17 juin 2012 : Dernière minute : Michel Hunault éliminé à Châteaubriant. le député Ducoin est devenu le dépité Ducoin
Donnez moi un siège
Hunault-Bachelot
Indemnités de député
Indemnités : suite
Pauvres chevaux
Changement de tanière
Chanson
Qui conduira la droite aux municipales
défenseur des libertés
Le courage en politique
L’appel de Michel Hunault
Michel Hunault, ancien vice-président du Conseil Régional, a écrit à Jacques Auxiette, nouveau président du même Conseil, pour lui demander de donner « toute sa place à la minorité »
Dans la foulée, on peut supputer que Michel Hunault a déjà écrit à son frère, Alain Hunault, pour lui faire la même demande et lui suggérer en particulier de donner un siège à son opposition, avec voix délibérative, à la Communauté de Communes du Castelbriantais . Il aurait été appuyé dans sa démarche par Jean Seroux, Conseiller Général
:0))
Ecrit le 16 avril 2004 :
Y en a qui sauvent leur carte de visite :
Vice - Présidences
Comme cela se fait habituellement, Jean-Luc HAROUSSEAU (ancien préident, UMP, Conseil Régional des Pays de Loire) a refusé les postes de vice-présidents proposés à l’opposition par Jacques Auxiette (1). Un seul élu cependant a accepté : Michel Hunault, qui a fait savoir assez vivement sur les bancs de l’assemblée régionale qu’il souhaitait une vice-présidence. Dame on le comprend : sinon il serait obligé de revoir ses cartes de visite !
Bon prince, Jacques Auxiette lui a attribué le titre de 3e vice-président de la Commission Infrastructures-Aména-gement. Michel Hunault est donc « vice-président surnuméraire » !
Satisfait, sans doute va-t-il exiger de son frère, le maire de Châteaubriant, le même respect de l’opposition : l’attribution à la minorité municipale, d’un siège avec voix délibérative, à la Communauté de Communes du Castelbriantais. On attend !
Ecrit le 28 avril 2004 :
Bachelot-Hunault
Bras de fer ou cinéma ?
Au grand match des européennes :
Roselyne : 1 Michel : 0
On sait que Michel Hunault, le député Ducoin, a les dents longues à en rayer les planchers. Comme on ne prête qu’aux riches on dit que, lors de la constitution du gouvernement Raffarin III, on dit qu’il avait dans ses poches deux téléphones portables de façon que l’un d’eux soit toujours disponible pour le cas où, ...
Après sa déception de n’avoir eu aucun poste de sous-ministre, il comptait bien mener la liste des Européennes pour le compte de l’UMP, dans l’une des huit grandes régions électorales. Un conflit l’opposait à Roselyne Bachelot, ministre débarquée, qui affirmait avoir le soutien présidentiel. Michel Hunault affirmait avoir, lui aussi, le soutien présidentiel et commençait à constituer sa liste... Même la presse régionale se faisait l’écho de ce dramatique conflit politique (voir Ouest-France du 21 avril).
Le verdict est tombé jeudi 22 avril, ce sera Roselyne Bachelot. Mais Michel Hunault n’en a cure : par voie de presse il annonce son intention de constituer sa propre liste. Dissidence ? Bras de fer ? « Je me passerai de l’investiture UMP s’il le faut » dit-il. Qui va gagner ? Est-ce la fin d’une ambition, d’une grande saga familiale castelbriantaise : Michel député européen (puis sénateur, pourquoi pas ?), laissant la place toute chaude à son frère Alain cumulant, comme Papa, les responsabilités de maire de Châteaubriant et de député à l’Assemblée Nationale.
En tout cas, Michel Hunault recrute : il a déjà sollicité Annick du Roscoat (extrême- droite, sans être Front National ou MNR). Ce choix en dit long !
Roselyne Bachelot est aussi un élément d’une saga angevine : fille de l’ancien député Narquin elle dit elle-même qu’elle est allée à 9 mois à sa première réunion politique. Sans doute y a-t-elle pris goût. Mais son père n’a pas voulu par la suite lui faire de cadeau : « II m’a envoyé dans une circonscription »pourrie« » dit-elle. A croire que les électeurs de gauche sont, pour elle, des pourris !
On peut remarquer en passant que son fils est attaché parlementaire ; bon sang ne saurait mentir !
Ecrit le 4 mai 2004 :
Hunault : Politique spectacle
Michel Hunault poursuit son « bras de fer » contre le gouvernement en annonçant peu à peu les personnalités figurant sur la liste qu’il compte présenter aux Elections Européennes. La dernière en date est Morgane, la fille de PPDA (Patrick Poivre d’Arvor), ce qui ne manque pas de sel. Y aura-t-il un crêpage de chignon avec Annick du Roscoat ?
Etant donné le pourcentage de voix dont est créditée la Droite, Michel Hunault est plus sûrd’être élu s’il est premier sur sa propre liste plutôt que quatrième sur la liste UMP conduite par Roselyne Bachelot
(ndlr : pour cause de constitution d’une liste dissidente, Michel Hunault a été exclu de l’UMP)
Ecrit le 11 mai 2004 :
Indemnités de député
Les députés (comme Michel Hunault) ont 6735 € d’indemnité de base + 6082 € d’indemnité de frais de mandat + 8511 € pour rémunérer du personnel (total 21328 €) + 2523 € comme Conseiller Régional
Indemnités des députés et ministres
Voir assemblée nationale
indemnités réduites en cas d’absence aux réunions
indemnités du Conseil Régional et des sénateurs
Ecrit le 23 juin 2004 :
Michel Hunault et les chevaux pauvres
Michel Hunault, après son piteux 3,12 % aux élections européennes, a été exclu de l’UMP. La presse régionale, qui le ménage, dit que l’homme est incontournable, potentat local du Nord du département. Un potentat qui ne pèse guère que 79532 voix, loin derrière le PS (789 189 voix), l’UMP (377 979), les villiéristes (315 454), l’UDF (297 866), les Verts(195 538), le Parti communiste (104 623) et le Front National (143 393)
Un calcul rapide nous avait fait croire que sa brillante prestation avait permis aux Verts d’emporter un siège. Tous calculs faits, c’est bien pire que cela : la présence de Michel Hunault a fait élire Yannick Vaugrenard (PS) au détriment d’un colistier de Philippe de Villiers.
Tout ca ne va pas arranger les affaires de Michel Hunault qui s’est créé des inimitiés un peu partout, pour avoir été successivement partisan de Jacques Chirac, Edouard Balladur, re-Jacques Chirac, tout en étant ami avec Charles Pasqua et Nicolas Sarkozy. L’homme cherche à décrocher une place-sinécure en faisant la course en tête.
La course ?
Voici ce qu’écrit à ce sujet le journal du Haut Anjou, en date du 11 juin 2004. (voir ci-dessous). On appréciera la sollicitude de Michel Hunault pour le monde des courses hippiques et l’intérêt qu’il porte aux fonds européens dont il redoute qu’ils soient réservés « aux zones les plus pauvres »
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Ecrit le 11 août 2004 :
Ducoin change de tanière
Le député Ducoin est un homme fidèle, fidèle à ce qu’il croit être ses intérêts politiques. Il a soutenu Chirac, puis Balladur, puis re-Chirac. Il s’est déclaré ami de Pasqua, puis de Sarkozy, sans oublier Fillon. Mais ces ronds de jambe ne lui ont rien rapporté : pas le plus petit secrétariat d’Etat qui aurait ensoleillé les vieux jours de son papa.
L’homme donc, a tenté sa chance aux élections européennes de juin 2004, rêvant d’une place éligible sur la liste UMP, puis, à défaut, créant sa propre liste en allant chercher, pour le seconder, la fille d’une star de la télé.
Las, l’étoile n’a jamais percé et le député Ducoin s’est retrouvé fort loin du score à deux chiffres qu’il avait annoncé.
L’échec n’étant jamais bon en politique, l’UMP l’a exclu de la liste de ses adhérents.
Le député Ducoin a alors changé de tanière : il est allé adhérer à l’UDF alors même qu’on sait bien que les UDF de notre région n’ont aucune sympathie pour lui.
Mais « Paris » n’a cure de ces inimitiés et rancœurs : la direction nationale a accepté son adhésion car cela lui donne l’assurance d’obtenir un siège de plus au niveau national, la circonscription de Châteaubriant restant fidèle au député Ducoin.......
Tout ça fait une drôle de politique. Les intérêts particuliers font rarement bon ménage avec l’intérêt général ....
B.Poiraud
Citation :
Un traître est un homme politique qui quitte son parti pour s’inscrire a un autre.
Par contre, un converti est un homme politique qui quitte son parti pour s’inscrire au vôtre.
Georges Clemenceau
Ecrit le 2 février 2005 :
Hunault soit qui CNI pense
Le député Ducoin était content, mercredi 19 janvier 2005 : lui qui adore faire des communiqués, à propos de tout et n’importe quoi, lui qui adore faire parler de lui, lui qui adore montrer sa bobine dans « les étranges lucarnes » lors de débats au Parlement (avez-vous remarqué qu’il a un tropisme particulier pour se trouver toujours dans l’axe d’une caméra ?), lui, donc, avait un bel article en page départementale de Ouest-France, aux côtés d’Annick du Roscoat.
Le « papier » parlait d’un torchon qui brûle entre la belle et le député. La zizanie remontait, croyait le journaliste, aux élections européennes de juin 2004. A cette époque, ne figurant pas en place éligible sur la liste présentée par son parti, l’UMP, le député Ducoin créa sa propre liste à droite, s’alliant avec Annick du Roscoat (CNI, proche de l’extrême droite), racolant même Morgane Poivre d’Arvor, non pas pour la demoiselle, mais pour son nom qui est celui d’une vedette de la télévision (tiens, on retrouve la télévision)..
Poivre et sel
Mais le poivre n’a pas relevé la sauce et les propositions de la liste furent jugées, par les électeurs, incolores, inodores et sans saveur. Le score fut piteux (3,12 %) et le député Ducoin fut exclu de l’UMP. Malheur aux vaincus.
Le député Ducoin se rabattit alors sur l’UDF où, pourtant, il n’a pas que des amis. N’est-ce pas Mme Gisèle Gautier qui, refusant de faire tandem avec Michel Hunault, en février 1998, parlait de « professionnels de la politique qui s’accrochent à leur place comme des berniques » ?). C’était le temps où le député Ducoin, fidèle de Sarkozy après avoir soutenu Chirac, puis Balladur, puis Pasqua, avait été désigné comme tête de liste aux élections Régionales de 1998 et disait (voir Ouest-France du 11 février 1998) : « le patron, c’est moi ». hélas pour lui, le « patron » est tombé en déréliction. L’UDF, généreusement ( !) l’accueillit dans ses rangs car un député de plus, dans un groupe politique, c’est un supplément de subsides, sonnants et trébuchants.
Qui donc fut bien déçue ? Mme du Roscoat qui comptait, elle aussi, sur une dotation supplémentaire ! La dame exhiba un bulletin d’adhésion au CNI, signé par Michel Hunault (mais non daté) et parla d’une cotisation versée en espèces qui aurait été mise en caisse le 15 mai 2004. Le député Ducoin démentit cette appartenance et cria à la manœuvre destinée, dit-il, à jeter le discrédit sur son action.
où est la vérité ? Faut-il rappeler que le député Ducoin a toujours été fluctuant, n’hésitant pas à déclarer (voir Presse-Océan du 26 mai 1997) : « On va chercher les 5 à 6 % manquants au FN ».
Le député Ducoin aurait-il choisi un grand parti, l’UDF, parce que susceptible de lui procurer des délégations ou repré-sentations diverses, plus nombreuses que celles pouvant venir d’un petit parti, le CNI (centre national des indépendants) ? La Dame du Roscoat aurait-elle quelque intérêt à nuire au grand homme national ?
Comme dit le proverbe : Honni soit qui mal y pense.
Pour plus d’infos sur ce grand homme du Pays de Châteaubriant, n’hésitez pas à consulter son site internet et à lui envoyer un mot de réconfort pour ses petits malheurs du moment.
http://www.michel-hunault.fr
B.Poiraud
Ecrit le 9 février 2005 :
Les ratés du scanner
Après Ouest-France du 19 janvier, voici Presse-Océan du 29 janvier qui dit que : « Annick du Roscoat, présidente du CNI, a organisé lundi |24 janvier] à Nantes, un débat sur la Constitution Européenne. Elle s’est félicitée de la nombreuse participation et de la présence d’élus UMP et UDF (...). En revanche il manquait Michel Hunault, le député de Châteaubriant (ancien UMP), compagnon de route lors de la campagne des élections européennes, auquel elle reproche d’être passé à l’UDF en oubliant trop vite son adhésion au CNI ». La dame en concevrait-elle quelque rancœur ? Ou Michel Hunault aurait-il simplement oublié qu’il avait adhéré au CNI ?
Un oubli, c’est si courant ! Tenez, sur le site internet de Michel Hunault il y a une revue de presse qui oublie des choses. Il y manque par exemple l’article de Ouest-France du 19 janvier 2005 (lire ci-dessus). Et s’il y figure l’article du Monde du 9.11.2000 défendant « l’honneur du président » |Chirac], il n’y figure point l’article du Monde du 6 juillet 2002 sur les délits politico-financiers où Michel Hunault déclarait : « On n’échappera pas, un jour, au débat sur le délai de prescription de l’abus de biens sociaux ».
Cette opinion a provoqué une avalanche de réactions et notamment un article du Parisien Dimanche et un entrefilet du Nouvel Obs où Dominique Perben aurait dit par téléphone : « Taisez-vous Hunault ». Ces articles ne sont pas sur le site internet de notre grand homme national, pas plus que celui du 11.6.2004 où le député Ducoin s’insurgeait de voir des subventions « réservées aux zones les plus pauvres » et affirmait : « je ferai tout pour soutenir les courses hippiques ». Ces articles n’y sont pas ? C’est la faute au scanner qui a sûrement des ratés sélectifs.
B.Poiraud
La mort du pape : une bonne occasion pour le député Ducoin de faire sa publicité ! (Presse-Océan du 4 avril 2005).
Ecrit le 20 avril 2005 :
« il » cause ! ... quand ça l’arrange !
Le député Ducoin est un grand bavard. Il adore faire des communiqués dans les journaux. Sur tout et n’importe quoi. Et sur n’importe quoi de préférence. Dans l’Eclaireur du 15 avril, il annonce qu’il a eu « l’honneur d’être convié à assister place St Pierre aux obsèques de Jean Paul II » et que ça lui a permis de causer avec le président Chirac à l’issue de la cérémonie ! Et pour Rainier, y est pas allé ? Dommage !
Et dans Presse-Océan du 16 avril, il fait savoir qu’il « considère comme » réussie « l’émission télévisée de Jacques Chirac et son plaidoyer pour l’Europe » [il s’agit de l’émission avec les 83 jeunes, le 14 avril].
Et je te lèche, et je te lèche ! Il cherche à se re-caser dans l’UMP ou quoi ? En tout cas, il y a tant de sujets sur lesquels il n’a rien à dire ! .......
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Ecrit le 22 juin 2005 :
Chanson
Il y en a qui contestent
Qui revendiquent et qui protestent
Moi je ne fais qu’un seul geste
Je retourne ma veste (bis)
Toujours du bon côté
Je n’ai pas peur des profiteurs
Ni même des agitateurs
J’fais confiance aux électeurs
Et j’en profite pour faire mon beurre
Je suis de tous les partis
Je suis de toutes les patries
Je suis de toutes les coteries
Je suis le roi des convertis (...)
Non jamais je ne conteste
Ni revendique ni ne proteste
Je ne sais faire qu’un seul geste
Celui de retourner ma veste
Toujours du bon côté
Je l’ai tellement retournée
Qu’ell’ craque de tous côtés
A la prochaine révolution
Je retourn’ mon pantalon
(chanson de Jacques Dutronc, extraits)
Un député, du coin, qui fut un fidèle supporter de Pasqua, Balladur, Chirac, Sarkozy, selon les temps où ils étaient puissants, s’est promené de l’UMP au CNI, puis à l’UDF en n’hésitant pas à résister aux consignes de vote de ce dernier parti, pour voter la confiance à M. Dominique Galouzeau de Villepin.
Or donc, le reconnaissez vous ?
Il retourne sa veste
Toujours du bon côté ...
Ecrit le 12 octobre 2005 :
Etre ou ne pas être
De Presse Océan du 1er octobre : « Au sein de la fédération UDF de Loire-Atlantique, on s’interroge encore sur l’attitude du député Michel Hunault, exclu de l’UMP, cotisant avéré du CNI, qui a fait des avances à l’UDF de Loire-Atlantique ... mais n’a toujours pas payé sa cotisation ». Mais faut-il se poser ces questions ? C’est sûrement que l’homme prend le temps de réfléchir.
Ecrit le 26 octobre 2005 :
Le député Ducoin, présent, n’a pas eu le loisir de prononcer le discours qu’il avait préparé, ce 15 octobre 2005 lors de la célébration des 10 ans du Centre d’enfouissement techniques des Brieulles.
– Organisateur de toutes les oppositions, il y a dix ans,
– chaud partisan de l’incinération pourvu qu’elle lui permette de développer des opérations « bâtons dans les roues »,
– il aurait été mal venu de l’entendre maintenant se féliciter de la réussite d’un CET qu’il a tant combattu.
Ecrit le 30 novembre 2005
Qui conduira la droite aux municipales ?
Qui conduira la droite aux municipales ? C’est la question posée par Ouest-France dans son édition du 9 novembre 2005.
Il s’agit bien entendu de l’édition de Nantes et de la ville de Nantes pour laquelle le journaliste Marc Le Duc envisage plusieurs candidats : Jean Pierre Le Ridant, François Pinte, Ghislain Gomart, Sophie Jozan et ... Michel Hunault car, dit-il, « le député de Châteaubriant a fait part de son intérêt pour Nantes. »
Ainsi, après avoir mis fin à son mandat de maire de Derval (où il n’a pas laissé de bons souvenirs, même parmi ceux qui, à droite, étaient a priori ses partisans), après une candidature calamiteuse à la Région Pays de Loire, après avoir lorgné sur la mairie de La Baule, l’homme songe à la mairie de Nantes.
Marc Le Duc analyse son point positif : « ses relations avec Nicolas Sarkozy malgré son exclusion de l’UMP »
Et son point faible : « un parcours qui l’a vu aller de l’UMP à l’UDF en passant par le CNI. où sera-t-il en 2008 ? ».
En effet, après avoir soutenu Chirac, puis Balladur, puis Chirac, après avoir quitté l’UMP, il a adhéré à l’UDF mais on a appris alors qu’il avait payé sa cotisation au CNI, laquelle cotisation aurait été mise en caisse le 15 mai 2004.
Mais voilà que le 1er octobre 2005, l’UDF, à qui Michel Hunault a fait des avances, se demande où il est cet oiseau-là , puisqu’il n’a pas payé sa cotisation à l’UDF .
Et le 7 novembre 2005, vers 13h30 sur France III, le député Hunault parle des émeutes dans les banlieues et ajoute : « le groupe dont je fais partie, le CNI, prône depuis longtemps...etc...etc.... ». Retour au CNI alors ?
Le 24 novembre 2005, sur le site internet de l’UDF, on découvre que Michel Hunault a été « le rapporteur du groupe UDF ». Retour à l’UDF alors ?
Enfin, dans le compte-rendu du vote de l’Assemblée Nationale, on note, dans les votes du groupe UDF : 1 pour, 15 contre et 6 abstentions. Michel Hunault n’y figure nulle part. Il était peut-être absent ? ou il a décidé de ne pas participer ? Façon de ménager la chèvre et le chou ?
Nul doute que les Nantais sauront apprécier à sa juste valeur un homme à l’échine si souple.
Etrange : il n’est pas encore candidat aux présidentielles
Manque d’ambition ?
Le député Ducoin ou le courage en politique .
Alors que certains partis politiques organisent démocratiquement la désignation interne de leurs candidats pour les prochaines élections législatives, le député Ducoin s’autoproclame candidat à sa propre succession dans la circonscription de Châteaubriant. Sous quelle étiquette ? UDF ? UMP ? Il dit lui-même qu’il ne le sait pas encore.
Rappelons sa « rébellion » contre l’UMP et la liste dissidente qu’il a conduite aux dernières élections européennes contre Roselyne Bachelot : résultat un score de 3% . Sa dissidence l’a contraint à quitter l’UMP pour passer à l’UDF après un rapide détour par le CNI . Qu’importe l’étiquette pourvu qu’on soit élu !
La consultation du site officiel de l’Assemblée Nationale montre à quel point le député Ducoin fait preuve d’une grande prudence dans les votes qu’il émet au nom des citoyens de sa circonscription : depuis le début de l’actuelle session parlementaire (octobre 2005), sur 14 votes majeurs, 8 fois il n’a pas participé au vote (1) :
– loi de finances 2006 .
– loi de financement sécurité sociale 2006
– loi sur le retour à l’emploi
– loi-programme pour la recherche
– loi sur les droits d’auteurs
– loi sur l’égalité des chances
(avec le fameux C.P.E. )
– loi Sarkozy sur l’immigration « choisie »
– motion de censure du gouvernement.
Sur toutes ces questions, il n’est ni pour ni contre bien au contraire ! Est-il dans la majorité qui soutient le gouvernement Villepin ? Est-il dans l’opposition comme son chef de file de l’UDF, François Bayrou ? Il est urgent de ne pas insulter l’avenir et de ménager la chèvre UMP et le chou UDF.
Source : http://mondepute.free.fr/depute.php?num=301
(1) On peut se demander quelle est la justification de cette attitude : être présent et ne pas participer au vote. Les citoyens demandent aux élus de prendre clairement leurs responsabilités
Ecrit le 27 septembre 2006
Michel Hunault et la scientologie
L’Express du 14 septembre 2006, Le Monde du 16 septembre, le Nouvel Observateur du 21 septembre, Presse-Océan du 23 septembre et France 3 Ouest, et la chaîne parlementaire LCP : Michel Hunault, qui aime à faire parler de lui, est servi ... et ridiculisé. Sans doute a-t-il été piégé par la secte « scientologie » car nous ne doutons pas de son engagement pour les Droits de l’Homme.
Mais Michel Hunault est un « m’as-tu vu »
Le 12 juillet 2006, il s’est rendu à un colloque organisé par le Comité Citoyen des droits de l’homme, une des tentacules de la scientologie. Qu’allait-il faire dans cette galère ? Il sait bien que cette secte utilise tous les contacts qu’elle peut avoir avec les élus, responsables politiques, artistes et hauts fonctionnaires, pour établir une respectabilité qu’elle est loin d’avoir.
Comme dit une lectrice : « je ne pense pas que Michel Hunault soutienne la sciento mais il est tellement opportuniste, arriviste et peu compétent qu’il s’est fait piéger ». Le Nouvel Observateur prétend que, à l’Assemblée Nationale, on souhaite qu’il démissionne, de lui-même, de la Commission d’enquête sur les sectes, dont il fait partie, « puisque la bêtise n’est pas un motif d’exclusion ».
Note du 26 septembre 2006 :
La commission parlementaire sur les sectes soutient le député Hunault
La commission d’enquête parlementaire sur les
sectes et les mineurs a apporté son soutien à son secrétaire, le député Michel Hunault (UDF, Loire-Atlantique) épinglé dans des médias pour avoir été
vu à un colloque d’une organisation liée à l’Eglise de Scientologie.
"Le bureau de la commission d’enquête tient à faire connaître qu’il ne s’agissait en réalité que d’une présence purement fortuite et subreptice qui ne remet en aucune manière en cause la légitimité de son secrétaire à
poursuivre ses travaux au sein de la commission", selon un communiqué du président et du rapporteur de cette commission, respectivement Georges Fenech (UMP, Rhône) et Philippe Vuilque (PS, Ardennes).
Le communiqué rappelle qu’« un certain nombre d’articles de presse ont fait état de la participation supposée de M. Michel Hunault, député de la Loire-Atlantique, à un colloque organisé par un mouvement à caractère sectaire ».
Un documentaire diffusé la semaine dernière par la Chaîne parlementaire avait montré M. Hunault filmé dans un colloque organisé le 27 juin à Paris par la Commission des citoyens pour les droits de l’Homme (CCDH), connue comme une émanation de la Scientologie.
Le colloque était consacré à « la psychiatrie répressive », l’un des chevaux de bataille des scientologues.
Dans des déclarations de presse, M. Hunault s’est défendu d’avoir participé à ce colloque, déclarant avoir simplement cherché à se documenter après avoir reçu une invitation.
Selon des spécialistes des mouvements sectaires, cette affaire illustre la nécessité de rester vigilants car ils estiment que la Scientologie cherche régulièrement à compromettre ou utiliser des responsables.
Ecrit le 1er novembre 2006
Scientologie
Le député Ducoin, vexé de s’être laissé piéger comme un novice, par la secte « Scientologie », a posé une question à l’Assemblée Nationale, le 3 octobre, disant au Ministre de l’Intérieur, son ami Sarkozy :
« il s’avère que sous prétexte de manifestations, colloques, réunions publiques, certains mouvements sectaires utilisent des associations écrans parfaitement déclarées ».
C’est pourquoi, le député Ducoin demande au Ministre de l’Intérieur, « de publier officiellement la liste de l’ensemble de ces associations écrans » et de préciser « quelles actions entend mener le Gouvernement pour sensibiliser la population, et particulier les jeunes, sur le phénomène sectaire et dans un souci de respect de l’ordre public les mesures qu’il entend prendre pour interdire les sectes »
M. Sarkozy n’a pas encore répondu.
http://www.prevensectes.com/rev0610.htm#3c
Battez-le !
Pour les législatives, du côté de Michel Hunault, c’est pas clair. L’homme n’est plus à l’UMP, il a failli être au CNI mais finalement il est à l’UDF. On sait que l’UMP imposera des candidats dans les circonscriptions détenues par des députés de l’UDF qui ont quitté l’UMP. Sauf ... sauf dans la circonscription de Châteaubriant.
A ce sujet un nazairien, sans doute UDF, écrit ceci :
Vous me rendriez bien service, et à tout l’UDF, en nous aidant à clarifier le problème du positionnement de Michel Hunault. S’il a l’air pas trop correct, nous on passe pour des rigolos en récupérant les exclus de l’UMP. Moi j’ose pas demander des comptes à mes chefs, mais vous, vous pourriez... Le responsable UDF 44 pourrait vous répondre... : Patrick Barau, 06 08 66 23 11, entre 9h et 20h
Les jeunes UDF ont souvent un sens moral assez développé, ils pourraient donner leur avis. Ou peut-être qu’Ã l’UMP ils pourraient le reprendre ? Ou au MPF ?.
Sinon, battez-le à l’élection, on reviendra dans cinq ans avec un candidat propre.
Merci de votre aide.
Voir ici :
http://www.autrevoixchateaubriant.com/article-3904220-6.html#anchorComment
Ecrit le 13 décembre 2006
Campagne
M. Alain Hunault, maire de Châteaubriant a commencé sa campagne pour M. Hunault Michel, son frère et député de la circonscription. Par exemple pour le Technopôle il rappelle que le Ministre délégué à l’Aménagement du Territoire a répondu à une intervention du député à ce sujet.... Comme si c’était extraordinaire !
Etrangement M. Alain Hunault met aussi régulièrement en scène M. Georges Garnier, vide-président chargé des affaires économiques. Celui-ci serait-il le futur candidat UMP aux élections cantonales sur le canton de Châteaubriant ?.
A noter que M. Georges Garnier est devenu « académicien » du Châteaubriant (pavé de viande). Un correspondant de Ouest-France ne l’a pas cadré sur sa photo . M. Garnier s’en est plaint auprès de ... Presse-Océan. Cela montre à quel point un homme politique peut accorder de l’importance à une photo !!
La voix est libre
Michel Hunault est passé sur France 3, samedi 9 décembre 2006 à l’émission « la voix est libre ».
Il donne dans le consensus, en souhaitant aller « au delà des clivages politiques ». C’est habile de sa part, car, dans les faits, on sait comment il a changé de parti politique au gré de ses ambitions déçues. Il souhaite maintenant « une large union » et soutient la candidature de François Bayrou.
Il se montre, en paroles, un fervent de la circonscription électorale qui l’a élu mais on sait combien, sur le terrain, il se désintéresse des questions sociales et économiques.