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(écrit le 16 septembre 2002)
Des points verts dans le caniveau
Des points verts dans les caniveaux de la rue Alsace Lorraine. Mon dieu ! y aurait-il des extra-terrestres qui seraient tombés là un soir d’orage ? (voir aussi plus loin)
Des hommes en bleu, deux par deux, sont passés dans les maisons de la dite rue dans la soirée du 10 septembre : des agents de ville. Enquêtaient-ils ? Non, ils venaient apporter une lettre aux habitants de la rue, pour leur dire que celle-ci allait être refaite. Les riverains la trouvent bombée, c’est vrai, mais pas dégradée. Ils n’ont pas trop compris pourquoi il fallait la refaire.
En revanche ils ont été ravis d’apprendre que : « Le Conseil Général et le Conseil Régional viennent de décider le financement de la rocade Ouest qui permettra à la rue Alsace Lorraine de retrouver son caractère de voie strictement urbaine ».
Renseignements pris : le Conseil Général n’a pas inscrit la question à l’ordre du jour de sa commission permanente du 13 septembre. Quant au Conseil Régional il en a parlé lors de sa commission permanente du 9 septembre 2002, pour dire que l’aménagement de la rocade ouest pouvait coûter 2 520 000,00 euros (16 500 000,00 F), qu’il acceptait de prendre en charge la moitié, mais qu’il ne débloquait rien pour l’instant car le dossier technique n’est pas prêt. On peut noter que la dépense restant à la ville pour cette rocade Ouest est très importante ;
(écrit le 16 septembre 2002)
L’avenir de la ville
Tout sur le PADD
Le PLU (programme local d’urbanisme), a été prévu par la loi SRU (solidarité et rénovation urbaine) du 13 décembre 2000.
Ce PLU , en cours pour Châteaubriant, débouchera sur un PADD (plan d’aménagement et de développement durable), document plus lisible que le POS (plan d’occupation des sols) mais plus exigeant aussi.
Pour préparer ce PLU , la loi a prévu plusieurs phases. La première, diagnostic et enjeux, est terminée et a débouché sur une réunion publique et une exposition en mairie. L’Atelier du Canal, qui étudie ce PLU a terminé la seconde phase : l’esquisse du PADD. Celle-ci sera présentée au public :
– mercredi 18 septembre 2002 - 20h15 à la Halle de Béré pour le secteur urbain
– mardi 24 septembre 2002 - 20h15 à la Halle de Béré pour les écarts.
Tout cela devra déboucher, par la suite, sur un PADE : plan d’aménagement durable élaboré.
Tous les castelbriantais sont vivement invités à débattre de l’avenir de leur ville.
médiathèque
Jeudi 12 septembre 2002 a eu lieu le jury de choix des architectes autorisés à proposer un projet architectural pour la transformation du Monoprix de Châteaubriant en médiathèque. Une quarantaine de dossiers présentés. Aucun architecte castelbriantais n’a été retenu.
écrit le 2 octobre 2002 :
Site à surveiller
La société Kuhn Huard a été rappelée à ses obligations (affichage en mairie le 10 septembre 2002) : elle doit assurer la surveillance des eaux souterraines et superficielles sur le site de ses anciennes installations exploitées rue des Vauzelles (même si elle n’y est plus) : contrôler le PH , et les hydrocarbures notamment : benzo, pyrène, fluoranthème, pérylène, indénopyrène. C’est une obligation qui s’impose sur une période de 10 ans. Tous les moyens nécessaires au suivi du site (piézomètres) doivent être maintenus et protégés pendant ces 10 ans. Tous les travaux qui seront faits sur le site, conduisant à l’extraction de terre ou de matériaux du sol ou du sous-sol, ainsi que la démolition de bâtiments existants, nécessiteront un suivi par un organisme tiers spécialisé pour déceler d’éventuelles traces de pollution.
En cas d’affectation du site à des usages autres qu’industriels ou assimilés, le préfet doit être consulté pour vérifier la compatibilité des terrains avec les nouvelles destinations concernées, afin de décider des éventuelles mesures à prendre.
(note du 22 février 2004 : finalement la Communauté de Communes du Castelbriantais prendra à sa charge 50 % du coût de dépollution. Cadeau de plus de 50 000 €)
Nouvelles d’urbanisme
– La SA Hervé a déposé un permis de construire pour une centrale à béton rue Martin Luther King
– Atlantic Ciné a obtenu son permis de construire le 3 septembre 2002
– Allégiance souhaite une extension de ses locaux de 294 m2
– Le Centre Hospitalier a déposé un permis de construire pour l’aménagement d’une unité d’autodialyse (rein artificiel)
– Les transports Cariane ont déposé un permis de construire sur 176 m2 pour implantation d’un dépôt de bus, rue du Général Eisenhower.
– La ville de Châteaubriant a exercé son droit de préemption sur une parcelle de 750 m2 située 13 rue de la Barre (propriété métayer) pour y aménager un parking de proximité. Cela correspondra environ à 30 places. La dépense se chiffre à 76 224 euros pour l’achat et 6860 euros de frais de négociation (frais de notaire non compris). Total environ 545 000,00 F (note du 19 février 2003 : un autre immeuble métayer a été acheté au 3 rue Guy Môquet, 974 m2 pour 126 500 € tout compris).(note du 5 juin 2004 : parking pas encore fait).
– Le « magasin mystère » situé rue du 8 mai est quasiment fini et nul ne sait encore ce qu’il y aura dedans. On parle d’un Leader Price. (note ultérieure : ce sera Aldi)
Nouveau refus
Pour la seconde fois, la ville de Châteaubriant a essuyé un refus de permis de démolir pour l’immeuble situé au 3 rue Pasteur (refus du 28 août 2002). Le maire de Châteaubriant s’aperçoit qu’il ne peut pas vraiment faire ce qu’il veut.
60 kg de viande
Le programme de la Société des Courses du 15 septembre 2002 a été déposé dans la boite à lettres de La Mée. (tout arrive !) Rappelons que l’entrée ce jour-là était gratuite.
Ce qui a surpris un certain nombre de participants, ce sont les prix accordés :
– Le prix des Etablissements Boulé (bois de pays) était de 13 000 euros (85 000 F environ). Le jockey gagnant a obtenu en outre l’équivalent de son poids en bois
– De même le prix des Etablissements Viol était de 16 000 euros (1 050 000,00 F) et le jockey vainqueur a gagné, en plus, l’équivalent de son poids en viande. véronique Viol en personne a remis son prix au vainqueur, accompagnée de « Mon-sieur le Maire, cher Alain ». Mais pendant ce temps-là , il y a des salariés de chez Viol qui ne comprennent pas ; qui voient qu’il y a des contrats, dans leur entreprise, qui ne sont pas renouvelés, sous prétexte que l’entreprise manque d’argent. Alors, le Prix des Courses leur reste en travers de la gorge.
références
Un Conseil Municipal a eu lieu le 30 septembre 2002, trop tard pour que nous puissions en faire le compte-rendu dans le présent numéro de La Mée.
Voici quand même une liste des décisions déjà prises par le maire en ce qui concerne le prix d’achat des spectacles au théâtre de Verre :
Anne Romanoff : 9 706 €
Jazzola : 9 726 €*
Bouskidou : 3 055 €*
Gabriel Yacoub : 2 874 €*
Ballet Biarritz : 14 646 €
Les Wriggles : 6 433 €*
Derniers remords : 4 020 €*
Carmen arabo-andalouse 12 200 €
La double inconstance 3 659 €*
Le Nain et le Baobab 5 137 €*
Georges Moustaki : 12 871 €*
Nouvelles folies : 5 146 €
Victor Hugo : 14 884 €
(*) en plus les frais de transport et les défraiements des artistes seront pris en charge par la ville
Il faut savoir par ailleurs qu’un spectacle comme Georges Moustaki, qui affiche complet, a des places à 14,75 € maximum, ce qui fait une recette maximum de 7316 €. Il reste donc à la charge de la ville une somme minimum de 5555 € (36 400 francs). En revanche, le spectacle « Nouvelles folies » a théoriquement été bénéficiaire.
Ces chiffres sont donnés, à titre indicatif, pour que les castelbriantais sachent bien le prix des choses. La politique municipale actuelle ne diffère d’ailleurs pas de ce qui se faisait avant.
Autre chiffre : la ville a conclu avec la Direction départementale de l’Equipement, l’étude d’un giratoire rue des déportés Résistants. Le coût de cette maîtrise d’œuvre est chiffré à 24 219 € (soit 159 000 F) qui s’ajouteront au coût de réalisation du giratoire. Il serait bon qu’en toutes circonstances les castelbriantais soient informés du coût de chacune des réalisations (par exemple le coût du goudronnage de la Rue de la Barre et de la Rue Alsace Lorraine)
Le goudron de la colère
La rue Alsace-Lorraine a donc été goudronnée à neuf. Bon, mais ça fait des tas d’histoires dans la rue. Il y en a qui remarquent que chez certains, (haut placés) le goudron s’arrête à quelques centimètres au-dessous du bateau d’accès à leur terrain, tandis que pour d’autres le goudron s’arrête à ras bord. Il y a des riverains qui ont peur d’être inondés lors des fortes pluies !
Et puis il faut régler la question du stationnement. Les uns le veulent ici, les autres le veulent là , et ils ne sont pas d’accord entre eux ! Il y a de la colère dans l’air, et des coups de téléphone importuns vers les trois heures du matin. Le voisin importuné fait le 3131 et sait ainsi qui l’a appelé, alors il appelle à son tour... Il y a des habitants qui n’ont qu’une seule fenêtre sur la rue et qui se plaignent de ce que le voisin d’en face stationne systématiquement des camions devant cette fenêtre, assombrissant le logement pour toute la journée. La rue est en effervescence et les pauv’gars qui font les peintures sur la rue en ont plein la tête des récriminations qu’ils enregistrent ! Du coup la mairie a fait envoyer ses agents de ville, le 4 octobre, pour déposer une invitation dans les boites à lettres pour une réunion d’explication le 21 octobre à 18 h salle Ernest Bréant
C’est pas de chance ! avec du bitume neuf la mairie croyait faire plaisir et elle a créé la discorde dans la rue .
(écrit le 30 octobre 2002) :
Un joyeux chahut
Le regoudronnage de la Rue Alsace Lorraine a provoqué des disputes entre voisins de la rue, au point qu’une réunion a eu lieu le lundi 21 octobre 2002 salle Ernest Bréant.
Salle Ernest Bréant ? Ah mais non ! la municipalité a découvert qu’elle était trop petite pour accueillir les gens de la rue autour d’un grand plan central comportant les projets de places de stationnement. Alors tout le monde a dû se transporter vers la salle du Conseil Municipal et les retardataires ont trouvé un papier fixé sur la porte pour leur indiquer le nouveau lieu de réunion.
Nous voilà donc salle du Conseil ; au fond la grande table avec le plan dessus. Dans la salle, une allée centrale et des gens des deux bords qui se saluaient, s’interrompaient, s’interpellaient. Une vraie classe de potaches non disciplinés.
D’une petite voix ...
Derrière la grande table, il y avait l’adjoint aux travaux qui n’a rien trouvé à dire (même pas en matière de sécurité alors qu’il est ancien gendarme), il y avait le ministre de la ville qui s’est bien gardé de dire quoi que ce soit, il y avait un représentant de la DDE, un de la police municipale, le directeur des services techniques et le maire. Ce dernier, d’une petite voix, a essayé d’expliquer que c’est le Conseil Général qui a décidé la réfection de cette rue (au cas où il y aurait des problèmes, il vaut mieux renvoyer sur d’autres !), qu’il y aurait une voie de contournement, qu’il fallait s’accorder pour les stationnements... etc. Nul ne l’écoutait, l’homme n’a pas de voix et ne sait pas mener une réunion.
Alors ça discutait de tous les côtés. Une mère de famille voulait une place de stationnement juste devant chez elle, car c’est plus commode pour faire descendre ses enfants en toute sécurité. Sa voisine expliquait qu’alors elle n’aurait, elle, aucune visibilité pour sortir sa voiture du garage, mais qu’elle était prête à accepter, par civisme. On a reparlé du cas des personnes qui ont une seule fenêtre sur la rue, toujours occultée par le stationnement du camion d’un voisin. On a parlé de la vitesse excessive des voitures, des camions qui laissent tomber des objets au passage, et même de la police municipale qui, paraît-il, ne respecte pas les limitations de vitesse quand il y a des convois exceptionnels.
Nul ne sait s’il y a eu un vote
Bref, c’était la vraie foire d’empoigne, plutôt du genre joyeux bordel que du genre pugilat. Le pauvre directeur des Services Techniques essayait de noter ce qui était dit à droite, à gauche, tout et son contraire. Il a été question de planter des arbres (ah non !) de mettre des jardinières fleuries (ah non !). Personne n’était d’accord sur rien de collectif et, une fois encore, la réunion n’était pas menée. Alors il a été question de voter. Mais comme tout le monde parlait en même temps, personne n’a su s’il y avait eu effectivement un vote !. Donc il a été décidé de .... refaire le même tracé qu’avant, sauf quelques aménagements. Pour cela, le numéro de téléphone du Directeur des Services Techniques a été communiqué à tout le monde (ceux qui ont appelé depuis, se sont rendus compte que les appels étaient filtrés) ; bref cela veut dire que ceux qui iront, un à un, se faire entendre aux services techniques, risqueront d’être satisfaits, mais aussi de mécontenter leurs voisins. A noter d’ailleurs que ceux qui réclamaient beaucoup ne se sont pas déplacés, sans doute ont-ils déjà négocié la réalisation de leurs désirs. « Vous viendrez voir le plan en fin de réunion pour donner votre avis » a dit le Directeur des Services Techniques. Oui mais le maire était pressé de voir partir tout le monde, alors le plan a été replié vite fait.
Bon alors ? Alors on verra ce qu’il en sortira quand les tracés seront faits. Ce sera la surprise avant les fêtes. Heureusement que c’est le Conseil Général qui a décidé de faire la remise en état de cette rue....
Sauf que les gens ont gardé la belle lettre de la mairie, remise en mains propres le 10 septembre et qui disait : « à la demande de la ville de Châteaubriant, le Conseil Général a retenu la remise en état de la rue ». Qui donc maintenant sera responsable du joyeux bordel instauré dans la rue ?