Ecrit le 3 juin 2009
Sanctuarizeu
Mon Sarko a deucideu de tout sanctuarizeu ! c’éteut hein-ne bon-ne ideu mais il a pas éteu vaire la deufinition dans le dictionnaire : sanctuaire = asile sacré où tous les chasseux, les zimmigreux, les voyous éteu protégeu et pouveu pu êt’ ramasseux par les pouvaïyes. Mon Sarko, lu, fait rentreu les policieux dans les zécoles-sanctuaires, les zhôpitaux-sanctuaires, les maisons-sanctuaires.
Y sanctuarizeu surtout les bases militaires qui défendeu le bizeunesse chez ceux qu’ont des sous pour acheteu nos rafales et nos chars, nos nucléaires et nos Louvres. Not’ pays des droits de l’hon-me est devenu le pays des droits de l’argent. On ne s’inclineu pu que devanwt le veau d’or et la loi du pu fort, du pu riche, du pu profitou.
c’est ben ce qui se prépareu aussi pour l’europe : la dreute jubilanwte va continueu à écrazeu les peutits qui, au lieu d’alleu ben voteu, vont reusteu chez yeu à attend’ les coups de fouet.
J’ai retrouveu hein-ne vieulle expression de cheu nous : « peuzeu au poids du sanctuaire », ça vouleu dire au plus juste sacreumais le sacreu d’aut’ faïye n’éteu pas celui de l’argent . Le beau programme des socialisses, il manifesto, va reusteu dans les cartons.
Ecrit le 6 juin 2009
Commémoreu et voteu
Un pieu dans le passeu et hein-ne main vers l’avenir, c’est la deuvise des gallospeux ! Ca commémoreu un peu partout de ce temps-ci et malgré le soulaïye qu’a tapeu dur, j’meu seu demanwdeu qu’est-ce qu’on mémoreu, reu, co ? qu’est-ce qu’on fêteu en vraïye ? c’est-t-y pas teurjous la liberteu ou l’espoir de liberteu, la libeuration, les reutrouvaïlles des gens opprimeux et la fraterniteu.
– la fêteu des méres va rassembleur la famille disperseu ;
– l’anniversaire du débarquement va chanwteu les allieux morts et vivanwts qui nous zont libéreu ;
– les Chinois qui pouveu, à Honk kong se rappeleu Tiens la main ;
– le Barak qui pleureu sur la shoah, à Buchenwald, et sur les Palestiniens, au Caire ;
– les parents des disparus de l’air Bus qui prieu en attendant les débris perdus dans la mér .
Mais faut gardeu la main pour agir et chanwgeu ce qui doit êt’ changeu :
– faut voteu dimanche pour hein-ne europe politique, sociale, écologique, socialisse ;
– faut que mon Barakeu qui fait pleureu dans ses biauws discours imposeu la paix, le respect, le partage partout où y pouveu ;
– faut que les débattous qui ont éteu meuchanwts demandeu pardon comme mon kohn Bandit qui l’a fait pour baïyerou le voyou.
Ecrit le 17 juin 2009
Les Zeuropéens ont dit .
J’aimeu ben les saïyes de zélection pasqueu les citoyens qu’ont kauwzeu avec leurs pieux en allant ou pas voteu et avec leurs mains en choisissant hein-ne voix sans rein dire dans l’izoloir vont déclencheu des beurouettées de discours : « v’là c’qu’y zont ditv’là ce queu ça veut dire » ; et y a pas un qu’est d’accord avec l’auwt pour dépatouilleu des prêches qu’ont pas éteu prêcheu. J’ai donc éteu var mes vaïzins pour savaïye ce qu’y penseu.
Le Père Hocquet : « c’est nous qu’on a gaingneu, les zabstentionisses avec 60 du cent ; on comprend rein à ce machin de Brusselleus et de Strasbourg »
La Mère Tourneà dreute : « je seu ben contenwt pour mon Sarko qu’est teurjous en tête. Il est peutit et bas de la goule comme Napoléyion mais il a un gros cerveau et hein-ne belle pieusse pour sa Carlita ».
Le Père Platdusocial : « on saveu ben que l’Europe pencheu à dreute pasqueu c’est les vieux et ceux qu’ont des sous qui vont voteu pour défendre leur magot ».
La Mère Ecolopropre : « C’éteu clair que le trio KohnEvaJozé alleu faire un carton et coloreu l’Europe en vert ».
Le Père Ultramodème ; « mon Baïyerou a bu la tasse mais avec son livre y va acheuteu un nouviauw tracteur et reumonteu dessus pour 2012 ».
La Mère Frontdegauche : « mélanchon pas tout, le pécé n’est pas mort »
Le Père Emptoire, effronté national : « le vieux est teurjou là et il attire tous les nonistes de l’Europe ».
Ecrit le 24 juin 2009
La liberteu guideu nos pieux
Même au fond de nos campagnes Méeuses, quand on vaïye un peuple qui braveu les fusils des gardiens du régime et se metteu à marcheu tous les jours pour un peu de liberteu, on ne pouveu que suivre et espéreu. Pourvu qu’y ait pas trop de cadavres à enterreu !
A côteu, nos histoires avec Barroso, le libéral mou et reliobeu, voulu par tous les 27 chefs et rembarreu par tous les peuples, ne valeu pas qu’on en kauwze. Ni les paizans qui ne marcheu qu’en tracteur à gazoile au lieu de mette leur lait pas payeu à baratteu dans leur moteur ; ni les minisses qui vouleu faire travailleu jusqu’Ã 67 anws les millions de chômous et de seuniors que les patrons jeutteu à la porte et que l’Etat n’embauwcheu pu ; ni les pôlemplois débordeu et pas formeu qui se metteu en grève ; ni les deuputeux qui n’aimeut pas les fon-hmes en bourka et les jeinnes en cagoules.
Je propose un sujet de bac philo comme tout le monde : « y-a-t-y pu de liberteu chez un esclave soumis et consentant que chez un chloroformeu ou un lacrymogêneu ? »