Ecrit le 18 mars 2015
Guémené-Penfao Ecolo-citoyen
Le 22 mars prochain, aura lieu le premier tour des départementales. Les élections s’annoncent difficiles. Pas un jour, pas une heure, pas une émission sans que l’abstention ne soit déjà promue comme le grand vainqueur. La seule façon de faire mentir les sondages est de se mobiliser en allant voter. Notre candidature pour le canton de Guémené-Penfao s’est appuyée sur cette analyse. Notre présence dans cette élection a été motivée par le souhait d’offrir aux citoyens-nes une possibilité de se sentir représentés par des idées et des valeurs dont ils sont proches.
Face aux défis de notre temps, alors que les ressources et la bonne volonté du pays sont immenses, l’énergie populaire est étouffée par une vie politique qui demande à être profondément changée. Des solutions doivent voir le jour rapidement, la politique nationale doit se réorienter vers les plus faibles et démunis, et non vers une politique libérale qui fera profiter encore et encore les marchés financiers
De nombreux électeurs de gauche en France sont consternés, désappointés. Le PS est de plus en plus minoritaire dans le pays. Après avoir perdu le sénat, sa majorité à l’assemblée Nationale est en déclin, et l’adoption de la Loi Macron n’a pu se faire qu’Ã coup de 49-3.
Nous pensons qu’il est possible aujourd’hui et demain de retrouver le chemin de l’espoir en redynamisant des vraies forces de gauche. La victoire à Grenoble, lors des dernières élections municipales, d’une coalition écologiste (EELV, Front de Gauche, citoyens engagés), l’espoir soulevé dans d’autres pays d’Europe par des coalitions de gauche , amènent de nombreux militants à vouloir rompre avec le social-libéralisme. Des listes de gauche écologistes et citoyennes se présentent dans un grand nombre de cantons, sur l’ensemble du territoire français.
c’est ce que nous, candidats de la liste de Guémené pour un département écolo, solidaire et citoyen, avons réussi à faire avec le soutien d’une équipe de militants associatifs et d’élus locaux.
Nous ne pouvons nous résigner à voir notre pays sombrer sans nous mobiliser. Nous ne pouvons nous résigner à voir la catastrophe écologique s’aggraver chaque jour dans l’indifférence générale. Le réchauffement climatique a aujourd’hui commencé, avec sa cohorte de troubles (guerre des énergies, déplacement de populations) et de nuisances pour l’humanité toute entière.
Pour ce qui est de notre action, au sein de notre département, nous souhaitons faire évoluer celui-ci vers plus d’équité sociale, d’équilibre entre les territoires et en redonnant toute sa place à la jeunesse. .
Les investissements publics indispensables pour les habitants doivent répondre à ces objectifs plutôt que d’être utilisés pour des infrastructures inutiles et dépassées comme le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes.
Communiqué de Armelle Le Hir, André Houssais
Pascale Poloubinski, Patrice Le Bouquin
Dernières réunions
– Mercredi 13 mars à Derval salle bon accueil à 20h00 avec Françoise Verchère,
– Vendredi 20 mars à 20h00 à Nozay salle Jouvence avec Geneviève Lebouteux.
Quel rôle pour les départements ?
La répartition des compétences entre les Régions et les départements continue son chemin entre l’Assemblée Nationale et le sénat. C’est ce qu’on appelle la loi NOTRe (Nouvelle Organisation Territoriale de la République). Les départements, outre les compétences sociales comme le versement du RSA , vont garder la gestion des collèges et de la voirie. En revanche, les députés ont voté le transfert de la gestion des transports scolaires aux régions.
Le projet de loi renforce le rôle de la Région en matière de développement économique. Elle sera notamment responsable de la politique de soutien aux petites et moyennes entreprises et aux entreprises de taille intermédiaire. Elle devra présenter un schéma régional de développement économique, d’innovation et d’internationalisation (SRDEII) fixant les orientations régionales pour cinq ans. La Région sera aussi chargée de l’amé-nagement durable du territoire. Elle rédigera un schéma régional d’aména-gement dans lequel figureront les orientations en matière d’aménagement du territoire, mobilité, lutte contre la pollution de l’air, maîtrise et valorisation de l’énergie, logement et gestion des déchets.
L’Assemblée nationale a voté le relèvement de la taille minimale des intercommunalités de 5.000 à 20.0000 habitants [ce qui va toucher, par exemple, les Com’Com’ de Derval et Nozay].
Reste le problème de la fiscalité locale, les départements étant confrontés à la baisse de la dotation générale de fonc-tionnement, à des moindres rentrées fiscales du fait de la baisse du prix du pétrole et des moindres taxes perçues sur les ventes du foncier bâti. Le projet de loi NOTRe va revenir en deuxième lecture au sénat à compter du mois de juin.