décembre 2005
227 dossiers
décembre 2006
dé-clic pour 299 personnes
CLIC : centre local d’information et de coordination gérontologique. Cette structure, lors de son Assemblée Générale du 24 novembre 2005, a fait le point sur son activité dans la période Nov 2004-Nov 2005, comparativement à la même période précédente.
299 personnes aidées en 2005 (au lieu de 234, soit + 28 %). Le CLIC monte ainsi nettement en puissance notamment sur la Communauté de Communes de Nozay (+ 46 %), de Derval (+ 75 %) mais aussi de Châteaubriant (+ 17 %).
Les personnes qui s’adressent au CLIC cherchent d’abord des informations (70 %), et une évaluation des besoins des personnes âgées (23 %) et plus rarement une prise en charge directe des personnes (7 %).
Les personnes aidées sont majori-tairement des femmes (73 % des cas). C’est souvent la famille qui fait appel au CLIC (57 % des cas), mais aussi la personne elle-même (23 %). Mais il arrive, dans 20 % des cas, que ce soit l’entourage ou un professionnel qui contacte le CLIC .
Exemples
Annie GOISNEAU, coordinatrice, a donné deux exemples de prise en charge :
– 1.- Une personne seule, dans un logement inadapté, sans famille et socialement isolée. En deux ans, il y a eu 135 appels téléphoniques et 11 visites à domicile qui ont permis de faire le lien avec le tuteur et l’aide à domicile, et de lancer un programme de travaux doint le CLIC assure le suivi.
– 2.- Dans un deuxième cas, le CLIC suit une famille. Lui, atteint de la maladie d’Alzheimer , elle très fatiguée et perdue dans les papiers qu’elle n’a jamais su gérer. Le CLIC fait un accompagnement ponctuel, en lien avec l’antenne Alzheimer , pour aider à prendre les décisions tout en respectant le choix de vie des personnes.
Coordination
Il existe de nombreux services ou associations qui s’occupent des personnes âgées. Chacune a son domaine d’activité et, en face, les familles sont un peu perdues. Le CLIC coordonne donc tout cela. Il y a par exemple :
– des réunions de concertation avec et au sujet de personnes âgées, notamment avec la personne qui, au Conseil Général, est chargée de l’APA (aide personnalisée au logement).
– des cellules de coordination réunissant des acteurs du sanitaire, du social et du médico-social. Celle de Nozay a abouti à la réalisation d’un annuaire des associations existantes.
– Un groupe de souffrance psychique, destiné aux aides à domicile affrontées à la souffrance psychique des personnes âgées
– Des sessions de formation, destinées aux professionnels et aux bénévoles, pour leur permettre de repérer et gérer la crise suicidaire.
A ces groupes participent, si nécessaire, les instances gérontologiques locales comme celle de Moisdon ou celle de Châteaubriant (ORPAC ).
Le CLIC a participé à l’organisation de manifestations (par exemple Equilibr’Age à Nozay et Derval, ou réunion Parkinson à Treffieux), au projet médical de territoire, à l’élaboration du schéma départemental gérontologique. Un forum des métiers du Grand Age est en préparation pour 2007.
Malgré cela le CLIC est encore mal connu. Il compte renouveler sa participation à la Foire de Béré, rencontrer les CCAS pour présenter ses missions, et informer les praticiens libéraux du Pays de Châteaubriant.
Le Centre Hospitalier de Châteaubriant dispose d’une assistante sociale qui suit les personnes hospitalisées. Il n’en est pas de même à la Clinique Ste Marie. Plusieurs sorties d’hospitalisation ont provoqué quelques soucis, notamment pour un homme de 97 ans qui s’est retrouvé seul chez lui : les voisins ont fait appel au CLIC qui a pu mettre en place les aides nécessaires.
Le CLIC a donc pris contact avec la Clinique Ste Marie. Deux fiches ont été élaborées, l’une sert de liaison directe entre la Clinique et le CLIC . L’autre est insérée dans le livret d’accueil
Une nouvelle formation à Châteaubriant
L’IFSI (institut de formation en soins infirmiers) a ouvert, depuis le 7 novembre, une formation qualifiante pour les auxiliaires de vie sociale. Elle concerne 10 personnes qui préparent un diplôme d’Etat. Partenariat avec le centre hospitalier pour la partie médicale, et avec la Maison Familiale Rurale, pour la partie culture générale. Une infirmière et une conseillère en Economie Sociale et familiale encadrent plus spécifiquement le groupe de 10. Durée des études : un an.
Ecouter et prévenir la maltraitance Les personnes âgées doivent à leur dépendance, à leur fragilité, voire à la possession de biens, d’être les victimes privilégiées de maltraitances dont les auteurs sont le plus souvent des proches familiaux ou professionnels.
Une prévention est possible : l’exemple du fonctionnement d’un réseau d’écoute est là pour en témoigner.
Pourquoi appeler ALMA ?
Pour partager les angoisses, les colères, les tristesses, les craintes, les frustrations sur tant de situations épineuses et trouver conseils, orientation et soutien. La complexité du phénomène nécessite une écoute, mais aussi une analyse calme de chaque situation pour tenter d’y trouver remède.
Numéro en Loire-Atlantique : 02 40 710 710
CLIC : 227 dossiers d’aide aux Personnes âgées
Madame G a 90 ans, elle vit seule chez elle mais s’isole et perd peu à peu son autonomie. Elle n’a pas de famille, seulement quelques amis et une aide à domicile. A l’occasion d’une demande de révision de son APA (aide personnalisée à l’Autonomie), les services compétents font une évaluation de ses besoins et alertent le CLIC sur son besoin de contacts humains et sa difficulté à vivre seule, et en même temps sur son refus de se faire aider. Le CLIC mobilise l’assistante sociale et l’entourage de la personne. Celle-ci, finalement, accepte d’entrer dans une maison de retraite.
Monsieur H est célibataire, il a 75 ans et son entourage soupçonne une maladie d’Alzheimer . On découvre qu’il a fait des chèques sans provision, en toute bonne foi. Un membre de sa famille s’adresse au CLIC pour savoir en quoi consistent les mesures de protection des adultes. Après une analyse de son budget, le CLIC incite à demander plutôt une aide sociale.
Voici donc deux exemples de ce que peut faire le CLIC (centre local d’information et de coordination) pour les personnes âgées. 227 dossiers ont été ouverts en 2005 avec des modes d’intervention très divers : pas de réponse toutes faites mais au contraire des réponses adaptées aux situations.
Information, Coordination
Faciliter les sorties d’hospitalisation, informer sur la maladie d’Alzheimer et sur la maladie de Parkinson, prévenir les risques auditifs et les risques de chute, aider à bien vivre sa retraite en milieu rural, mieux appréhender le risque suicidaire : le CLIC a un triple rôle, défini par le Conseil Général :
– Accueillir le public
– Ecouter, informer, orienter
– Accompagner les personnes de plus de 60 ans
La structure CLIC à Châteaubriant, que préside le Conseiller Général Jean Seroux, est financée à 40 % par le Conseil Général, à 30 % par le Syndicat mixte du Pays
de Châteaubriant et le reste par la Caisse d’allocations familiales et l’ARH (agence
régionale de
l’hospitalisation)
Le CLIC
se situe
19 grande Rue
à Châteaubriant (tél 02 28
04 05 85)
et assure des permanences
à Derval
et à Nozay
CLIC 2005 : augmentation de la demande
Le CLIC , comité local d’information et de coordination gérontologique, est une plaque tournante dans la prise en charge des personnes âgées. (1)
L’activité du CLIC en 2006 est assez comparable à celle des années 2004 et 2005, en nombre de personnes suivies. « Mais les demandes sont de plus en plus complexes » dit la coordinatrice Annie Goineau. Par exemple, les visites à domicile augmentent.
Les demandes d’information sont en baisse, mais l’évaluation des besoins et la prise en charge s’accélèrent.
Origine des demandes : surtout la famille (49 %) ou les professionnels (23 %).
Deux cas concrets : une femme, dont le mari est en grande dépendance (GIR 2) a besoin d’être hospitalisée. Le CLIC avec l’ORPAC et le pôle personnes âgées du Conseil Général lui a trouvé une personne pouvant assurer les nuits auprès de monsieur.
Une femme, dans un logement vétuste et hors normes, a été accompagnée dans le choix d’un nouveau logement, le CLIC s’efforçant de respecter ses choix de vie.
Coordination
Le CLIC assure une coordination des intervenants dans les cas individuels, et a impulsé aussi des cellules de coordination professionnelle (une par Communauté de Communes, tous les deux mois) pour échange d’informations et mutualisation de la formation et de la prévention.
Sensibilisation sur les troubles auditifs, crise suicidaire des personnes âgées, mesures de protection juridique des personnes et des biens.... Information des praticiens libéraux .... réseau de santé gérontologique : il y a du pain sur la planche pour le CLIC !
Ecrit le 29 novembre 2006 :
Aides à domicile
Une action de sensibilisation sera menée sur les années 2007-2008 auprès des personnes engagées dans l’aide à domicile. Voici la première réunion :
Vendredi 5 décembre 2006, au cinéma ATLANTIC à Châteaubriant
D’abord projection du film « les gardiennes de la mémoire » qui présente les différents aspects du travail des aides à domicile de Bobigny (93) auprès des personnes âgées. Le film aborde des problèmes difficiles comme le racisme à l’encontre des aides à domicile de couleur, la mort de la personne âgée et le vécu de ce deuil par l’aide à domicile... Des interviews de Madame Geneviève Laroque (présidente de la FNG), Madame Charlotte mémin (psychologue), Madame Paulette Guinchard-Kunstler (députée et ancienne secrétaire d’État Chargée des Personnes Âgées) complètent le document..
Puis intervention de Mme Martine PERRON sur le processus du vieillissement.Ensuite la Dr Marielle COLLET (Psychiatre) parlera des pathologies liées au vieillissement.
Soirée réservée aux aides à domicile. S’inscrire au 02 28 04 05 85
Ecrit le 19 juin 2013
Contre la maltraitance des personnes âgées
15 juin 2013 : c’était la huitième journée mondiale contre la maltraitance des personnes âgées
La fragilité, la vulnérabilité, liées au handicap, à la maladie, au grand âge, mettent certaines personnes sous l’emprise d’au-trui : familles, professionnels, structures. Si ces personnes ou ces organismes ne sont pas conscients de leurs responsabilités vis-Ã -vis de ceux dont ils ont la charge, ne sont pas formés à leur mission vis-Ã -vis de ces personnes, il ne peut y avoir de « bientraitance » et le risque de maltraitance est élevé.
Une large majorité de maltraitances relève de négligences qu’une prise de conscience, une sensibilisation, une formation peut éviter.
C’est là un rôle majeur du réseau ALMA. Chaque fois que l’on peut faire prendre conscience qu’une action (ou une inaction) est maltraitante, on supprime cette maltraitance et on en prévient d’autres. Que le conseil ou la sensibilisation soit apportée à des familles ou à des professionnels ; que ce soit lors de l’écoute d’un cas particulier, ou par une action de sensibilisation collective sur une structure, informer et faire prendre conscience fait disparaître la négligence.
ALMA, c’est ALLO Maltraitance, il existe un centre à Nantes : tél : 02 40 710 710
Fax : 02 40 710 710
E-mail : alma.loire-atlantique@laposte.net