Ecrit le 18 septembre 2018
La Foire de Béré est passée, l’année sociale et économique va pouvoir commencer. Que vous y soyez allés, ou non, voici un tour d’horizon.
Meute : en accord avec le thème de l’exporama, c’est une meute de chiens de chasse et un homme à cheval, en tenue de chasse à courre, qui a précédé les autorités. Avec petite sonnerie tradtionnelle.
Puis ce fut l’habituel parcours dans les allées de la foire, plus fatigant d’année en année, avec arrêt à l’Espace Equestre et à l’Exporama, puis signature officielle de la convention-cadre « Action cœur de ville ».
Bonheur : et puis voici les discours, traditionnels eux aussi avec une musique d’accueil : la chanson de Christophe Maé « Il est où le bonheur ? ». En bon bateleur le président de la Foire interroge : il est où le bonheur ? Et l’assemblée répond : « Ã la foire de Béré ». Ben dame !
Discours : Le président de la Foire présente la foire, une foire « atypique », une fête foraine, « magique », 2000 bénévoles dans les clubs sportifs, s’activant dans les restaurants associatifs, 35 bénévoles qui se relaient avec « Bonne route ensemble » pour ramener chez eux les « foireux » ayant trop bien arrosé l’événement.
Hommages : hommage au président célestin Deroche, décédé récemment et qui a présidé la Foire de janvier 1998 à octobre 2012. Hommage au président Georges Garnier qui lui a succédé jusqu’au 16 mai 2018. Hommage aussi aux quelque 400 bénévoles qui portent la foire sur quatre jours. Une foire qui fait partie du patrimoine castelbriantais au moins depuis 1050. « Le bonheur ne fait pas de bruit, et c’est souvent après, qu’on sait qu’il était là ».
Presse : la presse est là bien entendu, crayon en main, appareils photos en bandoulière, à la recherche d’images insolites. Cette année, la presse a eu droit à deux remerciements, le premier par le maire de Châteaubriant et le second par le sous-préfet.
Discours, suite : congratulation, revendications. Chaque orateur parle pour sa chapelle. c’est brosse à reluire à tous les étages. A.Hunault pour sa commune, son centre ville, son réseau de chaleur, sa centrale solaire et bientôt ses vélos électriques. A. Hunault pour le « quai des entrepreneurs » : nom plkus attrayant de la MCTE : maison de la création et de la transmission d’entreprises. Il se félicite et félicite la Région pour la rénovation de l’internat du lycée, pour le futur centre socio-culturel du quartier de la Ville aux Roses, pour la future école de musique de Derval, pour la future reconstruction de l’institut de soins infrmiers. Il fustige le département accusé de ne pas mettre assez vite en chantier des créneaux de dépassement entre Châteaubriant et Nozay. Mais il oublie, ah oui ? il oublie de déplorer, même à demi-mots, le tarif augmenté du tram-train Nantes-Châteaubriant.
La présidente de la Région Pays de Loire, qui vient à Béré pour la première fois, dit qu’elle veut accompagner. Accompagnement éonomique, accompagnement de proximité (routes, santé, numérique), accompagnement des communes et des intercommunalités avec le pacte de ruralité. Mais elle oublie, ah oui ? elle oublie de signaler, même à demi-mots, l’augmentation des tarifs du tram-train Nantes-Châteaubriant. Elle affirme que, l’an prochain, elle viendra à la Foire à vélo !
Le sous-préfet excuse la préfète qui devait venir inaugurer la foire mais qui est restée à Nantes pour accueillir le président de la Cour des Comptes. Lui aussi il parle de notre patrimoine « Ã transmettre aux générations futures ». Il se réjouit de la baisse du taux de chômage dans notre région, notamment pour les seniors, et de la baisse des licenciements économiques. Mais, sous les chiffres, il ne voit pas la détresse de ceux qui cherchent activement du travail et n’en trouvent pas, de ceux qui ont fait des formations et n’en sont pas récompensés.
Le vice-président du Conseil départemental parle des enjeux énergétiques, de l’artificialisation des terres, de l’eau qui, en Loire-Atlantique, est largement de mauvaise qualité. Il évoque la difficulté d’accueillir chaque année 18 000 habitants environ, sans pour autant réduire le patrimoine naturel agricole.
NDDL : depuis la dernière fois le projet grandiose et inutile d’un aéroport à Notre Dame des Landes a été abandonné par le gouvernement. Bravo ! Mais le maire de Châteaubriant, emphatiquement, parle d’un « coup de poignard dans le dos et d’une plaie qui ne s’est pas fermée ». La présidente de la Région évoque un contrat d’avenir avec l’État en guise de compensation. Le président de l’association des industriels souhaite, en échange, des voies de communication desservant mieux Châteaubriant.
Train : on réentend parler du maintien et de la rénovation du train Châteaubriant-Rennes. Et même d’une liaison Nantes-Rennes par Châteaubriant. Espérons que cela fera avancer les choses.
Mots : Béré c’est aussi la découverte de mots. Il y a ceux qui parlent de « chasse à cour » pour évoquer cette passion cynégétique que l’on nomme « chasse à courre » - il y a le président de la Com’Com’ qui vante le rôle « catalysateur » de la convention « Action Cœur de Ville » et puis le Sous-préfet qui prononce quatre fois, en quatre minutes, le mot « brainstorming » qui, comme chacun le devine, veut dire : « Tempête sous un crâne ». Ah ! France ! Le (beau) langage se perd .
et maintenant, parcourons les allées
Cacahuètes : le grilleur de cacahuètes est toujours là , à l’entrée de la halle. « La saveur de votre enfance ». Sa machine a été achetée par son grand-père en 1892. Elle a servi à griller de l’orge pendant les guerres de 14-18 et 39-45. L’orge grillée servait à faire un ersatz de café, du jus de chaussettes qu’on appelait du Malt.
ACPM : l’association d’insertion propose de gagner un fauteuil de jardin par tirage au sort. Le catalogue de ses prestations est toujours bien fourni. 02 40 28 09 70.
Ah ! Voulez-vous une petite histoire ? : Lors d’un chantier à Châteaubriant, cet été, trois salariés de l’aCPM constatent un départ de feu dans la maison voisine. L’un prévient les pompiers, les deux autres portent secours à l’habitant. En fauteuil roulant, celui-ci se retrouvait piégé dans sa maison. Les secours sont arrivés et ont arrêté l’incendie.
Bravo à ces trois salariés, qui ont fait preuve de civisme et qui ont mis à profit leur formation SST (Sauveteur Secouriste du Travail). Contact : 02 40 28 09 70
L’outil en mains : l’association a pu présenter les œuvres réalisées par les enfants, le mercredi. c’est une initiation aux métiers manuels et au patrimoine, menée par une cinquantaine d’artisans de métier. Contact : 07 82 01 92 80
A proximité la fonderie d’art de Sion-les-Mines a beaucoup intéressé les spectateurs - 02 40 28 94 29
Incubateur : au stand « Rencontres à la ferme » un œuf s’est mis à trembler, un petit trou est apparu, vite élargi et un caneton a vu le jour pour la plus grande joie des enfants présents. Occasion de découvrir du vocabulaire : l’éclosion et le diamant. Le diamant, qu’on appelle aussi : dent de délivrance, est une petite cornée blanche, à l’extrémité du bec et servant à casser la coquille. Ce diamant disparaît par érosion naturelle quelques jours après la naissance.
Tout est bon : dans le cochon, tout est bon. La fédération porcine a fait un gros effort de communication, notamment à destination des enfants avec le livret « Trois petits cochons du XXIe siècle » - et avec « Le Tirebouchon », journal des cochons pour les petits loups. A propos, pourquoi les petits cochons n’ont-ils plus la queue en tire-bouchon ? Parce qu’il existe une technique, la caudectomie, qui consiste à couper la queue pour éviter que les porcs ne dévorent la queue de leurs congénères (caudophagie). Cette pratique est interdite dans les élevages porcins labellisés agriculture biologique.
Mouches : tout un art de précision : fabriquer des mouches pour la pêche. La boîte à mouches a des allures de boîte à bijoux.
Chiens : de nombreux chiens de chasse ont été présentés à la foire. Non loin de là , l’amicale des chiens a présenté ses activités : éducation, agility et chiens-visiteurs. La tâche principale de ces derniers est de permettre à des personnes inconnues d’entrer en contact physique avec eux et de profiter de ce contact. En retour, des caresses, des câlins, des friandises et un bon moment passé en compagnie de leur maître. 02 40 28 82 69
Sandwiches : deux jeunes se déplacent sur la foire, portant sur le dos des oriflammes de la Française des Jeux. Le temps des hommes-sandwiches n’est donc pas révolu. Mais sur la foire, tout est permis.
La cabane de guingois : au bord d’une petite mare, près d’un bateau échoué, une cabane de guingois charme le visiteur. Elle vaut le clin d’oeil humoristique, au petit monde de la pêche.
réalité virtuelle : Au stand du tourisme était proposée une promenade sur la lande de Moisdon, avec un casque de réalité virtuelle qu’on pouvait mettre même sur des lunettes. Voir le paysage à 180°, le sous-bois, la Chère et son vieux pont de pierres, emprunter la passerelle de bois un plaisir pour tous et tout particulièrement pour les personnes en fauteuil roulant qui, jamais, n’auraient pu aller là ! Avec une caméra à tête ronde, qui prend en trois dimensions et dans toutes les directions, l’entreprise Orinox a réalisé un beau petit film qu’on pourra voir bientôt sur Youtube.
Fauteuils : ce qui est émouvant, à la Foire de Béré, c’est le brassage des populations. On n’y voit guère de beaux messieurs à cravate et col blanc : ce jour là ils ont pris un costard plus décontract’. Ce fut le cas de not’maire qu’on a même vu en col ouvert à la soirée des industriels.
Dans les allées déambulent les familles, il y a les parents, les enfants, même petits, et la grand-mère bien fatiguée qu’on pousse dans son fauteuil roulant et qui parfois nous interroge : sans chapeau, par ce soleil, est-ce bien prudent ? Mais le Crédit Agricole distribue des canotiers.
Dans les allées on voit aussi, le vendredi, les enfants des écoles découvrant les activités faites pour eux, les canetons d’un jour, les petits cochons, les moutons d’Ouessant, les poissons dans les aquariums, la pêche à la ligne dans un vrai bassin où grouille une centaine de minuscules poissons rouges, le tir à l’arc, le sanglier, la fouine, le putois, la martre.
Dans les allées, aux heures les plus calmes, on voit des gens bancals, les uns ont des jambes déformées, d’autres ont une corpulence excessive, certains marchent mal avec une canne, deux cannes. Mais ils sont là , ils ont le droit à la fête aussi. Nul ne les remarque, nul ne leur fait une réflexion désagréable, c’est un aspect « cour des miracles » au sens positif du terme : des miracles de bienveillance, d’humanité.
Sociologues : dans les allées de la foire, cette année, il y avait trois sociologues de l’université de Nantes, venus voir cet événement dont ils avaient tant entendu parler. Ils ont fait le tour des stands, découvrant parfois avec surprise un stand consacré au don d’organes au milieu de stands d’amélioration de la maison. Ils ont vu les animaux, quelques commerçants de marché, l’espace des créateurs de jeunes entreprises, la soirée des industriels. Ils sont repartis bien fatigués, mais bien contents d’être venus.
Attractivité
Chaque année l’aDIC, association des industriels, profite de la Foire pour réunir ses adhérents lors d’une soirée festivo-sérieuse. Cette année les adhérents devaient venir avec une fleur à la boutonnière. Le nouveau site internet de l’association a été présenté, ainsi que les résultats d’un concours photos présentant l’entreprise dans un cadre de nature. La remise des prix s’est faite dans l’esprit du jour : avec humour !
Les responsables de l’aDIC ont redit leur souhait d’avoir, sur le territoire, des formations BTS industriel qui permettraient aux jeunes de rester sur le territoire au lieu de s’en aller vers de plus grandes villes et de ne point en revenir. Et puis, place au jeu. Trois questions ont été posées et les particpants, répartis en une dizaine de tables, devaient laisser libre cours à leurs idées. Exercice intéressant
Question 1 : qu’est-ce qui fait l’attractivité de Châteaubriant ? réponses : la qualité de vie, la diversité des emplois, la convivialité, la simplicité des relations, la proximité de la nature (une ville à la campagne), le réseau associatif et le dynamisme des chefs d’entreprises, un territoire à dimension humaine, une certaine cohésion sociale.
Question 2 : qu’est-ce qui manque à Châteaubriant ? réponses : des formations sur le territoire, des facilités de mobilité à l’intérieur du territoire et hors territoire, (train vers Rennes, 2x2 voix vers Nozay et Laval, haut débit), des activités et des emplois pour les jeunes. A travailler tout particulièrement : la fierté de notre territoire, une image valorisante, la rénovation du centre-ville. Et un meilleur pouvoir d’achat pour une part importante de la population. Pour rire, un participation a proposé : un sex-shop !
Question 3 : que proposez-vous pour améliorer l’atractivité ? réponses : des navettes plus fréquentes en ville et vers les lieux d’emploi, des axes routiers à développer, un centre de formations universitaires, l’axe Nantes-Rennes par Châteaubriant, l’organisation d’un festival.
Il est à souhaiter que cette réflexion débouche sur des améliorations sensibles, à condition que chacun comprenne l’importance de travailler ensemble !
Des artisans passionnés
L’espace créateurs d’ILAN (Initiative Loire-Atlantique Nord) présentait quelques créateurs derniers-nés. Prestations d’informatique, ambulances, photographie, rhums arrangés, minceur Nous avons rencontré trois passionnés.
Terre de schiste
Kadeg Perrotin a une formation en génie civil, il a travaillé avec le béton. Ah ! Le béton, il n’aimait pas. Il a donc repris une formation et obtenu un C.A.P. de tailleur de pierres, Puis, en juin 2018, il a ouvert son atelier à Moisdon. Ouvertures, murets, décorations « Je pratique les enduits au sable et à la chaux, avec des produits sains » dit-il. « Je suis né ici, dans une région chargée d’histoire, où le bâti ancien utilise la pierre calcaire, mais surtout le grès rouge et les schistes de toutes les couleurs. Je cherche à me réapproprier les gestes anciens, à mettre en valeur les beautés des édifices traditionnels ». Le nom de l’entreprise « Terre de Schiste » est en lui-même tout un programme.
Terre de Schiste : 06 82 48 29 20
Arliane
Arliane est un réseau national, 70 agences en France dont une à Châteaubriant depuis deux ans. Domaine d’activité : l’expertise en diagnostic immobilier. Plusieurs points de vigilance sont à surveiller :
– la santé : amiante, plomb. « l’amiante est un produit très nocif, on peut en trouver partout : sols, toitures et même des peintures ! » dit Arnaud lévêque.
– la sécurité : diagnostic gaz (chasse à l’oxyde de carbone) ou électricité (chocs électriques), recherche de radon, risques sismiques ou d’inondations.
– l’état parasitaire : vrillettes, capricornes, termites, champigons dont la mérule.
Connaissez-vous la mérule ? c’est un champignon qui dévore le bois humide jusqu’Ã ce qu’il se décompose totalement. d’une croissance rapide elle touche les planchers, les linteaux, jusqu’aux lambris, portes ou escaliers. Une véritable lèpre des maisons. La mérule se plaît dans les maisons humides, chaudes, qui manquent de luminosité et de ventilation et dont la température de l’air est plus ou moins élevée. La mérule traverse les plafonds et les murs pour toucher les briques, les joints en ciment et même les fils électriques. Elle adore l’eau de javel et l’ammoniaque. Il faudra faire attention à cela dans les quelque 245 maisons qui ont été inondées à Châteaubriant en juin dernier.
Arliane : 06 45 68 00 27
La cave à la criée
Le commerce « La criée gourmande » est ouvert depuis un peu plus d’un an avec quatre activités : poissonnerie, fromages, traiteur, cave. c’est ce dernier aspect qui a été présenté à la foire sous des aspects inattendus. En effet, il ne suffit pas de déguster le vin, il faut aussi savoir comment il est produit, et pour cela Jérôme Le Gal est intarissable. Il vous explique qu’il y a cinq sortes de vin.
– les vins conventionnels qui comportent de nombreux intrants, autorisés certes !
– les vins bio, qui en comprennent un peu moins. Un peu.
– les vins biodynamie qui comprennent moins d’une dizaine d’intrants.
– les vins naturels : deux intrants seulement.
– les vins SAINS (Sans Aucun Intrant Ni Sulfite Ajouté).
Jérôle Le Gal raconte l’histoire des producteurs chez lesquels il s’approvisionne. « Le vin est un jus de raisin fermenté, il a une histoire, une identité. Je propose des vins venant de producteurs locaux, souvent de petits producteurs ». Il sait proposer des vins originaux, adaptés aux menus et aux goûts des clients, mais il propose aussi quelques boissons sans alcool, à la framboise par exemple !
A la Criée Gourmande on peut aussi trouver toutes sortes de fromages, des salicornes au naturel, des algues au citron ou à la provençale et des plats cuisinés changeant de l’ordinaire.
Restaurants associatifs
En France la fête ne se conçoit pas sans la restauration. La foire est riche en propositions, qu’il s’agisse d’un bar en bordure d’allée, d’une ou plusieurs crêperies au cœur des machines agricoles, de spécialistés Thaï ou roumaines ou de vendeurs de sandwiches, ou saucisses grillées, kebab, andouillettes. Et des frites, et des frites ! Les restaurants « sportifs » ont fait le plein : l’amicale laïque, les Voltigeurs, le SAC, le Cyclo-Club ont aussi proposé, sur demande, des soirées gastronomiques, tout comme « Le bon couscous ».
l’association « Les Producteurs d’ici » a organisé, avec un franc succès, son restaurant le midi, rien qu’avec des produits locaux. Assiette de charcuterie ou de crudités, lapin, saucisse, merguez, frites ou ratatouille, compote multi-fruits ou yaourt au lait de chèvre, fromages locaux et pain cuit à la ferme. En de longues tables conviviales chacun a pu se restaurer selon ses goûts.
Des aspects à prendre en compte dans ces restaurants : le service, le placement des convives, la vaisselle ! En plus de la partie cuisine, ces services requièrent la présence de nombreux bénévoles, sur quatre jours de foire, en y ajoutant les temps d’installation puis de démontage et nettoyage.
Atlantic-Eau : si les bars font recette, d’autres servent de l’eau. Atlantic’eau est le service public qui distribue l’eau potable dans 116 communes de Loire-Atlantique (mais pas à Châteaubriant !).
Avertissement : dans presque tous les stands on a pu lire que le droit de rétractation ne s’applique pas dans les achats faits à la foire.
sécurité : contrôles des sacs à l’entrée, patrouilles de police municipale, gendarmes, armée : ils ont dû avoir chaud !
Mais les visiteurs se sentaient en sécurité,
ce qui a contribué au succès.
Allez, à l’année prochaine
La vie castelbriantaise va retomber ...
Pas bête la fête
A 50 minutes de Châteaubriant, une autre fête a attiré des milliers de visiteurs : la fête de la vache, au Dresny, près de Plessé. Un immense territoire de rencontres :
Entre paysans et ruraux.
Entre éleveurs de races domestiques menacées et militants de la biodiversité.
Entre la ville et la campagne.
Entre le peuple et ses intellectuels.
Entre cuisiniers de haute volée et consommateurs avertis ou pas .
Elle est organisée par« Pas bête la Fête » :
association loi 1901, ayant pour but de promouvoir l’intérêt écologique et économique du maintien de la biodiversité domestique par des systèmes d’élevages autonomes, économes et respectueux de l’environnement. La Fête de la Vache nantaise se déroule tous les quatre ans, s’appuyant sur un réseau de 1300 bénévoles. l’occasion de découvrir et de soutenir des propositions et des initiatives de développement économique pertinentes, viables et porteuses d’avenir, en mettant en avant les races locales comme fer de lance de l’agriculture paysanne.
Contact : 06.59.54.53.35
Site : voir le site-> vachenantaise www.vachenantaise.fr]
Ecrit le 18 septembre 2018
Derniers échos de la Foire ...
Attraction : sur les stands, les exposants ont rivalisé d’idées pour attirer les enfants : bonbons, ballons, marque-pages double décimètre. Même le Rotary, qui cherche des jeunes, distribuait des mar-que-pages ! Mais qui lit encore un livre ?
Files : deux « stands » étaient particulièrement visités à l’entrée de la foire et se remarquaient par des files d’attente : les toilettes et le distributeur de fric !
sécurité : dans tous les stands une affichette rappelait que les achats, dans une foire, ne donnent pas un droit de rétractation.
Trois petits cochons : remarqué le livret « Les trois petits cochons du 21e siècle », édité par leporc.com. Humoristique et pédagogue tout comme les mirifiques aventures de Jean Bombeur (Tribune de Verrat-Cité) autour de l’élevage, l’alimentation, le cochon, etc. réalisé par le Comité Régional Porcin des Pays de Loire, il invite le loup à un festin.
9625 de plus
Succès : La Foire de Béré-Châteaubriant 2018 vient de réaliser son meilleur score avec 50 223 visiteurs contre 40 598 en 2017. Le record de 2014, 47 214 visiteurs, a été largement dépassé. La fréquentation totale sera certifiée dans les prochains mois par l’Office de Justification des Statistiques d’Expostat qui contrôle les Foires labellisées « Foires de France ».
« Si nous retenons leur méthode de calcul qui intègre les exposants, bénévoles des restaurants, éleveurs... nous devrions atteindre une fréquentation de 66 423 personnes contre 56 598 l’an dernier et 62 174 en 2014 meilleure année » dit un communiqué du comité de la Foire.
La météo a beaucoup contribué à ce succès ainsi qu’une nouvelle communication avec deux nouveaux médias : une présence sur France 3 Pays de la Loire et dans les salles de cinéma de la région. L’exporama, en revanche, a été décevant et sujet à contestations, mais il est sûrqu’il a attiré beaucoup de monde.
Le Comité de la Foire de Béré remercie vivement ses fidèles exposants, ses visiteurs toujours plus nombreux, ses partenaires, et son équipe de bénévoles pour la réussite de cette édition 2018.
Béré 2019 : le prochain exporama, en 2019, sera consacré au vélo.
A propos, pourquoi le vélo est-il surnommé : la petite reine ? En 1890, Wilhelmine, âgée de 10 ans à peine, succède à Guillaume III et devient Reine des Pays-Bas. La souveraine prend l’habitude de circuler à vélo dans son royaume. La presse française salue cette « petite reine à bicyclette », notamment lors de sa visite en 1898. Très populaire dès cette époque, l’expression désigne vite le vélo lui-même : la « reine Bicyclette » (devenue « petite reine » en 1911). Quant à Wilhelmine, elle a continué à pédaler jusqu’Ã son abdication en 1948. Son arrière-petit-fils, l’actuel roi Willem-Alexander, a perpétué cette tradition. Les Pays-Bas sont parfois surnommés la « monarchie à bicyclette »