Ecrit le 31 octobre 2018
1 euro la mise à mort
Lexpress.fr du 25/10 : Une attraction de la Foire au plaisir de Bordeaux simulait la peine de mort. Elle a été retirée après le choc des visiteurs et à la demande de la ville et de l’association des forains.
Une fois la chaise enclenchée, le mannequin habillé en détenu et cagoulé mimait les tremblements d’une électrocution. Et cette attraction n’est pas nouvelle. Elle avait déjà fait son apparition en 2015, à périgueux. La machine avait été retirée par la mairie après six jours de fonctionnement.
A Bordeaux, cela faisait également trois ans que la mairie surveillait l’attraction. Mais jusqu’ici la machine ne fonctionnait pas et n’avait pas de pancarte. « Cette année le forain s’est octroyé la liberté de mettre une pancarte bien visible »1 euro la mise à mort", a expliqué la mairie.
La machine était installée depuis l’ouverture de la fête foraine, le 12 octobre. Mais les services municipaux en charge de la coordination de la foire lors des inspections préalables ne l’avaient pas remarquée.
Tout le monde descend
LePoint.fr du 25/10 : Près de la porte de Clichy, un homme attend son bus. Atteint d’une sclérose en plaques primaire progressive invalidante, François est en fauteuil roulant et est accompagné par un aidant familial. Quand le bus arrive, mauvaise surprise : plus aucune place, le véhicule est bondé, rapporte le site Handicap.fr. Pourtant, le chauffeur déploie la rampe afin que l’homme en fauteuil puisse monter. Mais aucun passager ne se pousse, ne se décale, ne descend.
Une attitude qui ne plaît guère au chauffeur. Il se lève et se tourne vers la foule : « Terminus ! Tout le monde descend. » Les passagers grognent, râlent, protestent, mais obtempèrent. Le chauffeur indique alors aux passagers que le prochain bus passera dans cinq minutes et qu’ils n’auront qu’à prendre celui-là . Puis il se tourne vers François et son frère et leur demande de monter à bord.
Une attitude qui tranche avec ce que François, et avec lui les personnes handicapées, vit au quotidien. Il explique rencontrer de nombreux problèmes pour faire valoir ses droits dans les transports en commun, et ce, malgré son statut de personne à mobilité réduite. Et c’est sans compter sur la mauvaise volonté de certains, précise Handicap.fr.
Le site rapporte ainsi que, le 23 juillet dernier, à Saint-Ouen, un homme a dû batailler avec un chauffeur de bus qui refusait de le laisser monter à bord alors qu’il avait déjà été laissé en plan par un premier bus. Il mentionne également le cas d’un voyageur en fauteuil roulant qui, en mars dernier à Marseille, a dû faire face à des chauffeurs qui refusaient de sortir leur rampe car, selon eux, elle fait « tomber les bus en panne ».
Toujours à Marseille, récemment, un jeune homme aveugle a été expulsé, avec son chien guide, d’un Monoprix.
Un sacré train de vie
Lexpress.fr du 23/10 : Depuis son arrivée au pouvoir en 2012, le dictateur nord-coréen Kim Jong-un aurait dépensé près de 4 milliards de dollars pour acheter des biens de luxe.
L’information provient d’une étude menée par le Parti de la Liberté de Corée - parti conservateur sud-coréen, qui s’est penché sur ces dépenses après avoir découvert que Kim Jong-un roulait dans une en Rolls-Royce, qu’il n’aurait a priori pas dû pouvoir acheter en raison de l’embargo sur le pays.
Selon les analyses du parti conservateur, menées à partir des statistiques chinoises (la Chine étant le principal partenaire commercial de la Corée du Nord), la moitié des 4 milliards de dollars a été dépensée en matériel high-tech, dont des ordinateurs et téléviseurs dernier cri.
La tête du régime s’est également équipée en voitures de luxe à hauteur de 1,4 milliard de dollars.
Au milieu des bijoux, montres, cosmétiques, yachts et articles de maroquinerie, on trouve également 147 millions de dollars dépensés pour acheter de l’alcool, du cognac et du whisky notamment.
Ces biens servent également à « récompenser » les apparatchiks du régime. Pour la seule année 2017, les achats de biens de luxe ont représenté 641 millions de dollars, soit 18 % du total des importations du pays, selon les Echos.
Le montant des dépenses frappe d’autant plus que 40 % de la population souffre de malnutrition, et que, selon des propos du député sud-coréen Yoon Sang-hyun auteur de l’étude, « si la Corée du Nord avait dépensé cet argent dans l’achat de riz, 1,65 million de tonnes auraient pu être achetées ».
« Les pénuries alimentaires en Corée du Nord ne sont pas dues à un manque d’aide de la communauté internationale mais un manque de volonté de nourrir son peuple de la part de Kim Jong-un », a également estimé le député, dont le parti a toujours prôné une ligne dure envers le régime nord-coréen.
Éloge de la paresse
Le Canard enchaîné du 24/10 : travailler quand on est malade s’appelle faire « du surprésentéisme ». Non seulement c’est mauvais pour la santé du quidam « surprésent », mais, en cas de maladie contagieuse, c’est une menace pour l’entreprise. Selon une étude de la Fondation européenne pour l’amélioration des conditions de vie et de travail, « la France est l’un des pays où le surprésentéisme est le plus élevé ; 48 % des Français se rendent au travail au moins une fois dans l’année alors qu’ils sont malades ».
qu’attend le Medef pour prêcher l’absentéisme ?
Animal sur ordonnance
Alors qu’elle comptait prendre le vol British Airways entre Glasgow et Londres (Royaume-Uni), le 21 octobre, cette passagère américaine a été débarquée pour avoir caché un chat dans son bagage cabine, rapporte The Independent.
Chose surprenante, elle avait réussi à passer tous les contrôles de sécurité avec le chat, caché dans une boîte à l’intérieur de son sac. Ce n’est qu’une fois dans l’avion que l’animal a été repéré, la femme refusant de se séparer de son sac pour le ranger dans le coffre au-dessus d’elle.
Pour se défendre, la passagère a assuré que l’animal était un « animal de soutien émotionnel ».
Ces « emotional pets », très prisés des Américains, sont des animaux prescrits sur ordonnance à des personnes souffrant d’anxiété ou de dépression, pour les apaiser. Un concept qui cause de nombreux abus outre-Atlantique.
Tolérés par certaines compagnies aériennes américaines, les emotional pets sont interdits dans les avions britanniques : « Les chats ne peuvent pas voyager en cabine, mais les chiens guides d’aveugle, reconnus, sont toujours les bienvenus et voyagent gratuitement avec leur propriétaire à bord », précise un porte-parole de British Airways, interrogé par The Independent avant de rappeler que l’animal aurait pu voyager en soute :
« Le transport des animaux de compagnie est assuré par notre société soeur, IAG Cargo. Ils ont des dizaines d’années d’expérience dans le voyage aérien d’animaux et ils s’occupent des animaux de compagnie de nos clients comme s’il s’agissait des leurs. »