Écrit le 21 octobre 2015
Espérance de vie
Latribune.fr du 15/10 : Les habitants d’un quartier très pauvre de Brooklyn vivent 11 ans de moins en moyenne que ceux qui habitent près de Wall Street à 15 kilomètres de là , selon des statistiques publiées par la ville, dévoilées mercredi 14 octobre. Ainsi, une personne vivant dans le quartier de Brownsville à Brooklyn a une espérance de vie de 74,1 ans contre 85,4 ans dans le coin financier de Manhattan. « Les problèmes de santé ont tendance à se concentrer dans les secteurs où habitent les gens de couleur, et où de nombreux habitants vivent dans la pauvreté. [...] C’est injuste et évitable », a déclaré la commissaire à la Santé de New York Mary Bassett. La population du quartier de Brownsville enregistre des taux plus élevés d’obésité (32%) et de maladies respiratoires.
On reste toutefois loin du cas extrême de la ville écossaise de Glasgow. L’Organisation mondiale de la santé rapporte que l’espérance de vie des hommes du quartier de Calton à la naissance est de 54 ans, quand celle du quartier huppé de Lenzie atteint les 82 ans. Deux zones séparées de treize kilomètres. Cette étude de 2008 explique que cela est dû avant tout aux inégalités sanitaires qui sont « le fruit des circonstances dans lesquelles les gens grandissent, vivent, travaillent et vieillissent ainsi que les systèmes mis en place pour faire face à la maladie ». []
En Angleterre, un rapport du bureau national des statistiques publié en mars, estimait que les hommes les plus pauvres vivaient neuf ans de moins que les plus riches. En France, la dernière étude sur la question date de 2011. Elle pointait l’écart d’espérance de vie, entre les hommes cadres (82,2 ans) et les ouvriers (75,9 ans).
Conclusion : Mieux vaut être riche et en bonne santé que pauvre et malade !
350 coups de fouet
Courrier International du 13/10 : Karl Andree, 74 ans, aurait enfreint les lois saoudiennes contre la consommation d’alcool. La bouteille de vin artisanal retrouvée dans sa voiture l’année dernière par la police saoudienne pourrait lui être fatale. Britannique et patron d’un groupe pétrolier, Karl Andree, actuellement à la prison de Braiman à Jeddah, en Arabie Saoudite, a été condamné à 350 coups de fouet.
Ses enfants, craignant pour sa santé, ont interpellé le Premier ministre David Cameron. Ils pensent que leur père, âgé, souffrant d’asthme et affaibli par un cancer, ne survivra pas à la flagellation. « Notre père a donné vingt-cinq ans de sa vie professionnelle à l’arabie Saoudite, et c’est comme cela qu’il est traité. Jusqu’à son arrestation, il a toujours été content de travailler là -bas et s’est toujours senti en sécurité. () Nous implorons David Cameron pour qu’il intervienne personnellement et aide notre père à être rapatrié au Royaume-Uni » , ont-ils déclaré.
Le ministère des Affaires étrangères britannique a indiqué qu’il s’occupait du cas de Karl Andree et cherchait « activement » un moyen de le faire libérer.
Finalement le Britannique échappe au fouet !
Volkswagen à Hollywood !
Capital.fr du 13/10 : Hollywood n’a pas traîné pour s’emparer du scandale Volkswagen. Les studios Paramount Picture et la société de production de Leonardo DiCaprio ont acquis les droits d’adaptation au cinéma d’un projet de livre d’un journaliste du New York Times, Jack Ewing, au sujet de la manipulation par Volkswagen des tests des émissions polluantes de ses véhicules diesel, ont annoncé la Paramount et le cabinet d’agents littéraires Marly Rusoff and Associates.
La maison d’édition Norton a signé une avance d’au moins 100.000 euros pour les droits de publication de cet ouvrage, qui ne possède pas encore de titre. Ce livre promet d’enquêter sur la mécanique par laquelle une philosophie du « toujours plus » a abouti à cette fraude massive, qui a ébranlé l’ensemble du secteur automobile.
Aucun acteur ou réalisateur n’est pour l’instant officiellement associé à ce projet de film. Via sa société Appian Way, Leonardo DiCaprio a notamment produit le film « Le Loup de Wall Street », dans lequel, sous la direction de Martin Scorsese, il incarne un courtier en bourse connaissant fortune puis déchéance dans les années 1980. L’acteur affiche régulièrement ses convictions écologistes.
Sextoys contre les armes
Le Figaro du 13/10 : Une loi autorise désormais le port d’armes dissimulées sur certains campus américains. Depuis le 1er octobre, trois fusillades ont eu lieu dans un campus américain, notamment au Texas et dans l’Oregon. Celle de l’université d’Umpqua dans l’Oregon a fait neuf victimes, et une personne est morte lors de la fusillade sur un campus au Texas. Pour que les étudiants puissent faire face à de potentiels tireurs fous, ces deux États ont voté une loi les autorisant à porter des armes dissimulées sur leur campus. Une mesure qui est loin de faire l’unanimité parmi la population étudiante.
Jessica Jin, étudiante de l’université du Texas, a créé une page sur le réseau social Facebook pour enjoindre ses camarades à manifester contre la nouvelle loi sur le port d’armes. Sa méthode de protestation ? Apporter des sextoys sur les campus. La jeune femme s’est aperçue que contrairement aux armes à feu, les jouets sexuels ’’visibles’’ sont toujours interdits au sein des universités texanes.
En effet, le règlement intérieur de l’université du Texas précise que ’’tout écrit, image visuelle ou performance publique obscène’’ y sont prohibés. Selon le code pénal du Texas, exposer ou distribuer des objets ’’obscènes’’ est également un délit mineur passible de 500 dollars d’amende. La jeune femme préconise donc d’exposer ces jouets sexuels pour protester contre une loi qu’elle juge dangereuse. Ce mardi 13 octobre, sa manifestation, pour l’instant virtuelle, rassemblait plus de 7 000 participants. La manifestation est prévue pour le mois d’août prochain, lorsque la loi entrera en application sur les campus texans.
Le Texas est le septième État américain à voter une loi concernant le port d’armes dissimulées sur les campus, rejoignant le Colorado, l’Idaho, le Kansas, le Mississippi, l’Utah, le Wisconsin et l’Oregon.
Acharnement démesuré
AFP du 15/10 : Le député-maire de Levallois-Perret Patrick Balkany (Les Républicains) a été mis en examen pour ’’fraude fiscale’’ dans l’enquête sur son patrimoine. L’élu est déjà mis en examen pour ’’corruption passive’’ et ’’blanchiment de fraude fiscale’’. []
l’avocat de Patrick Balkany a dénoncé un ’’acharnement démesuré confinant à la mise à mort’’. L’épouse du maire de Levallois-Perret, Isabelle Balkany a également été mise en examen pour ’’blanchiment de fraude fiscale’’.
Les juges soupçonnent aussi Patrick Balkany d’avoir, entre avril 2011 et janvier 2014, omis une partie substantielle de son patrimoine et ’’fourni une évaluation mensongère’’ dans les déclarations auxquelles sont soumis les élus auprès de l’autorité pour la transparence financière de la vie publique.
L’enquête des magistrats financiers concerne la propriété où vit le couple à Giverny (Eure) mais donnée à leurs enfants en nue-propriété, et trois villas, deux sur l’île antillaise de Saint-Martin et une autre à Marrakech. Autant de biens immobiliers qui ont été saisis par la justice, à l’exception d’une des deux maisons antillaises, depuis revendue.
’’Le patrimoine des époux Balkany est important. Pourtant aucun bien n’est à leur nom’’, relève une ordonnance des juges. ’’Ils ne disposaient pas de revenus leur permettant d’acquérir un tel patrimoine. Ils ont organisé leur insolvabilité’’.
Qu’en pensent les citoyens de Levallois-Perret ?