Ecrit le 14 mars 2001
jean Seroux en Ballottage
Une élection cantonale a pour but d’élire un « Conseiller Général » qui participe à la gestion du département. l’ampleur de la déception aux municipales de Châteaubriant a occulté le résultat aux cantonales, dont on se serait réjoui en temps ordinaire
1) l’élection très confortable de Jean Poulain (Divers Gauche) sur le canton de St Julien de Vouvantes avec 70,74 % des suffrages exprimés. Maire dynamique de la plus grosse commune du canton, sa qualité d’agriculteur a joué aussi dans ce canton très rural. li avait en face de lui un autre maire dynamique, Jean-Claude Bourdel (Maire de la Chapelle Glain) qui fait beaucoup pour sa commune en matière d’animation, mais qui n’a remporté que 21,86 % des suffrages
2) Le ballotage favorable d’Armand Bouchet (divers Gauche) sur le canton de Moisdon avec 46,78 % des suffrages, face à Jean
Massé, ex-maire de La Meilleraye qui fait 44,79 %. Tout va dépendre au deuxième tour du bon report des voix communistes
3) La mise en ballotage de Jean Seroux sur le canton de Châteaubriant par Claude Amice (soutenu par le Parti Socialiste). Ce ballottage n’était pas attendu. Le candidat du PCF a augmenté son score par rapport à 1994, et le total PS + Verts est supérieur à
celui de 1994. on peut souhaiter la victoire finale de Claude AMICE car c’est un candidat jeune, dynamique, qui suit bien les dossiers dont il a la charge.
A noter que l’extrême droite fait près de 8 % dans le canton, essentiellement sur Ruffigné, St Aubin et surtout sur Soudan où elle atteint 12,8 %. On retrouve le phénomène raciste entretenu par des rumeurs folles et infondées,
4) Sur le canton de Nozay, le score de Christian de Grandmaison
déçoit : 26,52 % seulement, même sur la commune de Nozay dont il est maire et où il s’est dépensé sans compter, et sans sectarisme. La politique du « café du coin » menée par son adversaire de Droite, Jean Guyon, a « payé » davantage que le travail de fond. Christian de Grand- maison est victime de la même injustice que Martine Buron, deux piliers du « Pays de Châteaubriant »
La journée du 11 mars aura donc été à la fois un jour de soleil et un jour de colère pour le Pays de Châteaubriant.
Les années qui s’annoncent sont sombres. L’intercommunalité est en danger, les grands projets structurants pour le pays sont menacés (comme la médiathèque par exemple. Les maires des petites communes sauront-ils imposer la continuation de la dynamique impulsée par Martine Buron depuis 1995, ou vont-ils retourner dans leur coin, solitaires et silencieux comme avant ? Il en va du développement de ce pays.
La Mée
Dans les années qui s’annoncent, Le journal La Mée demeurera d’autant plus un moyen essentiel, mais pas le seul moyen, d’analyser ce qui va se passer sur la région. Elle va se heurter à un barrage systématique de la nouvelle municipalité de Châteaubriant. Tout dépendra donc des lecteurs, et des informations qu’ils voudront bien lui faire passer