Ecrit le 13 février 2013
détournement d’avion en Loire Atlantique
Le terrorisme est sans limite ! On n’en est plus à détourner des avions, on en est à détourner tout un aéroport ! Voici l’histoire :
Michel Gautier, spécialiste de l’histoire de la poche de Saint-Nazaire , sollicité par le Conseil Général de Loire-Atlantique, répond qu’il a bien existé un petit aérodrome militaire à Notre-Dame-des-Landes en 1944-45, mais pour une seule raison : sa proximité immédiate avec les premières positions de défense allemandes de la poche de Saint-Nazaire. « Une piste avait été aménagée sur un champ de 5 ha d’où décollaient les » mouchards « tellement redoutés des » empochés « , sans doute plus même que des soldats allemands. Car, dès qu’on les voyait survoler la zone, on pouvait craindre de se voir bientôt arrosés d’obus. () » . Il détaille un peu plus l’histoire « aérienne » de cette poche et conclut : « Voilà quelques notes d’ambiance qui vous montrent que l’histoire d’un aérodrome à Notre-Dame-des-Landes a déjà marqué l’histoire de la région par de nombreux sacrifices, récriminations, incompréhensions ayant laissé beaucoup d’amertume. Tout cela pour un petit aérodrome de 5 ha il y a presque 70 ans ! qu’en serait-il dans 70 ans pour un grand aéroport de 2000 ha ? ».
Mais quelle n’est pas sa surprise de se voir « embarqué » dans le magazine du Conseil Général, où ses propos apparaissent dans un article favorable à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, sous le titre : « Aéroport, le transfert s’inscrit dans l’histoire ». Le magazine « oubliant » de noter la conclusion de Michel Gautier, tend à faire croire que « puisqu’il y en a déjà eu un, il est logique qu’il y en ait un autre ! » et que le premier aérodrome, bien que petit, a joué un rôle très positif pendant la poche de Saint-Nazaire, et que, pour faire bonne mesure, c’est l’avis d’un « historien » ! Le Conseil Général a-t-il donc besoin de « justifier » ainsi l’injustifiable ?
« Me voilà donc enrôlé dans un combat que je ne partage pas, à titre personnel, ce qui me semble-t-il avait été suffisamment signalé dans la chute de mon texte. Autrement dit, je suis victime d’une manipulation où l’on utilise mon nom à des fins partisanes. Je me vois donc dans la nécessité de faire connaître publiquement la nature de notre échange et le détournement d’usage que la rédaction de votre magazine en a fait. » communique donc Michel Gautier.
Note du 19 février 2013
Notre-Dame-des-Landes : une publicité financée par les contribuables
Une vaste campagne de communication en faveur d’un nouvel aéroport à Notre-Dame-des-Landes a été lancée par les collectivités porteuses du projet, réunies au sein du syndicat mixte aéroportuaire. Les élu-e-s Europe Ecologie Les Verts dénoncent ce matraquage publicitaire à coup de deniers publics.
déjà en décembre dernier, les présidents des collectivités avaient acheté des espaces dans tous les grands quotidiens de France. « Nous avions alors interrogé nos présidents d’exécutifs sur les sommes engagées pour la promotion de ce projet. Lettre restée sans réponse », s’indigne François Billet, président du groupe des élu-e-s écologistes à la CARENE.
Aujourd’hui, ce sont encore 300 000 euros des poches des contribuables qui partent en fumée pour promouvoir une infrastructure dont la population voit de moins en moins l’utilité. « En cette période de restrictions financières, il est irresponsable de continuer à gâcher de l’argent public de la sorte » poursuit Gaë lle Rougier, conseillère régionale de Bretagne.
Pour rappel, c’est grâce à la mobilisation citoyenne à laquelle les écologistes avaient participé, que l’appel d’offre lancé en décembre dernier pour du lobbying sur les réseaux sociaux, et à destination des médias en faveur du projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes, avait finalement été abandonné.
« Il faut laisser la commission de dialogue faire son travail et travailler dans un climat apaisé. Ses auditions doivent pouvoir se dérouler dans la sérénité, en dehors de toute pression ! » avertissent une nouvelle fois Pascale Chiron et François de Rugy, co-président-e-s des élu-e-s écologistes à Nantes métropole.
« On sent une réelle fébrilité du côté des promoteurs du projet qui tentent à coup de grosses campagnes de propagande de convaincre les ligériens de cette infrastructure inutile. Douteraient-ils de sa pertinence ? » s’interroge Jean-Philippe Magnen, président de groupe des conseillers régionaux EELV de la région Pays de la Loire.
Un film sur Notre Dame des Landes
Lettre des journalistes de Radio-France : fronde
Ecrit le 20 mars 2013
NDDL : Courrier des lecteurs
A la suite de la conférence de presse des élus de gauche de Châteaubriant, un lecteur, M. Thomas Baron, écrit : « ces derniers (dont certains soutiennent le projet d’aéroport de Notre Dame des Landes) y déclarent à propos du projet de dojo et de nouvelle piscine : » Dans les circonstances actuelles, le vrai courage politique serait de retarder ces projets. Car il y a urgence : sauver des emplois, sauver des familles. La majorité municipale, choisit le béton, pas les hommes. Elle privilégie ce qui se voit, elle favorise la civilisation des loisirs et pas celle du travail « . La minorité municipale semble utiliser les mêmes arguments » passéistes « que les opposants à l’aéroport ! Soyons cohérents : le bétonnage n’est effectivement pas une politique d’avenir, surtout en période de difficultés budgétaires ! Refusons le projet d’aéroport ».
Une soirée d’information sur l’aéroport de Notre Dame des Landes, aura lieu jeudi 21 mars 2013, 20h30, salle municipale de Derval, (route de Rennes, face à l’école d’agriculture), avec la participation de différents intervenants : Pilote de ligne, Élue du céDPA, membres de l’ACIPA, du COPAIN.
Ecrit le 20 mars 2013
NDDL vol retardé ?
leMonde.fr du 09/03 : C’est désormais une certitude : annoncé pour le printemps 2013, le chantier du futur aéroport nantais de Notre-Dame-des-Landes - s’il démarre - aura au minimum plusieurs mois de retard. A trois semaines de la remise de ses conclusions au premier ministre et ancien maire de Nantes, Jean-Marc Ayrault, le président de la commission du dialogue, Claude chéreau, par ailleurs président de la commission des comptes de l’agriculture de la nation, avoue son scepticisme.
Après plus de soixante-quinze auditions des pro et anti-aéroport, il a confié au Monde ses doutes sur la pertinence de certains arguments justifiant la construction de la nouvelle plate-forme destinée à remplacer l’actuel aéroport de Nantes-Atlantique. « Tout dossier qui attend une trentaine d’années perd beaucoup de ses possibilités de conviction, avance M. chéreau. Les arguments justifiant sa construction ont beaucoup varié dans le temps. Certains datent, d’autres sont devenus moins prioritaires ». Il se garde bien toutefois de condamner le projet, prérogative qui n’est pas comprise dans sa lettre de mission : « Notre rapport présentera les inconvénients et les avantages du futur aéroport, et ce sera au gouvernement de décider. »
[] Les écologistes, reçus de nouveau par la commission mardi 5 et mercredi 6 mars, insistent sur la nécessité de mener une enquête - non réalisée à ce jour - sur les possibilités de transformation de l’actuel aéroport. D’autres incertitudes demeurent, comme la demande d’informations de la Commission européenne sur d’éventuels manquements aux règles communautaires.
Le dossier se complique, et certains au Parti socialiste s’inquiètent de l’entêtement de Jean-Marc Ayrault. « Si ce n’était pas le dossier du premier ministre, cela fait longtemps qu’il aurait été renvoyé à plus tard : Notre-Dame-des-Landes n’est pas une priorité nationale », confient des élus préférant garder l’anonymat.[]
Matignon dit attendre la fin mars : « Soit les travaux peuvent commencer après l’été par exemple, soit le rapport nous dit que le projet n’est pas prêt et nous prendrons le temps nécessaire. »
Ecrit le 27 mars 2013
Panneau vole
Mardi 19 mars 2013 vers 15h45, un paysan est dans son champ. Non lui de lui, dans un champ lui appartenant, un panneau anti-aéroport a été planté. Mais une camionnette arrive, marquée « Conseil Général », équipée d’un gyrophare. Deux hommes en descendent, pénètrent dans le champ, démontent et cassent le panneau et l’embarquent. décidément, les autorités organisatrices du potentiel aéroport de Notre Dame de Landes, n’ont aucune notion, ni de la démocratie ni de la propriété privée.
Ecrit le 27 mars 2013
débat le 25 avril
débat le 25 avril : dans le cadre de la préparation du SCOT (Schéma de Cohérence Territoriale), le syndicat mixte du Pays de Châteaubriant fait une réunion publique sur le thème : « les retombées de l’aéroport de Notre Dame des Landes pour le Pays de Châteaubriant » - sous la présidence du Sous-préfet : Rendez-vous le 25 avril 18h15 salle des fêtes de Derval (La Croix Marchand).