Ecrit le 1er novembre 2017
il faut souffrir pour être belle
140 cosmétiques ont été retirés de la vente car ils contenaient encore des substances interdites : la methylisothiazolinone (MIT) et l’isobutylparaben, substances connues pour provoquer des allergies. Par exemple le savon pour enfant « doux pour la peau » Classic pamplemousse de Dettol, la Crème lavante au savon de marseille & huile d’olive « testée sous contrôle dermatologique » de Leader Price et le bain moussant Vanille et ambre « dermoprotecteur » Manava de Leclerc
L’UFC-Que Choisir a identifié 10 autres composés préoccupants (perturbateurs endocriniens, allergisants, irritants ) et a publié une base de données des cosmétiques les contenant. Par exemple l’huile sèche sublimante du Petit marseillais, le déodorant Natur Protect de Sanex ou encore le rouge à lèvre Deborah Milano qui cumule pas moins de quatre perturbateurs endocriniens accroissant ainsi le risque d’effet cocktail et donc d’effets nocifs y compris à faible dose.
Même les produits pour enfants ne sont pas indemnes : le Mitosyl, pommade utilisée en cas d’irritation du siège chez le nourrisson, contient du BHA, un antioxydant potentiellement perturbateur endocrinien. Quant à l’antipoux et lentes de Item, il contient un conservateur puissamment allergisant. Mais à qui, à quoi se fier ?