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Inaugration fictive à Moisdon
Ecrit le 20 janvier 2004 :
Ecole publique à Moisdon
Une association pour la création d’une école publique à Moisdon la Rivière a déposé ses statuts en sous-préfecture de Châteaubriant le 23 décembre 2003. Elle provoque une réunion, ouverte à tous, le vendredi 30 janvier 20h30 salle polyvalente de Moisdon, pour présenter les avantages de la création d’une telle école. Les autorités locales sont invitées.
Rens. 02 40 07 66 74 ou 06 08 75 99 06
Ecrit le 18 février 2004 :
Une école publique à Moisdon ?
Pourquoi pas nous ?
Une réunion a rassemblé quelque 80 personnes le 30 janvier 2004 autour du projet d’une école publique à Moisdon. L’initiative revient à un groupe de parents qui, depuis des années, souhaitent cette ouverture mais n’avaient encore rien entrepris d’officiel. Et puis, ces dernières années, des communes ont montré le chemin : en 2002, Rougé, Carquefou, St Brévin, St Philibert de Gand Lieu, St Herblain ; en 2004 : la Limouzinière.
« Pourquoi pas nous » ont dit des parents qui, en dehors de toute démarche politique ou polémique, ont voulu voir s’il était possible de répondre aux convictions laïques d’une grande partie des Moisdonnais d’aujourd’hui, avec le sentiment de se situer dans le débat actuel sur la laïcité en France. Par exemple, la commission STASI stipule, dans un chapitre consacré à la mise en place de la laïcité : « Certains parents sont contraints d’inscrire leurs enfants dans des écoles confessionnelles compte tenu de la carence d’école publique dans leur commune ». Plus près d’ici le maire de Blain lui-même (UMP), lors du Grand débat de l’Ecole organisé par le Sous préfet au théâtre de Verre a mis en avant avec force : « Pour moi, l’école républicaine, c’est l’école laïque ».
L’idée a donc fait son chemin d’autant plus que l’Inspecteur de l’Education Nationale, en poste à Châteaubriant, Michel MICOSSI, a expliqué que l’ouverture d’une école publique était possible à condition de justifier d’un nombre suffisant d’élèves inscrits (au moins trois classes d’environ 20 élèves). Une « association pour la création d’une Ecole publique à Moisdon » a donc été créée. Dans l’attente de l’assemblée générale constitutive, le président est Marcel Legall (tél 02 40 07 66 74). C’est aussi auprès de lui que doivent s’inscrire les familles qui souhaitent mettre leurs enfants dans une école publique à Moisdon.
débats et inquiétudes
A la réunion du 30 janvier 2004, il y avait du beau monde : le conseiller Général (Jean Massé), le maire de Moisdon (Emile Marion) et la quasi totalité de son Conseil, les présidents des DDEN (délégués départementaux de l’Education Nationale), du CDAL (comité départemental d’action laïque), de la FAL (fédération des œuvres laïques), et une délégation des parents de la toute jeune école publique de Rougé.
Le Maire de Moisdon, dès le début, a manifesté son soutien au projet (non sans provoquer une certaine stupéfaction de certains de ses conseillers).
Le débat, courtois, s’est engagé dans la salle autour de questions pratiques.
Une inquiétude sur les cours multiples (par exemple CM1 et CM2 ensemble). Il a été répondu que des études ont montré que cela ne compromet pas la réussite scolaire, au contraire (par exemple en développant l’autonomie des élèves).
Une inquiétude sur l’emplacement à choisir : les parents souhaitent une proximité du pôle des écoles, le maire a signalé que le PLU (plan local d’urbanisme) n’a rien prévu à ce sujet. Mais cet obstacle administratif peut être levé rapidement puisque la commune de Moisdon a du terrain disponible, par exemple du côté du site sportif (le maire est réticent à ce sujet).
Les parents de Rougé ont rappelé l’extrême rapidité de la démarche chez eux : comité de pilotage mis en place en octobre 2002, premier coup de pioche en 2003, subventions débloquées dans la foulée, fin des travaux en août 2003, ouverture en septembre. Les effectifs prévus à Rougé étaient de 53 en juin 2003, ils ont été de 63 en septembre, ils sont à 78 actuellement.
Le maire de Moisdon a rappelé qu’il y avait eu une tentative d’ouverture d’école publique, dans le passé, quand il était lui-même président de l’OGEC (organisme de gestion de l’école catholique)... mais c’était il y a 25-30 ans. Les choses ont changé depuis.
Un transfert de coût
Dans les débats, il a été question du coût de cette implantation. D’abord parce que le Maire souhaite un bâtiment de qualité (pas de préfabriqué). Le Conseiller Général a rappelé que le département subventionne à 27 % (jusqu’Ã 200 000 € par classe). Et puis l’exemple de Rougé a montré que « quand on veut, on peut », surtout quand la loi fait obligation de mettre en place une école publique (principe républicain).
Et puis l’absence d’école publique coûte de toutes façons à la commune puisque celle-ci a l’obligation de verser 2500 F par an, pour chaque élève de Moisdon inscrit dans l’école publique d’une commune voisine. Verser à l’école de Moisdon ne serait donc qu’un transfert de coût.
Conflit entre écoles
En filigrane on devinait, ce qui n’était pas clairement dit, un conflit entre les deux écoles : la future école publique et l’école catholique du Sacré cœur. Les enseignants de cette dernière école avaient été conviés à la réunion, mais la directrice n’a pas transmis. L’inspecteur de l’Education Nationale a précisé que le débat ne consistait pas à mettre une école devant l’autre ou contre l’autre mais qu’il convenait de respecter la volonté laïque des parents demandeurs (cela pourrait se faire comme à Pannecé où l’école privée a été achetée par la commune et est devenue école publique !).
Le Conseiller Général Jean Massé, a cependant montré le bout de l’oreille en disant qu’il y a des écoles publiques dans les communes voisines du canton (Issé, Meilleraye, Louisfert). Cette réflexion, que les parents ont interprétée comme « Mettez donc vos enfants ailleurs qu’Ã Moisdon » a provoqué la colère des participants (ils ne l’ont exprimée cependant qu’en fin de réunion, ne voulant pas faire de polémique publique).
Inscriptions
Le maire s’est engagé à ouvrir un registre d’inscription d’enfants pour l’école publique. Les familles peuvent aussi s’adresser à Marcel Legall (06 08 75 99 06), Myriam gérard (02 40 07 22 81), Christine Le Troadec (02 40 07 24 16), Pascale Salen (02 40 07 65 61), Philippe Raute (02 40 07 20 52), Dominique Moreau (02 40 07 27 12) ou Claudine Moinet (02 40 07 63 40)
Ecrit le 4 mai 2004 :
Moisdon : une école publique en 2005
Le 24 avril 2004 avait lieu, à Moisdon-la-Rivière, l’inauguration de la Station d’épuration et du Pôle scolaire
Un collant sur la bouche
A cette occasion, une vingtaine de parents, membres de l’ACEPM (association pour la création d’une école publique à Moisdon), se sont manifestés avec un collant tricolore sur la bouche. Ils se disent en effet « outrés par le manque de considération de la part de la municipalité » et estiment que des manœuvres diverses sont engagées pour discréditer leur demande alors que « c’est la loi républicaine qui oblige toute commune à entretenir une école publique ».
Parmi les manœuvres de discrédit, l’association note l’intervention, à la sortie de l’unique école (privée) de la commune, d’un membre éminent de l’organisme de gestion des écoles catholiques, qui a fait pression sur les parents en disant :
a). S’il y a une école publique, vous allez payer davantage d’impôts
b). S’il y a une école publique, les enfants seront obligés de poursuivre leurs études au collège de la Ville aux Roses « où il y a des Turcs ».
Au nom de l’Evangile ?
L’association fait remarquer que des Turcs sont, depuis longtemps, scolarisés en nombre .... à l’école St Joseph ! Au collège de la Ville aux Roses il y a en moyenne, moins d’un élève turc par classe. « Par ailleurs nous nous étonnons : l’école catholique prêche l’amour du prochain et l’un de ses responsables tente de créer la peur de l’étranger ? L’école catholique a-t-elle donc oublié l’Evangile qui, au sujet du jugement dernier, cite l’accueil de l’étranger parmi les critères de vie éternelle ? »
L’association ACEPM n’est pas satisfaite non plus de l’attitude de la municipalité qui a limité les jours et heures d’inscription des élèves potentiels d’une école publique. Cela n’a d’ailleurs pas empêché les parents d’inscrire les enfants en nombre suffisant (le maire a annoncé lui-même 51 inscrits, lors du Conseil Municipal du 28 avril 2004). Au 30 avril 2004, il y avait 58 enfants inscrits.
Des sous .... si ...
La municipalité Moisdonnaise agite, elle aussi, l’aspect financier de la construction d’une école publique en écrivant : « Ce projet ferait apparaître la nécessité d’augmenter les taux de nos différentes taxes de 15 à 20 % ». Dans un tract de réponse, l’ACEPM estime que cette présentation est « tendancieuse » : « elle laisse à penser que les contribuables verront leurs impôts augmenter d’autant, ce qui est pour le moins erroné ». En effet, selon le trésorier-percepteur de Moisdon : « Une marge de manœuvre existe en matière de fiscalité. Ainsi une augmentation des taux de 8 % se traduirait par une augmentation de la taxe d’habitation de 20 € pour une famille de deux enfants ».
L’association ACEPM, qui sait calculer, démontre alors qu’une augmentation de 20 % se traduirait, pour une famille de deux enfants, par une augmentation de 50 euros par an, au maximum
Allant plus loin, l’ACEPM précise :
1.- que l’école privée coûte à la commune 72 000 € par an à la commune de Moisdon
2.- que La Meilleraye s’est lancée dans une restructuration de son école, pour 550 000 €
3.- que Lusanger construit une quatrième classe pour 137 667 €
4.- qu’Abbaretz construit une école maternelle de trois classes en plus de l’école publique actuelle
5.- qu’Erbray construit une nouvelle école publique (8 à 9 classes)
On peut ajouter que l’absence d’école publique a un coût pour la commune qui est tenue de participer aux frais de scolarité des enfants moisdonnais qui fréquentent l’école publique des communes voisines.
Enfin l’ACEPM s’étonne : comment la municipalité moisdonnaise peut-elle mettre en avant une incidence financière, à propos de l’école publique, « alors qu’elle ne l’a jamais fait auparavant sur les autres investissements opérés (discutables pour certains) ? ».
Le registre d’inscription des enfants a été remis au Sous-préfet le lundi 3 mai pour examen de la liste des inscrits et validation. Le nombre d’enfants est suffisant. L’ACEPM attend donc les réalisations concrètes prévues par la loi. Reste à définir l’emplacement ......... autre problème !
Un pique nique de soutien est organisé dimanche 16 mai à partir de 11h30 à La Forge de Moisdon, avec jeux pour les enfants. Rens. 02 40 07 66 74
Ecrit le 26 mai 2004 :
Ecole publique à Moisdon en 2005
58 enfants sont inscrits pour une école primaire publique à Moisdon. Une réunion a eu lieu le 3 mai, à la Sous-préfecture de Châteaubriant. M. Micossi, inspecteur de l’Education Nationale précise : « Le Maire de Moisdon la Rivière et son adjoint ont déclaré lors de cette réunion qu’une école publique serait créée à Moisdon. Le Sous-préfet a demandé la mise en place d’un comité de pilotage pour examiner les questions techniques liées au projet comme cela a été fait à Rougé. Le registre des inscriptions est toujours ouvert et se trouve auprès du secrétaire général de la sous-préfecture »
Ndlr : dans un communiqué, les Verts
du Pays de Châteaubriant soutiennent ce projet d’école publique
Ecrit le 3 juin 2004 :
Ecole Publique Moisdon
Question de date, question de mots
Au cours de la rencontre du 3 mai 2004 entre le maire de Moisdon M. Marion, son adjoint M. Lemaître, le Sous-préfet M. Bobin et l’inspecteur d’Académie M. Micossi, il avait été question d’une première réunion d’un « comité de pilotage » qui devait se tenir le 27 mai, pour les premières mises au point concrètes concernant la future école publique de Moisdon.
Un Conseil Municipal s’est tenu à Moisdon le 25 mai, il a décidé la mise en place d’un « comité de réflexion » auquel appartiendront 4 membres de l’association ACEPM (association pour la création d’une école publique à Moisdon). La première réunion devrait avoir lieu vers les 8-9 juin. L’association se démène, a envoyé des lettres un peu partout (préfecture, ministère de l’Education Nationale). Du côté de la Sous-préfecture, tout en affirmant qu’il y aura bien une école publique à Moisdon en 2005, on s’efforce de calmer le jeu. « Patience ! Patience ! » dit-on. Mais l’association ne l’entend pas de cette oreille. : « Nous allons sortir l’artillerie » disent les membres qui ont le sentiment qu’en temporisant on arrivera à une perte de temps !
Ecrit le 2 février 2005 :
Un terrain d’entente ?
Entre Saint Jean et le Sacré cœur
Soir de Conseil Municipal à Moisdon la Rivière, ce 26 janvier 2005. Dix-neuf conseillers (dont 6 femmes). Dix-neuf personnes dans la salle. Tiens donc !
De nombreuses questions diverses, non sans importance :
Appel d’offres pour le lotissement Chapelle-Vincent, installation de 18 compteurs pour 1767 € et d’un poteau d’incendie (2386 €), convention avec la Brême du Don pour l’étang de Gravotel (150 € par an), débat sur le don à faire pour les sinistrés de l’Asie (des conseillers proposent 1 € par habitant, soit 1700 €. Ce sera 1000 €).
Le Conseil Général a l’intention de refaire le carrefour (dangereux) entre la D 178 (Châteaubriant-Nantes) et la voie d’accès au bourg de Moisdon (en passant par la zone industrielle). Un chantier de trois mois « qui coûtera 4 millions de francs » soit 610 000 € à la charge du département...
Quatre cabinets ont été sollicités pour une mission « SPS » à propos d’un local technique. Les prix sont variés, de 1508 € à 3355 €. Le moins cher est retenu.
Il est question aussi du Contrat du Pays de Châteaubriant. Vite embarqué : « C’est un contrat créé pour drainer des subventions mais chaque Communauté de Communes conduira ses projets. Le dossier est là , si vous voulez le voir » dit le maire, Emile Marion. Apparemment cela n’intéresse pas les conseillers à qui il n’est pas expliqué la nécessité d’avoir des projets communs pour le Pays.
Mais pourquoi donc y a-t-il 19 personnes à assister à ce Conseil ? C’est qu’il est question de l’achat de l’ancienne école Saint Jean , un des quatre sites étudiés pour
installer l’école publique. L’association « Pour la création d’une école publique à Moisdon » (ACEPM) n’en veut pas en raison de son éloignement du pôle scolaire.
Confitures
En juin 2004 « La Providence » en demandait 142 000 €. Fin décembre elle se réservait le terrain derrière mais la mairie a insisté pour avoir la totalité au prix annoncé. Finalement, mi janvier 2005, « La Providence » est d’accord pour vendre à 142 000 € le tout (mais se risque à dire que 145 000 € serait le juste prix).
La commune achètera-t-elle ? ou non ? « On pourrait y faire des logements pour personnes âgées puisque c’est en plein centre bourg, dit le maire. De toutes façons on n’achète pas pour faire des confitures ». « Au PLU nous allons mettre cela en zone constructible » dit un adjoint.
Une conseillère pose clairement le problème : « Je suis CONTRE cet achat, s’il s’agit d’y mettre l’école publique. Et POUR si on achète pour une autre destination ». Le vote à bulletins secrets (procédure rare), donnera 16 Pour et 3 abstentions.
« Mais qui vous parle d’école publique ? » dit le maire à cette conseillère. C’est vrai, on n’en parle pas, mais tout le monde y pense parce que c’est à propos de ce dossier qu’on apprend qu’il y aura bientôt réunion avec le « Comité de réflexion » (au sujet du projet d’école publique), que les travaux devraient commencer en fin d’année 2005 au plus tard, et qu’une consultation d’architecte sera lancée en février.
« Mais sur quel terrain ? » insiste la conseillère.
Voici quelques repères :
Dans le bourg de Moisdon il y a une école privée (bâtiments rénovés). A côté se trouve le pôle enfance inauguré en 2004, avec cantine scolaire, locaux pour halte-garderie itinérante. Tout près : une salle de sports, deux terrains de foot. En face se trouve l’école du Sacré cœur et, tout près, deux terrains communaux qui peuvent accueillir un bâtiment neuf (voir plan)
Cela fait 14 mois qu’a été lancée la demande d’école publique avec un nombre d’élèves suffisants pour justifier cette ouverture. Le maire avait promis une ouverture pour septembre 2005. Cela n’a pu se faire. Il manquait des locaux. Le cabinet Paysages de l’Ouest a fait une étude avec quatre possibilités :
1 - Ecole St Jean. 804 500 €. TTC. Inconvénient : distance par rapport au pôle scolaire, à la bibliothèque et aux terrains de sports. Car il faut longer les maisons sur 100 m et emprunter la rue sur 140 m. nécessité d’aménager, en plus, un accès autocar et un accès parents, voire d’aménager la rue pour construire un giratoire. Donc coût au moins équivalent à une construction neuve.
2 - Ecole du Sacré cœur : 730 000 €. TTC
Si le prix de vente du terrain est raisonnable.
3 - Terrain « de basket » (qui est très peu utilisé en terrain de sports) : 975 000 € TTC. Avantage : terrain communal spacieux, situé sur le pôle scolaire.
4 - Terrain Cruaud (communal aussi). coût 1 015 000 € TTC. Ce terrain est revendiqué par les footballeurs.
L’association « pour la création d’une école publique à Moisdon » se contenterait, éventuellement, des locaux du Sacré-cœur, rénovés. Elle préférerait la construction de locaux neufs sur le terrain « de basket » tout à côté du pôle enfance, qui permettrait l’accès des enfants de l’école publique à tous les équipements communaux. C’est donc sur ce terrain (d’entente ?) que porte la discussion.
L’achat de l’école Saint-Jean inquiète donc l’association qui soupçonne la municipalité de vouloir y installer l’école publique. Ce soupçon « me hérisse le poil » dit le maire qui pense que « on » veut créer des difficultés là où il n’y en a pas... Du moins pas encore « puisque le choix du site n’est pas fait » dit le maire.
Allons, pas de panique, le comité de réflexion se réunira le 9 février à 18 h 30. Avant de connaître cette date, l’association avait lancé (et maintient) une manifestation pour le 9 février, 16h30. Lieu : le complexe sportif. But de la manifestation : « activer le projet », et refuser l’installation dans l’école Saint Jean « emplacement éloigné du pôle scolaire »
On notera que la commune de Moisdon a acheté l’ensemble « Saint Jean », sans avoir de projet annoncé, « parce qu’il est en centre-bourg » mais a refusé, lors du même Conseil Municipal, de préempter deux autres terrains situés en centre-bourg, dont un terrain de 3120 m2. Comprenne qui pourra !
Ecrit le 9 février 2005 :
Sur le pôle enfance, et pas ailleurs
Pinocchio à Moisdon
Le célèbre pantin, dont le nez s’allongeait à chaque mensonge, a fait des émules à Moisdon. Reprenons les aventures de la future école publique :
Trois sites principaux :
1- le terrain dit « de basket » qui touche le pôle enfant existant
2- l’ancienne école du Sacré-cœur, très proche, mais avec le risque de traversée de la rue
3- l’ancienne école Saint-Jean, loin du pôle enfant, qui obligerait les enfants à faire 140 m sur la rue
(voir plan plus haut).
Le propriétaire du terrain de l’école du Sacré-cœur, cherchant un terrain plus grand pour se loger et élever des chevaux, a souhaité acheter l’école Saint Jean et s’est adressé à « La Providence » qui lui dit en substance : « Nous ne pouvons pas vous vendre, à vous. Nous avons accepté de vendre à la mairie et nous avons demandé au maire d’indiquer, dans le compromis de vente, que c’est à la condition expresse d’y mettre l’école publique, sinon la vente sera annulée »
Interrogé par une Moisdonnaise, le maire précise : « C’est vrai, il en a été question mais vous savez, rien n’est signé ». Du côté des élus moisdonnais, c’est le grand silence, chacun laissant le maire prendre seul toutes les responsabilités.
Mais pourquoi donc « La Providence » (gérante de l’école privée) est-elle si pleine de sollicitude pour la future école publique ? Elle a pourtant été sollicitée par un promoteur immobilier qui aurait sûrement donné, de l’école Saint Jean, un meilleur prix .
Explication : La Providence craint la concurrence pour son école privée, et préfère choisir elle-même l’emplacement de l’école publique plutôt que de laisser faire un hasard qui, estime-t-elle, pourrait lui être néfaste. Elle ne se cache d’ailleurs pas d’avoir effectué ce calcul.
Dans cette affaire il y a donc les intentions affichées (« oui, oui, vous l’aurez votre école ») et les manœuvres cachées (« on va vous mettre loin, pour vous dissuader d’y aller »).
Nounous
La mairie fait d’ailleurs jouer le chœur des assistantes maternelles qui font pression en disant : « Rendez-vous compte, nous ne pourrons pas à la fois amener à l’école les enfants du privé et ceux du public, restez donc à l’école privée ».
On en est là . Dans un champ (privé), sur des bottes de paille, est apparue une pancarte en faveur de l’école (publique). Une manif aura lieu mercredi 9 février 16h30 à Moisdon. où ça ? Mais au pôle enfance, voyons, sur le terrain de basket qui serait une implantation logique.
Communiqué : La section du Parti Communiste de Châteaubriant, attachée à un service public de qualité, au respect de la parole et à la réflexion organisées des citoyens, s’associe à la manifestation.
Ecrit le 16 février 2005 :
Le diable, le Diable
250 personnes à la manif’ du 9 février 2005. Bien mais à refaire, en plus important. La rencontre prévue entre le maire et une délégation des familles n’a pas eu lieu. « Ils n’ont pas confirmé le rendez-vous » dit-on du côté de la mairie. « La mairie était fermée, les élus n’ont pas voulu nous voir » dit la délégation qui remarque, malicieusement, que le maire et la plupart de ses adjoints sont liés à l’école privée et voient donc, dans la revendication d’une école publique, une manifestation du Diable, rien de moins.
Deux logiques s’affrontent autour du terrain dit « de basket ».
– Les partisans de l’école publique souhaitent l’utiliser pour construire les bâtiments, de façon à faire un pôle scolaire regroupé (et à égalité public-privé) à 30 m autour du restaurant scolaire, et de la plupart des équipements sportifs. [le terrain de basket pourrait être réinstallé sur le vaste terrain de l’école St Jean ??]
– Les adversaires de l’école publique mettent en avant la nécessité, pour le terrain de basket, de rester à côté des autres terrains. (pourquoi, il aurait peur, ce terrain ?) et veulent expédier l’école publique dans l’ancienne école St Jean qui est difficile d’accès pour les voitures et les cars.
Les adversaires de l’école publique agitent en outre l’épouvantail de la hausse des impôts locaux que ne manquerait pas d’entraîner, à leurs yeux, la construction d’une école publique. Rougé, qui a construit son école publique il y deux ans, ne croule pas sous les impôts nouveaux (la commune a pourtant un potentiel fiscal inférieur à celui de Moisdon). La Meilleraye, qui vient aussi d’aménager son école publique, ne croule pas sous les impôts.
Au moment de sa fermeture, à la fin des années 60, l’école publique de Moisdon était l’école du Diable. Celui-ci rôde sans doute encore dans les rues du bourg, avec ses cornes et ses pieds fourchus ! Hou hou, chassez le Cornu !
Ecrit le 25 avril 2005 :
St Jean-non
Le samedi 2 avril 2005 une délégation représentant l’association pour la création d’une école publique à Moisdon, a été reçue à sa demande en mairie pour annoncer qu’elle faisait une démarche auprès de la sous-préfecture consistant à demander l’annulation de la délibération du conseil du 23 février 2005 relative à l’achat de l’école Saint-Jean.
Elle a aussi demandé aux élus de présenter au conseil du 13 avril 2005 l’hypothèse de construction de locaux provisoires sur le pôle scolaire en attendant la construction de bâtiments à partir de 2008.
En réalité le Conseil Municipal a seulement retenu le principe d’aménager l’ancienne école Saint-Jean en école publique. Réunie le 22 avril 2005, l’association a exprimé sa déception : « il apparaît difficile d’accepter cette décision discriminatoire et l’association réfléchit à d’autres actions pour faire cesser ces investissements pour des projets non viables ».
L’association répète en effet qu’il y a à Moisdon un « pôle scolaire » avec cantine, accueil péri-scolaire, terrains de sports, école privée et terrain disponible pour l’école publique. Elle ne comprend que cette solution rationnelle ne soit pas retenue et que la municipalité préfère l’ancienne école St Jean qui va poser notamment des problèmes de sécurité pour l’accès des enfants à la cantine.
Un « détail » à signaler : une personne de Moisdon est allée à la mairie dans le but d’y inscrire ses enfants sur le registre de l’école publique. La secrétaire présente lui a dit que le registre n’était pas là [celui-ci est pourtant revenu en mairie à l’automne] et qu’il fallait faire un courrier pour demander l’inscription des enfants. (ce qui fut fait sur le champ).
Sachant l’attachement de certains salariés de la mairie à l’école privée, l’association se demande si ce type d’agissement n’est pas destiné à décourager les parents qui souhaitent inscrire leurs enfants dans la future école publique
Ecrit le 13 juillet 2005 :
Appel à souscription
Un projet d’école publique a vu le jour début 2004 à Moisdon la Rivière grâce à notre association.
La municipalité a décidé de l’implanter en dehors du pôle scolaire sur lequel se trouvent la cantine et l’accueil périscolaire subventionnés par des fonds publics, l’école privée, deux terrains communaux pouvant accueillir l’école et les anciens locaux de l’école privée qui sont en vente.
Nous avons manifesté le 9 février 2005 pour montrer notre opposition au choix de la municipalité.
Celui-ci est voué à rendre la future école publique non viable et probablement à fermer quelques années après son ouverture.
Nous avons donc décidé en assemblée générale d’attaquer cette décision au tribunal administratif pour discrimination.
Pour mettre toutes les chances de notre côté nous avons fait appel à un avocat et avons besoin de 3 000 euros.
Nous faisons donc appel à votre solidarité pour que notre démarche puisse aboutir le plus favorablement.
BON DE SOUSCRIPTION
NOM :
prénom :
Adresse :
Je verse la somme de :
10 euros
20 euros
... euros
Les chèques sont à libeller au nom de : « A C E P M »
Adresse :
ACEPM chez M. Philippe RAUTE
26, rue des Perrières
44 520 MOISDON la RIVIERE
Ecrit le 12 octobre 2005 :
Inauguration symbolique
Ecole de Moisdon
Conflit autour
d’un cahier
Au sujet du projet d’école publique à Moisdon, la mairie de cette commune a fait connaître, par le bulletin d’informations municipales de juin 2005, qu’il y aurait un nouveau registre d’inscription au cours du 4e trimestre de cette année.
Pour l’association pour la création d’une école publique à Moisdon (ACEPM), « Cette décision n’est destinée qu’Ã jouer sur la démobilisation supposée des familles justifiant en cela un nombre réduit de classes alors que l’inspection académique a écrit à M. le Maire le 21 septembre 2004 qu’il convenait de démarrer sur un minimum de 4 classes. »
L’ACEPM refuse catégoriquement cette manipulation. C’est pourquoi elle invite les familles à ne surtout pas rentrer dans ce jeu et à exiger, si elles ne l’ont pas fait, l’inscription de leur(s) enfant(s) sur le registre ouvert en avril 2004 selon les recommandations du sous-préfet de l’époque, Monsieur BOBIN.
Si l’inscription est déjà effectuée, l’association demande aux parents de ne surtout pas la renouveler.
Inauguration symbolique
L’association organise une inauguration symbolique de l’école publique
Le 15 octobre 2005 à 15 heures sur le pôle scolaire.
Et souhaite le soutien et la présence nombreuse de tous les défenseurs de l’école publique. L’assemblée générale de l’association se tiendra le vendredi 21 octobre 2005 à 20 heures 30, Salle Saint-Louis à Moisdon la Rivière
Pour tout renseignement contacter :
Le président, Philippe RAUTE -
tél 02-40-07-20-52
La secrétaire Françoise CHATELIER -
tél : 02-40-07-27-12
La trésorière véronique BURGAUD -
tél : 02-40-07-21-25
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