement des rues par l’attribution de primes à l’action.
Le quartier de la Ville aux Roses n’a aucun lieu public de réunion, sauf la mosquée et le café. Les jeunes n’ont aucun lieu de réunion, aucun adulte s’occupant d’eux, alors que, en parallèle, une trentaine de jeunes du « Conseil Municipal des Jeunes », en Centre-Ville, ont, eux, un local avec jeux, distributeur de boissons, revues et un animateur et beaucoup de sorties intéressantes.
Ce qui manque dans ce quartier, c’est un ou deux animateurs, animateurs culturels sans doute, mais surtout intervenants sociaux, participant à la vie sociale et politique, voire même à la transformation des rapports sociaux, dépassant l’approche individuelle des problèmes sociaux : relation de guichet, visite à domicile : pour construire une vraie vie de quartier. Tâche de longue haleine qui ne se résoudra pas par la présence d’un centre social qui se limiterait à des salles de réunion ou de permanence. c’est cette réflexion qui n’a pas été menée.
Il y en aurait des choses à faire, dans le quartier mais avec ouverture sur le reste de la ville ; noë l des enfants, goûter du Troisième Age, concours de lanternes, brocante, échange de savoirs, formation premiers secours, loisirs créatifs, atelier théâtre etc. Cela demanderait un fort investissement, dépassant les capacités de l’association Rencontres . Cela demanderait une salle, des animateurs, tout un travail de fond. Chiche !
Divers
La ville de Châteaubriant réalise le renouvellement de la canalisation en eau potable desservant le Bois-Robert et la Buffrais. De ce fait le diamètre de la canalisation d’eau a été réduit ce qui fait que le poteau à incendie ne sera plus opérationnel. Un habitant accepte de prêter son terrain pour y mettre une bâche-incendie (réservoir d’eau de 90 m³).
A part ça, il y a eu présentation du rapport sur le réseau de chaleur, et du rapport sur la qualité de l’eau. Il serait trop long d’en parler, nous y reviendrons dans le numéro d’août. voir ci-dessous.
Ecrit le 8 août 2018
Nous terminons la présentation de la réunion du Conseil Municipal de Châteaubriant du 4 juillet 2018.
Le réseau de chaleur
Ce réseau de chaleur est une bonne idée. Selon les documents officiels, mis en fonctionnement à l’automne 2012, cet équipement permet d’alimenter en chauffage et eau chaude sanitaire plus de 500 logements sociaux, le centre hospitalier, les maisons de retraite, plusieurs écoles et l’Institut de Formation aux Soins Infirmiers et d’Aides-Soignantes, l’Espace Intercommunal Aquatique Aqua Choisel et une entreprise agro-industrielle : Castel-Viandes. Il est complété désormais par un champ solaire thermique et une co-génération.
Chaque année, il y a présentation d’un rapport de délégation au Conseil Municipal, essentiellement des chiffres. En tout : pour une puissance totale de 10 251 kW, il y 32 abonnés ce qui représente 1464 équivalents-logements.
Les plus gros consommateurs sont :
La Com’Com’ : 20,3 %
L’hôpital : 19,8 %
Habitat 44 (HLM) : 19,1 %
Conseil Régional : 10,7 %
Ville de Châteaubriant : 9,7 %
Castel-Viandes : 7,3 %
Pour 2017, le champ solaire n’était pas en activité. L’énergie produite, 23 402 Mwh, a été fournie par :
– le bois : 65,1 %
– le gaz : 28,8 %
– la co-génération : 5,0 %
– le solaire : 0
Le rendement du réseau a été de 82 % en 2017.
Le compte d’exploitation fait apparaître un déficit important : 23 444 € en 2017 mais qu’il faut relativiser car cela ne représente que 1,3 % des recettes. Le groupe La Voie Citoyenne s’en est cependant inquiété dans la mesure où ce déficit crée des intérêts financiers. Le groupe Châteaubriant au cœur s’est inquiété, lui, de la qualité de l’air autour de la chaudière-bois.
L’eau, ça fuit
Chaque année également, il y a présentation d’un bilan de l’entreprise véolia sur l’eau et l’assainissement. Chiffres pour 2017 :
– 5683 abonnés au réseau d’eau
– 121 km de réseau
– 3 réservoirs d’eau pour 4800 m3 en tout
– 601 523 m3 consommés
– 105 m3 par usager et par an.
le nombre d’abonnés est en hausse de 1,3 % (5608 en 2016). Le volume d’eau consommé est en hausse de 2,6 %. Peut-être est-ce dû aux 11 342 m3 consommés suite à une fuite du réseau de chaleur.
Châteaubriant est alimentée en eau par le syndicat SIAEP Nord, zone de Soulvache (48,4 %) et par le SIAEP Sud, zone de Saffré (51,6 %).
La consommation moyenne : 105 m3 par usager et par an n’est qu’une moyenne puisqu’environ 67 % des abonnés consomment moins de 40 m3 par an, et 10 % consomment entre 40 et 60 m3.
Bonne nouvelle : les derniers branchements au plomb ont été supprimés en 2016 ! On se souvient que La Voie Citoyenne avait mis le doigt sur le problème, de ce fait Veolia a fait un gros effort : 110 compteurs supprimés en 2015 et les 10 derniers en 2016.
Paiement : le pourcentage de clients payant par prélèvement automatique ou par mensualisation ne cesse d’augmenter. Il atteint 63,7 % en 2017. Il est cependant inquiétant de voir que le taux d’impayés a fait un bond depuis cinq ans :
0,04 % d’impayés en 2013 pour 448 €
1,85 % d’impayés en 2017 pour 22 582 €
Faut-il rappeler que le CCAS peut apporter des aides en cas de besoin ? Ne pas hésiter à demander.
Le contrôle officiel de la qualité de l’eau donne des résultats satisfaisants, sauf le 9 février 2017 où il y avait trop de nitrates, cela était dû à l’usine des Perrières à Saffré. Mais, une semaine plus tard, tout était redevenu normal.
Des fuites, il y a toujours des fuites sur les canalisations, les branchements ou les compteurs. Il y a eu 95 fuites réparées en 2017 (23 de plus qu’en 2016). Cela représente 153 496 m3 d’eau en fuite ! Ce n’est pas rien : 20 % de l’eau mise en distribution !
Eau achetée : 1 132 097 m3
Eau revendue : 364 904 m3
Eau mise en distribution : 767 193 m3
Fuites : 153 496 m3
Eau consommée : 613 697 m3
Assainissement
La station d’épuration de Châteaubriant comporte deux filières : la filière urbaine et la filière industrielle, celle-ci étant utilisée par l’abattoir Castel-Viandes.
Ce qui est étonnant : la diminution du volume des eaux usées en filière urbaine :
2014 : 1 210 713 m3
2015 : 984 966 m3
2016 : 1 002 599 m3
2017 : 884 993 m3
soit une baisse de -11,7 % Inexpliquée. Mais de ce fait la station est à 54 % de sa capacité hydraulique.
La charge organique moyenne, elle, est en augmentation :
2015 : 675 kg/j DBO5
2016 : 550 kg/j DBO5
2017 : 711 kg/j DBO5 pour une capacité totale de 1110 kg/jour.
DBO5 c’est la demande biochimique en oxygène pendant cinq jours, c’est à dire la quantité d’oxygène consommée par les micro-organismes qui grignotent la matière organique biodégradable contenue dans une eau.
Pour la filière abattoir, il y a aussi une diminution des volumes traités, la charge moyenne journalière est à 625 kg/jour DBO5 pour une capacité nominale de 1625 kg/j.
Veolia a valorisé, en 2017, environ 1860 tonnes de boues brutes chaulées (contre 2040 tonnes en 2016) avec une teneur en matières sèches s’élevant à 31.93 %. Ces boues ont été traitées en épandage agricole sur 261,18 ha soit 7,1 t/ha en moyenne.
Combien ça coûte ? Veolie a fait une facture de simulation eau + assainissement :
40 m³/an : 236,30 € soit 0,65 €/jour
80 m³/an : 407,54 € soit 1,12 €/jour
120 m³/an : 578,78 € soit 1,59 €/jour
Divers
Consommables informatique : un accord cadre est passé avec une entreprise de St Denis pour un maxi de 10 000 €/an HT .
Vêtements de travail : un accord cadre est passé avec une entreprise de Château-Gontier pour un maxi de 12 000 € par an, HT .
Fournitures scolaires et pédagogiques : un accord cadre est passé avec une entreprise de La Talaudière pour un maxi de 35 000 € HT par an.
Jeux : la ville met à la disposition de la gendarmerie, gratuitement, une parcelle de 2100 m2 pour aménager une aire de jeux, des jardins et un espace de détente pour les familles résidant dans les logements de fonction à proximité.
Ecrit le 8 août 2018
Restrictions d’eau
Le 11 juin dernier nous avons eu trop d’eau ! Mais depuis, rien !
La préfète de la Loire-Atlantique, Nicole Klein, invite chacun à éviter tout gaspillage : « Ne laissez pas couler l’eau inutilement, préférez la douche au bain, optez pour des machines à laver (lave-linge, lave-vaisselle) plutôt que faire les lavages à main, plus gourmands en eau ou encore traquez les fuites et privilégiez l’arrosage de son jardin le soir ou le matin, ce sont là quelques-unes des bonnes pratiques que chacun peut adopter. ».
Canicule : même si notre région n’atteint pas les 39-40° d’autres régions, la forte chaleur est un souci important notamment pour les personnes âgées. Ne pas hésiter à signaler les cas difficiles au centre Communal d’Action Sociale, CCAS , 02 40 81 52 40.