Ecrit le 1er juin 2011
Les zindignes et les zindigneux
Y a teurjou eu des zindignes et des zindigneux mais c’éteu pas teurjou aux mêmes endreux et ça peut tourneu boucanadam ; par exemple, l’indigne TRONC, présumeu coupable de cul s’indigneu pu que ses employées caressées : les zindignes députés hUMeuPeu crieu leurs zindignations devanwt les panneaux des radars arracheux et mon gouvernement s’indigne des pas zaligneux sur une affére si grave pour les zélectoutous : ma Lagarde qu’aimeu le FMI s’indigneu qu’on souleveu le tapis de Tapie pour la faire tombeu.
Les paizans asseucheux et les taxis asphyxieux demandeu de l’iauw, du feingne et du pétrole moins chérs : les féminisses en vouleu aux sexisses, machisses, voyeurisses qui profiteu de la DSK et Tronçomanie : les chomous qui diminueu au fur et à mesure que Sarko approcheu de sa reuélection sont indigneux d’êtes récupéreux.
Mais les nouvelles races d’indigneux font le printemps zarabe, espagnol et grécois car y vouleu supprimeu les zindignes, les râpeutout, les partis vieuzits, rajeunir la démocratie sans violence, s’organiseu et se constitueu en constituante. Si toute la jeunesse d’Europe et du monde suiveu, on aura un biauw juin pu chauwd que mai.
" Il falleu qu’un chamwp soit ben mauvaise chouses’il ne valeu en juin quelque chouse "
Ecrit le 8 juin 2011
Bobillon de la mère du g’nou
Auwt’faïye, on accuseu la campagne et les paizans de pueu des pieux et des soues à cochons mais anneu, ça pueu partout du cul cheu les politiciens et même les faitleszœufs [1] éteu scandalizeu. Cheu les maraîcheux, c’éteu les concombres présumeu innocents qui vont pourir et sentir le r’minche. La campagne preuzidentielle va avaïye de drôles d’odeurs et déballeu de belles zaffères.
Pendant qu’on s’occupeu de ça, nos soldats pouveu continueu de se fére tueu en Afganistan, la meuditerraneu deuveunir le cimetière des zimmigreux lybiens ou tunisiens, la seucheresse mineu nos paizans, les massacres en Lybie, Syrie, yémen s’afficheu discrètement ; Net en yaourt défieu Obama, Merkel vireu au vert et supprimeu son nucléaire. Y a pu que la France qu’éteu fière de ses belles centrales fumeuses et mangeuse d’iauw fréche mais elle aveu pu de sous pour recruteu ses maîte’s d’école ou protégeu ses enfants des balles perdues par les mafias.
« A l’ascension, on quitte le veau pour le mouton »« A l’ascension, bonne femme tond le mouton »« Si taupe voyait, si sourd entendait, homme sur terre ne resterait »
Ecrit le 15 juin 2011
Du nez de Cléopâtre au zizi de DSK
Deupé le tsoun ennemi de DSK, le paysage du monde entieu a éteu modifieu : les meudias nous chanwteu ça tous les jours. Les strateugies des politiques de tous bords, la géostrateugie du FMI, la garde rapprocheu de Lagarde teurjous dans le Tapie ; les fon-mes zharceleux n’ont pu pou de dénonceu leurs zharceleurs et peuvent écrire aux zavocats américains ; la mère Bettencourt peut re-crêpeu le chignon de sa fille, mon Chichi dire tout le bien qui penseu de son ancien minisse qui l’a rempiaçeu à le Lisieu, l’hUMourPeu tapeu sur le RSA et son inventou ; le grand faitleszœufs, dans sa basse-cour, ne pu donneu de cours, êt’es quand même ben payeu et dénonceu ses p’tits copains sans donner de nom ; les patrons, fermeu leurs zuzines d’automobiles. Après le nez de Cléopâtre, c’est le zizi de DSK qui changeu la face du monde !
On va avaïye une épidémie de primaires dans tous les partis (sauf la dreute qui aimeu les chefs auto-proclameux) ; les verts éteu en train de s’y colleu, et pis les communisses affronteux au front de gauwche et pis enfin les socialisses rassembleux. On prometteu la deunucléairisation, la deumondialisation, la deuprédateurisation, la dératisation mais on attendeu surtout la pié.
" Quand il pleut à la St médard, il pleut quarante jours plus tard,
à moins que St Barnabé ne lui coupe l’herbe sous le pied "
Ecrit le 22 juin 2011
Les avares et les avarieux
On passeu not’ temps enteur les nouvelles des avares, l’europe vis à vis de la Grèce, les patrons aux salaires mirobolants contre leurs salariés payeus au-dessous du Smig, les chefs véreux plaçant leurs sous en-dehors de leur pays, les marchanwds de feingne qui pousseu les payzans au suicide... et les produits avarieux, leugumes ou bisteks, qui empoisonneu la population. Les pourris feuzeu et vendeu du pourri dans un système encor’ pu pourri ! Et pourtanwt, dans le même temps, on va avaïye hein-ne seumain-ne à Paris su « l’euconomie sociale et solidaire » qui pourreu rempiaçeu la capitalisse et le théo-libéralisse.
Mon Chichi, au sommet de sa gloire et de sa sourderie a core défraïyeu la chronique avec son humour corrézien : y veut voteu pour un vaïzin qu’éteu pas de son camp...rien que pour embêteu le peutit Nicolas ; la famille saveu pu comment le muzeuleu.
Mon Berlu, lu, ce téleu-connard s’est fait moucheu par le woueb : les zitaliens ne l’aimeu pu et vouleu qu’y soit jugeu pour toutes ses frasques et sa fortune voleu à son pays. La ligue du nord va se ligueu contre lu pour le faire tombeu.
Le cas Dafi éteu teurjous pas régleu et coûteu ben chér. En Chierie, le Vachard continue à videu le pays de son sang et de ses zhabitants.
Vive quand meinme la Saint Herveu, patron des chantoux aveugles et des loups dompteux !
Ecrit le 29 juin 2011
Le temps court trop court
Auwt’faïye, le temps durait : les saisons, les travaux, les fêtes, les lectures, les écritures
prenaient leur temps ; anneu, ça se bousculeu, se chevaucheu, s’alterneu à la vitesse
de l’éclair : un jein-ne qui tueu un auwte jein-ne, hein-ne jogeuse qui bruleut, des
deuputeux feuzant des lois pas prépareux, des syriens ou lybiens mitrailleux , des
soldats qu’on rameuneu de guerres pas finites, des reuvolutions qu’on saveu pu faire...
Il arriveut quand mein-me des peutites chouses qui réconforteu et que je veux vous
racontzeu. C’teu s’main-ne, l’enterrement d’un militant et hein-ne féte de la musique
dans un village de cheu nous.
Quand un militant a ben travailleu toute sa vie, y remplisseu cor l’église le jour de son
enterrement et feuzeut chanwteu toute sa famille et ses amis et au vin de l’amitieu
échangeu tout le monde.
Quand un village organizeu, le preumieu jour de l’éteu, avec la chorale du lieu et les
musiciens récupéreux hein-ne belle nuiteu de concert dans les granges balaiyeux,
chacun retrouveu des émotions connues par nos zaïeux. C’éteu le temps long
reconquis et apprécieu.