Ecrit le 15 septembre 2010
Journal de l’environnement :
Le retour des farines animales
Récupérer récupérer il y a des limites.
Les farines animales, soupçonnées d’avoir contribué à la propagation de l’encéphalopathie spongiforme bovine, (maladie de la vache folle) ont été interdites dès 1994 par précaution dans l’alimentation animale. Mais la Commission européenne aimerait bien alléger le poids financier et administratif des mesures qui ont pratiquement permis d’éradiquer l’épidémie de ESB. Le 16 juillet dernier et en toute discrétion, elle a adressé une note au Parlement Européen,
– proposant de réduire la liste des parties des animaux qui sont systématiquement retirés de la carcasse pour diminuer les risques de contamination.
– Et de lever l’interdiction des farines animales pour les non-ruminants (porcs, volailles, poissons).
Quant aux tests de dépistage, ils ne seraient plus effectués que « sur un échantillon statistique de bovins au-dessus d’un certain âge, dans chaque sous-population (animaux sains abattus et animaux à risque) » .
Et les animaux appartenant au même troupeau qu’un animal malade, ils pourront être utilisés dans l’alimentation humaine sous réserve qu’un test de dépistage ait donné des résultats négatifs. On imagine sans peine que cela sera destiné aux produits alimentaires bas de gamme achetés par les familles à petits revenus .
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