(Ecrit le 5 août 2001)
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Avenir du Centre Ville :
Une cascade et des biquettes
Les consultations informelles d’une poignée de citoyens, concernant le devenir du Centre-Ville (voir page 55), ne semblent pas avoir donné grand chose sauf des trous à boucher dans quelques trottoirs, du goudron qui manque ici ou là et des fleurs à installer. L’inquiétude de l’adjoint chargé du Centre Ville, c’est maintenant de réaliser quelque chose de beau, quelque chose de grand, quelque chose d’épatant pour la venue de nos « jumeaux de Radevormwald » en octobre prochain pour le 20e anniversaire du Jumelage.
L’adjoint en question a été ébloui par la cascade qu’il a vue à Radevormwald et rêve d’en faire une, aussi, sur la Chère, dans le Parc de la Lande. Il a bien raison, ce serait très joli. L’hiver, ça irait. Ca irait même trop, des fois !
Shadocks !
Mais l’été, il n’y a pas assez d’eau pour ça, il n’y a qu’Ã voir en ce moment. Pouvons-nous respectueusement rappeler à cet adjoint l’ingénieux système des Shadocks : ils pompaient l’eau, à l’aval, pour la remettre à l’amont et alimenter ainsi la rivière. L’ennui, c’est que le jour ils pompaient et la nuit ils rêvaient qu’ils pompaient. A ce rythme c’est l’épuisement de la rivière et de l’adjoint qui risque de se produire.
Une autre idée de génie, émise par le même adjoint, c’est de mettre des biquettes, avec leurs petits, dans le Parc de la Lande, avec un grillage autour, pour attirer les petits enfants. Mais qui déplacera le grillage quand les biquettes auront tout brouté ? C’est que ça mange ces bêtes-là , et pas de la terre nue ! Faudra aussi leur trouver un abri pour la nuit et un gardien sur place, pour éviter que quelque vandale mal intentionné ou affamé ne vienne leur tordre le cou ou les emmener vers des horizons plus lointains. Il est question de mettre des canetons aussi il y en a qui vont manger du canard bientôt à Châteaubriant, sauf si, là encore, on met en place un gardien des canards. Ca créera de l’emploi.
L’adjoint-délégué au centre-Ville a des idées ! Mais les magasins vides du centre-Ville, n’ont pas pour autant trouvé preneur.
Le stationnement en centre ville
enfin résolu !
Le changement continue à Châteaubriant , même l’épineux problème du stationnement en ville semble avoir trouvé sa solution ! Ainsi le 26 juin en plein après-midi , on relevait 28 voitures en stationnement autour de l’église St Nicolas sans ticket de parking , le 27 juin on en relevait 48 et zéro contravention alors qu’une petite dizaine de conducteurs (pas au courant qu’on a changé de municipalité et que tout est gratuit) s’étaient obstinés à se déplacer jusqu’au distributeur de tickets et s’étaient saignés d’une pièce de 1 F pour respecter la réglementation car apparemment elle n’a pas changé, si on en croit les panneaux.
Certains conducteurs futés semblent avoir compris que la police ne verbalise pas les contrevenants. On ne comprend pas pourquoi certains automobilistes continuent à tourner autour de la place de la Motte alors qu’autour de l’église il reste des places gratuites ! La police municipale est-elle occupée à d’autres tâches de maintien de la sécurité ou a-t-elle reçu la consigne de fermer les yeux ?
Amis lecteurs de la Mée , profitez de cette information pendant qu’il reste encore quelques emplacements libres place Nicolas : n’hésitez pas à les occuper mais ne le faites pas savoir autour de vous , sinon le parking sera bientôt plein de 9 heures à 18 heures , comme au bon vieux temps ! C’est les commerçants du centre qui vont être contents
centre ville : voir page 1917 - ou page 1918
Ecrit le 5 août 2001 :
Le Conseil Municipal du 27 juin 2001 à Châteaubriant l’avait promis, écrit noir sur blanc : « la suppression des feux trichromes dans le carrefour de la Ville en Bois, avec une reconfiguration en carrefour » giratoire « peut être réalisée rapidement. Un aménagement provisoire peut ainsi être mis en place pour la fin juin de façon à améliorer les conditions de circulation durant l’été et à tester la pertinence du dispositif ».
On notera qu’il n’a pas été dit en « fin juin » de quelle année car, en cette fin de juillet, RIEN n’est fait ! (voir page suivante)
Chapi ... trop
Le Conseil Municipal du 27 juin 2001 a aussi annoncé un vaste plan anti-graffitis pour la ville de Châteaubriant. LÃ aussi, on allait voir ce qu’on allait voir. Eh bien on voit toujours le grand graffiti couleur vermillon, situé sur le banc du chapitreau de l’église de Béré. Il est daté du 12 mai . Ca fait bien pour les touristes ! Propreté bien ordonnée commence par soi-même.(voir page suivante)
secrétaire Général
On ne comprend plus : un « Directeur Général des Services » a été embauché par la Communauté de Communes du Castelbriantais, à un salaire fort intéressant, et mis à disposition, pour 50 % de son temps, de la mairie de Châteaubriant « pour assurer les fonctions de direction au sein de la ville de Châteaubriant ». Nous pensions que c’était pour remplacer M. Dorison, ex-secrétaire général de la ville.
Et puis tout à coup, on apprend qu’un secrétaire général a été embauché pour la ville de Châteaubriant, (venant de St Barthélémy d’Anjou, dit-on), pour prendre ses fonctions au 1er septembre (un mobilier de bureau tout neuf a été acheté pour lui).
Alors on se pose des questions : le « Directeur Général des Services » va-t-il rester à mi-temps à la commune de Châteaubriant ? Ou bien va-t-il se consacrer uniquement à la Communauté de Communes de Châteaubriant ? Il y a, avec tout ça, un coût financier à la clé. Comme on dit par ici : « Qui va payeu ? »
Percepteur
Relu dans les délibérations de la Communauté de Communes du Castelbriantais : il est accordé au percepteur, pour toute la durée de sa gestion, « une indemnité de gestion au taux de 40 % ». Que voilà une phrase qui ne veut rien dire ! En effet, il s’agit de 40 % de quoi ? Normalement, d’après l’arrêté du 16 décembre 1983, il s’agit d’un pourcentage de la moyenne annuelle des dépenses budgétaires des sections de fonctionnement et d’investissement.
Le compte administratif de la Communauté de Communes du Castelbriantais comporte 31 000 000,00 F de dépenses. Ca veut dire que le percepteur recevrait 40 % de cette somme, soit plus de 12 millions de francs ? Oh non, il y a là quelque chose qui ne va pas !
Le Conseil Municipal de Châteaubriant, lui, ne s’est pas mouillé, il a indiqué que l’indemnité de gestion serait accordée « au taux maximum ». Et c’est combien le taux maximum ?
On peut vous le dire :
C’est : 2550 F jusqu’à 4 millions de francs, et 0,10 pour mille, au delà de 4 millions de francs. Pour la Communauté de Communes du Castelbriantais cela ferait environ 5200 F. Ca change ! Le « Directeur Général des Services » aurait-il mal vérifié les délibérations à proposer aux élus de la Communauté de Communes du Castelbriantais ?
Nains
Mais que faisaient-ils donc, mercredi 25 juillet 2001, ces six petits nains de jardins sagement alignés devant la porte de la mairie de Châteaubriant ? La police municipale les a embarqués, sans rébellion de leur part, paraît-il. Pauvres petits nains jolis.
Oriflammes
Le 14 juillet, le drapeau français qui se trouvait bien esseulé devant la mairie de Châteaubriant a retrouvé ses deux compagnons : le drapeau européen et le drapeau breton. Bravo !
Plateforme
Les travaux de réalisation de la plate-forme pour les cars scolaires, travaux qui dépendent du Conseil Général, sont largement commencés. Il faut en effet que tout soit prêt pour le début septembre 2001 (rentrée scolaire)
Sablière
Sont commencés aussi les travaux du Musée de la Résistance à la Sablière, travaux qui dépendent de l’association Châteaubriant-Voves-Rouillé (et pas de la ville). Ils doivent être terminés pour le 60e anniversaire, en octobre 2001. La ville apporte une subvention de 30 000 F
Toiture
Un appel d’offres a été lancé pour la réfection de l’étanchéité de la toiture de Centre Municipal des Sports à Châteaubriant. Cela résulte d’une décision mise au budget par l’ancienne municipalité
démolition
Un avis d’appel à la concurrence a été déposé le 18 juillet 2001, en vue de la démolition des abris métalliques de l’ex-foirail de la rue Quentin Miglioretti.
Magali-Senteurs
Il y a tout de même un magasin qui s’est créé récemment : c’est Magali Senteurs, dans la Grand Rue. Un fabricant de bougies parfumées s’est décentralisé de la région parisienne. Il a un atelier de fabrication à Soudan et à Châteaubriant (ce dernier atelier servant aussi de magasin de vente), et des représentants qui sillonnent toute la France. On y trouve de magnifiques fleurs en bois, très originales, et surtout de splendides bougies parfumées et décoratives (rechargeables s’il vous plaît). Un magasin tout en beauté et en senteurs, un atout de plus pour Châteaubriant, avec le succès à la clé !