Tous les ans, l’ADIC (association des industriels du Castelbriantais) décerne ses « Trophées de l’ADIC » au cours de la Foire de Béré.
Les Trophées de l’ADIC - 1999-2000
Les Trophées de l’ADIC - 2001-2002
Les Trophées de l’ADIC - 2003-2004
ACCO . La premier « Trophée des métiers » a été remis à l’entreprise ACCO de Soudan, Ateliers de Constructions Chaudronnées de l’Ouest. Cette entreprise s’est lancée en 1984 avec 8 ouvriers-actionnaires. C’est le partenaire type de la sous-traitance pour les petites et moyennes séries, par ses capacités techniques, son outil de production, son organisation, ses services et ses interventions sur sites. Chaudronnerie, mécano-soudure, Serrurerie, Tuyauterie, Soudage robotisés sont ses domaines de compétence. L’entreprise travaille de l’acier au carbone, de l’aluminium et de l’inox : métaux en feuilles de 2 mm à 70 mm. L’entreprise compte maintenant 24 salariés. Mais il ne faudrait pas oublier que le succès de cette entreprise est dû à l’opiniâtreté de ses ouvriers-actionnaires qui, pendant les 5 premières années ont fait des heures, des heures, des heures de travail sans percevoir la rémunération correspondante ni toucher de « dividendes » . voir plus loin
Kuhn-Huard : le trophée des grandes entreprises a été remis à KUHN-HUARD. Le Sous-préfet a rappelé que le groupe Kuhn, dont les actionnaires sont Suisses, est basé à Saverne près de Strasbourg et qu’il avait fait le projet de délocaliser Huard à ... Prague, plus près de Saverne que Châteaubriant, où la construction d’une nouvelle usine aurait coûté moins cher. Heureusement le poids de Paul Rivault (président du Directoire Kuhn à Saverne), et l’implication des élus locaux et de l’Etat, (avec arguments sonnants et trébuchants) ont pu faire pencher la balance vers Châteaubriant
Compétitivité : Paul Rivault, assisté de MM. Arlot et Gabard (les responsables locaux de Huard) a expliqué que la construction a coûté 75 Millions de francs (dont 45 pour les bâtiments) et que les délais de construction ont été tenus « à quelques jours près, ce qui a beaucoup étonné les Suisses ». L’usine compte actuellement 306 salariés permanents et 34 intérimaires. La nouvelle usine a été mise en service le 9 août 1999.
Les trois entreprises distinguées en septembre 2000 :
La SIMM de Issé, société industrielle de modelage mécanique, créée en 1986 par deux jeunes entrepreneurs, MM. Fourny et Hauray, dans un atelier-relais à Issé. Elle compte maintenant 8 salariés et travaille notamment pour l’automobile, l’aéronautique, les secteurs agricole et agro-alimentaire. Elle a été retenue au challenge des entreprises de Loire-Atlantique dans la catégorie « meilleur projet artisanal ». Elle a investi 2 millions de francs en 1999-2000, notamment pour améliorer les conditions de travail (dépoussiérage)
méca 2000, créée en 1987 par Patrick Carcouë t. 130 m2 au départ, 2000 m2 maintenant et 28 salariés. L’investissement a été de 5 millions de francs en 1999-2000 et l’entreprise espère embaucher une dizaine de salariés supplémentaires. « je dédie ce trophée à tout mon personnel » a dit Patrick Carcouë t
Team Plastiques, créée en 1988 par Didier Elin, 46 salariés, 4000 m2 couverts, 4 millions de francs investis en 1999-2000. M. Elin a, lui aussi, particulièrement insisté sur la qualité de son personnel disant qu’il n’avait pas de difficulté à trouver des gens volontaires, consciencieux et professionnels. « On peut avoir les meilleures machines du monde, mais on a besoin des hommes pour les faire fonctionner ».
Didier Elin a insisté sur les aides qu’il a reçues de la ville de Châteaubriant, de la Région et du département et indiqué qu’il préférait le système des « avances remboursables » plutôt que des subventions. « C’est plus équitable par rapport aux contribuables » - Voir l’article sur Team
Trophées ADIC en 2001
Bourdaud : La première entreprise distinguée a été la scierie Bourdaud à Nozay, une entreprise familiale qui comptait 25 salariés en 1990 et en compte 48 en 2001. Elle traite 20 000 m3 de grumes par an ce qui en fait l’une des plus grosses scieries de France. Elle utilise les bois locaux, feuillus et résineux, des forêts de Domnaiche, Juigné, Javardan, Araize. Elle a investi 20 millions de francs en 10 ans et elle réalise 15 % de son chiffre d’affaires à l’export (Belgique, Italie, Allemagne). « On redécouvre à notre époque le confort, la noblesse et la durabilité du bois ». Le gag, ce fut d’offrir à cette entreprise un trophée ... en plastique !
et article
Malgogne : la deuxième entreprise remarquée, est une entreprise de services : les transports Malgogne dont les camions verts sillonnent la Belgique, l’Allemagne, l’Italie, la Suisse, en portant sur leurs flancs le nom de Châteaubriant . 45 % du chiffre d’affaires est réalisé à l’export. L’entreprise investit environ 3 millions de francs par an, et même 8 millions de francs en 1999 dans une plate-forme de stockage. Elle comptait 6 personnes en 1973, puis 65 personnes en 1999 et maintenant 90 personnes. Ca roule, quoi ! Le PDG Alain Malgogne a cependant exprimé ses craintes en raison du rejet de plus en plus évident du public vis-Ã -vis des camions pollueurs (ils roulent au diesel), et gêneurs sur la route. « Il ne faut pas nous clouer au pilori. Nous essayons de nous adapter pour mieux prendre en compte l’environnement, mais ne chargez pas trop la barque car elle pourrait couler »
Epagri : la troisième entreprise ne compte que 6 salariés à Châteaubriant mais 92 agences en France (elle en avait 16 en 1996). Elle est issue d’une petite entreprise « Ouest-Pièces Motoculture » de la Rue de Tugny et a été créée par M. Guy Roland pour la distribution des pièces agricoles, et maintenant pour la distribution du matériel agricole. Le lien entre toutes les agences se fait en temps réel par l’intermédiaire d’internet. Le chiffre d’affaires qui était de 45 millions de francs en 1999 devrait passer à 65 millions de francs en 2001.voir page 173
En 2002
FMGC : la première entreprise distinguée par un trophée a été la FMGC. Occasion d’un retour sur la fonderie lancée par Amand FRANCO à Châteaubriant dans les années 1850-55, devenue par la suite la Fonderie Huard (et qui est maintenant Focast, filiale du groupe Valfond et de l’Union des Banques Suisses). Du temps de la fonderie Huard, un salarié, M. Leroy, a créé une fonderie rue de Launay, (dont il serait trop long de refaire l’histoire) qui a été ensuite reprise par gérard RIFLET et reconstruite à Soudan, en devenant la FMGC (fonderie générale et mécanique castelbriantaise). L’entreprise appartient maintenant au groupe Format. De trente personnes à l’origine elle emploie désormais 290 personnes et son directeur, Pascal MOREAU, a affirmé son ambition d’améliorer l’outil de production, le respect de l’environnement, les conditions de travail et la sécurité, tout en faisant « un recours parcimonieux à l’endettement bancaire » L’entreprise réalise 25 % des contrepoids utilisés en Europe avec des clients comme Caterpillar, Manitou, Toyota, Volvo, etc. Elle a pour objectif d’obtenir un haut niveau de satisfaction des clients, de conquérir de nouveaux clients notamment aux USA, tout en fidélisant ses 17 clients actuels en s’adaptant constamment à leurs besoins. D’un point de vue économique c’est incontestablement une réussite. D’un point de vue social, ça l’est moins (ça, l’employeur ne l’a pas dit !) : le personnel se plaint beaucoup des conditions de travail, de la pénibilité (bruit, poussières, chaleur) et du bas niveau des salaires.
Allégiance : la deuxième entreprise distinguée par l’ADIC a été « Allégiance » qui s’est implantée à Châteaubriant en 1979 sous le nom de AHS (american hospital supply) avec pour but d’adapter les produits américains aux besoins français en matière d’hygiène médicale : champs opératoires à usage unique, compresses, seringues, couvre-tables, trousses de soins pour dialyse ou hémodialyse, etc. Le tout en matières synthétiques non tissées et jetables après utilisation. La fabrication se fait en petite séries, adaptées aux besoins de chaque chirurgien. Après s’être appelée Baxter, l’entreprise s’appelle maintenant Allégiance. Le directeur local M. Retaillaud a expliqué que la société est implantée sur tous les continents, qu’elle emploie 400 personnes en France dont 325 à Châteaubriant (83 % de femmes) et réalise 60 % de son chiffre d’affaires à l’exportation notamment vers l’Allemagne.
Facteurs d’orgues : la troisième entreprise distinguée par l’ADIC a été la manufacture d’orgues de Nozay qui s’est implantée avec l’aide de « Châteaubriant-Initiatives » : Denis LACORRE a expliqué qu’ils étaient au départ trois jeunes qui se sont lancés, suite à la chute de l’entreprise qui les embauchait, pour reprendre cette activité artistique qui consiste à réparer les orgues des églises. « Ce n’est pas une entreprise, c’est une passion » a-t-il dit, parlant d’harmonie, de menuiserie de précision pour refaire à l’ancienne les pièces usées des instruments et retrouver la pureté du son d’origine. « Une restauration de qualité peut durer de un à trois ans ». L’entreprise compte maintenant 5 salariés et voudrait bien passer à 7 ou 8 si elle trouve le personnel qualifié dans ce type de métier de plus en plus rare
En 2003
VIOL Frères : l’entreprise Viol Frères, dirigée par une femme, fêtera bientôt ses 40 ans d’activité à Châteaubriant. Pour elle, la reprise de ce qui restait des abattoirs Bridel après le dramatique incendie de septembre 1999 et après la crise de la vache folle, a été un véritable défi. Dans la période 2000/2003 l’entreprise a créé 90 emplois nouveaux (pour monter à 200 salariés dont une vingtaine en contrats de qualification) et a atteint les 18 000 tonnes de viande de bœuf abattues et transformées (1200 bêtes par semaine). En tout 60 millions de francs d’investissement dont 40 en deux ans (2001/2002). Il n’y a que d’un point de vue social que l’entreprise a encore des efforts à faire. lire plus lion
Mac et Espace Emeraude : l’entreprise MAC (matériel agricole castelbriantais), a été créée il y a 50 ans pour commercialiser les produits Huard sur le marché local. Elle s’est fait reconnaître en outre par la qualité de la réparation agricole, la mécanique et l’usinage. Le directeur actuel est Richard TACHET qui a créé le concept « Espace Emeraude » (92 magasins en France). Avec une centaine de salariés (dont, récemment, quelques femmes) l’entreprise s’est adaptée aux besoins des agriculteurs (matériel pour le travail du sol, vêtements de travail, matériaux de construction, bricolage) tout en gardant son activité de base : tournage, forgeage, vente voire fabrication de pièces de rechange, réparations.
Avec le MAC (matériel agricole castelbriantais) et Espace Emeraude (commerce), l’entreprise vient de créer une troisième unité : MGC (mécanique générale castelbriantaise). La direction de ces trois unités n’empêche pas Richard Tachet de s’engager dans la vie de la Chambre de Commerce et d’Industrie, et même dans le mouvement interconsulaire de Loire-Atlantique. Et cela avec une modestie que d’autres pourraient lui envier.
Kervern (Nozay) : la troisième entreprise distinguée est KERVERN (Nozay). Le dirigeant est un artisan charcutier engagé dans la filière porc, qui a souhaité passer au stade industriel tout en perpétuant des techniques de fabrication à l’ancienne, et en respectant un cahier des charges « produits biologiques » à partir de recettes réalisées avec des produits frais. Avec sa quinzaine de salariés, sa reconnaissance « Bio Label », l’entreprise doit se doter prochainement d’un nouvel outil industriel qui lui permettra de franchir un nouveau palier.
2003 : le bâtiment en vedette
Femmes : peu de femmes sont encore présentes dans le monde professionnel (industriel et artisanal). « Le patron » de l’entreprise Viol est cependant une femme (véronique Viol) et c’est une femme (Marie-Claire Millet), vice-présidente de la Chambre des métiers et elle-même chef d’entreprise (charpente-menuiserie), qui a clôturé la remise des Trophées de l’apprentissage du Bâtiment. Ce secteur reste encore très misogyne d’où l’intérêt de la plaquette « Bâtisseuses d’Avenir » qui présente des métiers au féminin : menuisière, carreleuse, plâtrière, maçonne, plombière, couvreuse, charpentière, électricienne, tailleuse de pierre, conductrice de travaux en maçonnerie, etc.
Jeunes : aux deuxièmes Trophées de l’apprentissage du bâtiment, (dont l’idée a été lancée l’an dernier par célestin Deroche, président de la Foire, lui-même peintre en bâtiment à l’origine), la salle était comble. 53 apprentis ont été distingués (35 l’an dernier) et 45 chefs d’entreprises artisanales. Cela faisait plaisir de voir toute cette jeunesse rassemblée sur l’estrade, décidée à faire reconnaître et valoriser le travail manuel. (hélas, pas encore de femmes !).
Trophées ADIC en 2004
TRIOPLAST, 135 salariés, est une entreprise créée à Pouancé en 1968, rachetée par St Gobain (en 1978), puis par le groupe danois Nyborg Plast en 1991 et ensuite par le groupe suédois Trioplast en 1999. Le tonnage produit et le chiffre d’affaires sont en expansion, 12 millions d’euros ont été investis en 5 ans. L’entreprise réutilise, pour 50 % des produits finis, des déchets plastique qu’elle recycle pour faire des films d’enrubannage, bâches d’ensilage, films pour maïs, semi-forçage, petits tunnels, sacs poubelles et étirage industriel. Caractéristique : une entreprise qui emploie beaucoup de jeunes.
ATELIERS DE LA MEE : il s’agit d’un Centre d’Aide par le travail créé en 1973 par l’ADAPEI (association des amis et parents de l’enfance inadaptée). Au départ 25 places, qui ont été prises petit à petit. Depuis 30 ans les Ateliers de La Mée ont conquis une bonne réputation, et 84 adultes déficients intellectuels y effectuent, après un temps d’apprentissage, des activités variées : montage de stands, nettoyage vitres et sols, affichage municipal, sous traitance industrielle, montage et emballage des pièces, menuiserie, plasturgie, nettoyage des espaces verts et des ruisseaux, restaurant libre service et ... production de pièces de théâtre.
Il s’agit de proposer aux ouvriers handicapés un véritable travail rémunérateur, conçu comme moyen d’expression et de développement personnel, conquête d’indépendance dans les actes de la vie quotidienne. Ce trophée de l’ADIC récompense une entreprise médico-sociale qui vise à permettre à chacun d’être reconnu dans la société. Ce que n’a pas dit le directeur, René Henriquet, c’est qu’il lui est de plus en plus difficile de trouver du travail pour ses salariés : la société actuelle est plus soucieuse de rentabilité que de solidarité.
SDI : sérigraphie décalcomanie industrielle, entreprise créée en 1984 par M. Denieul avec deux salariés, reprise et développée en 1997 par Jean Pierre Elin. Elle pose des marquages, lettres ou logos
sérigraphiées sur une peinture poissante (comme un ruban adhésif) dite « peinture amoureuse ». On humidifie ensuite le papier transfert pour laisser apparaître le marquage qui, par la polymérisation de l’encre sur la peinture, résistera au vieillissement et aux dégradations naturelles. SDI compte maintenant 13 salariés, travaille pour des clients locaux, nationaux (SNCF, Champion, Carrefour) et européens (Chemins de fer belges). Six jeunes ont été formés et embauchés par SDI suite à apprentissage ou contrats de qualification.
Ecrit le 12 octobre 2004 :
M. Cailliez (SRVU) : « Nous avons 30 à 35 salariés, nous avons du mal à trouver de bons chaudronniers, de bons soudeurs Les gens doivent être autonomes et polyvalents pour le travail de la tôle. Un soudeur seul n’a plus d’avenir, nous n’avons plus besoin de salariés polarisés un seul métier »
Note du 5 juillet 2006 - SRVU
SRVU (chaudronnerie, maintenance industrielle, équipements et aménagements poids lourds) : M. Michel Caillez, qui avait succédé à Paul Galisson à la tête de cette entreprise située sur la zone du Bignon à Erbray, vient de céder son affaire à M. Rachid Ben Haddou.
Castel viandes augmente les capacités de son abattoir
La Lettre de l’API, du 16 octobre 2004 confirme ce qui a été annoncé dans La Mée du 5 octobre 2004 : Castel viandes, nom commercial de Viol frères, étudie la possibilité de reprendre le site de France autruches partie à Carentoir
« Nous n’avons pas de projet précis, nuance véronique Viol-lévesques, directrice générale. Mais l’existence de cet atelier prête, il est vrai, à réflexion ». A la recherche de valeur ajoutée, la PME y lancerait la fabrication de produits élaborés. Depuis le rachat en 2000 (La Lettre API du 10/07/00) de Tendriade, l’ancien outil industriel de Lactalis, Castel viandes (découpe et transformation de viande de bovin) a vu son activité se développer fortement. Cette année, les volumes abattus dépasseront les 20 000 tonnes contre 12 700 en 1999. Un investissement de 3,5 M€ va démarrer. L’opération comprend la construction d’un atelier de découpe (1 500 m2), jouxtant l’abattoir, et de bureaux (500 m2) à laquelle s’ajoutera l’installation générale, imposée par les assurances, de sprinkleurs (extincteurs automatiques). Les travaux seront achevés en septembre 2005. L’actuel atelier de découpe sera dévolu à l’activité steaks hachés surgelés.
Le Chiffre d’affaires 2004 devrait s’élever à 70 M€, en hausse de 22 %, à comparer aux 40,1 M€ réalisés en 1999. La grande distribution représente 55 % des débouchés, les industriels près de 40 %. La PME compte 215 personnes (200 CDI) et pense créer 50 emplois durant les cinq prochaines années.
Ecrit le 9 novembre 2005 ;
Viol change de côté
Créée en 1963 sur Châteaubriant, la société Viol-CastelViandes est spécialisée dans la production de viandes de boucherie. Dans le cadre de ses agrandissements successifs, elle a bénéficié de plusieurs aides départementales sous forme d’avances remboursables.
108 536 € en 1995, remboursée en totalité
304 898 € en 1997, remboursée pour moitié
152 449 € en 2000, en cours de remboursement,
et une subvention du même montant (rachat du site de l’abattoir gros bovins, après l’incendie Tendriade).
Ces extensions successives ont été marquées par des créations d’emplois puisque l’entreprise, qui avait 47 salariés en 1995, en avait 95 en 2000 et 196 en février 2005.
Le nouveau projet de la société VIOL : construire une unité de transformation des viandes, puisque l’activité de l’entreprise connaît une croissance globale de 65 % de tonnage abattu sur 5 ans. Actuellement la société Viol abat 1250 animaux par semaine, soit 65 000 animaux par an, ce qui représente 21 000 TEC (tonne équivalent carcasse)
Il s’agit de construire 500 m2 de bureaux, et un atelier de découpe de 1500 m2 jouxtant l’abattoir, c’est-Ã -dire sur le côté nord de la rue Quentin Miglioretti. Cela évitera de déplacer, par camions, les 21 000 tonnes de viande, d’un côté à l’autre de la rue !! Il est prévu 50 emplois supplémentaires.
Selon l’Eclaireur du 14 octobre, les travaux coûteraient 1,8 millions d’euros pour la partie immobilière et 3,2 millions pour la partie matériel.
Montant subventionnable : 2 200 050 €
– Avance remboursable du Conseil Régional 24 876 €
– Subvention Conseil Général : 115 200 € (au titre d’aide à la pierre)
Au titre d’aide à l’emploi, la société VIOL recevra 30 000 € pour l’emploi de deux personnes issues des « publics prioritaires ».
Mme VIOL souhaite utiliser le nouvel atelier pour désosser tous les avants (ce qui représenterait 4000 tonnes supplémentaires de viande).
CEDRE - Issé
CEDRE : c’est-Ã -dire la Compagnie Européenne de Recyclage électronique, est en redressement judiciaire depuis le 23 mars 2006. Son résultat 2004 était déficitaire (de - 22 000 €) et cela ne s’est sans doute pas arrangé en 2005.
Cette société, implantée 17 rue de la Gare à Issé, emploie une vingtaine de salariés. Ceux-ci demandent le paiement des salaires d’avril. La Direction invoque un incident informatique, datant du 25 avril, pour ne pas payer. Mais, dans le passé, la CFDT a dû intervenir plusieurs fois, dont deux fois en référé, pour obtenir le paiement des salaires. L’annonce de ces procès en référé a accéléré le paiement !
Le dirigeant de l’entreprise, M. Claude KRUST, a créé en août 2005 une autre société intitulée « développement durable et Recyclage Matières », basée à Lassy (Ille et Vilaine), sans salariés, sans même un numéro de téléphone. Un lieu de repli ?
« L’entreprise CEDRE doit rester à Issé » demande la CFDT en ajoutant que « Les salariés demandent à être informés sur l’avenir de l’entreprise ».*
Ecrit le 14 juin 2006 :
Cèdre : déraciné
Le tribunal de commerce a tranché mercredi 7 juin 2006 : fermeture immédiate de l’entreprise CEDRe à Issé. Les salariés n’ont eu qu’une information verbale laconique : « C’est fini, vous pouvez rentrer chez vous » leur a annoncé le directeur M. KRUST. « C’est inhumain et un peu court » dit la CFDT qui poursuit « ces salariés ont des droits, ils méritent un meilleur traitement »
Après avoir eu bien des difficultés pour percevoir le salaire d’avril, le personnel attend toujours son salaire de mai.
Nul ne sait comment vont être organisés les licenciements, et quel soutien sera apporté à la recherche d’un autre emploi.
L’administrateur judiciaire, M. Dolley, n’envisage pas de se déplacer pour le moment : les salariés sont invités à aller le rencontrer à Nantes le 16 juin. « Il faudra donc déplacer 22 personnes, sans payer leurs frais de déplacement » dit la CFDT qui rappelle que les administrateurs judiciaires se paient sur la boite et doivent assurer en priorité les salaires en retard.
Sur les 24 salariés, deux auraient été embauchés ... dans la nouvelle entreprise « développement durable et Recyclage Matières », basée à Lassy (Ille et Vilaine), et créée en août 2005 par le même directeur Claude Krust
Bizarre, non ?
Note du 4 octobre 2006 :
Un repreneur pour Cèdre à Issé ?
Selon Ouest-France du 30 septembre, l’entreprise Cèdre (Issé) serait reprise par Récup’44 avec 8 salariés.
Deux beaux parleurs
Le premier : Cèdre
L’Union Locale CFDT de Châteaubriant s’indigne des propos tenu par Claude KRUST le dirigeant de la société CEDRE mise en liquidation la semaine dernière qui parle de personnels « inca-pables d’accepter les réalités du marché »
Comment un dirigeant, comme lui spécialiste du dépôt de bilan peut il parler d’incapacité de ses salariés ?
Oublie-t-il les conditions de travail de ses salariés, les retards de salaires, les retards de règlements des loyers ? Qui est le plus incapable dans cette histoire : le dirigeant ou les salariés ?
La CFDT sera vigilante pour éviter que le plan de reprise proposé par Claude Krust ne soit retenu. En effet si le tribunal de commerce veut pérenniser CEDRE il faut avant tout que le responsable principal de cette situation soit écarté. La CFDT a pris rendez-vous avec le sous préfet de châteaubriant pour évoquer cette situation.
Le second : Edwimode Ceinture !
Ecrit le 5 juillet 2006 :
ACCO : une voie de desserte
L’entreprise ACCO (ateliers de constructions chaudronnées de l’Ouest), spécialisée dans la chaudronnerie et le soudage robotique, est installée sur la zone d’activités communale de la Gare à SOUDAN. Les ateliers font actuellement 2500 m2 et la direction souhaite quasiment les doubler et embaucher une dizaine de personnes. Elle a d’importants clients sur Paris et Nantes et fabrique des grosses pièces : par exemple une pièce de 5 tonnes qui équipe les camions chargés de tirer les avions sur les aéroports. Par exemple aussi des portiques pour ponts roulants susceptibles de lever 300 tonnes.
L’entreprise est riche de 3 robots de soudure et doit en faire rentrer un autre d’ici quelques mois : une torche TIG qui travaille l’inox (il en existe peu en France). L’entreprise espère aussi décrocher un important marché qui lui assurerait 12 bateaux par an.
Ce fort développement conduit les dirigeants à investir dans de nouveaux équipements et à doubler la surface des ateliers et bureaux. L’entreprise reçoit régulièrement des convois exceptionnels et se trouve de plus en plus bloquée, du fait de l’aménagement du bourg de Soudan. Lavoirie actuelle ne facilite pas l’accès de ces convois considérés comme vitaux pour l’entreprise. Elle freine, également, le développement des autres entreprises installées sur cette zone.
Pour remédier à cette situation, la commune de SOUDAN projette d’aménager la desserte de la zone d’activités en réalisant une nouvelle voie sur environ 750 mètres linéaires qui rejoindra la route départementale 771 (ex-RN 171).
Le coût prévisionnel de l’opération s’élève à 350 000.00 € H.T. La commune bénéficierait de 200 000 € au titre de Contrat de Territoire. Il resterait 150 000 € à financer. La commune a donc demandé de bénéficier du Fonds de concours de la CCC .
Le 28 juin 2006, la CCC accepte de lui verser 25 000 € en 2006 et 50 000 € en 2007.
Ecrit le 8 novembre 2006
Cardinal Health
Cardinal Health
La société Cardinal Health fabrique des kits chirurgicaux à usage unique. L’usine de Châteaubriant est l’unique site de production français d’un groupe leader mondial. Elle compte 244 CDI dont 80 % de femmes.
Une extension de 1000 m2 est projetée, pour un coût de 800 000 € avec création de 11 emplois.
Le Conseil Général apportera :
– 1 - une aide à la pierre de 92 160 €
– 2 - une aide à l’emploi de 24 000 € pour l’embauche de 2 personnes issues de publics prioritaires : jeune en difficulté, bénéficiaire de l’allocation de parent isolé ou demandeur d’emploi de longue durée. Cette aide sera portée à 30 000 € si l’entreprise embauche 2 RMIstes.
L’entreprise s’engage à rembourser la totalité de la subvention si une délocalisation intervenait dans les 5 ans.
Aunette
Hervé
Zéphir
Ecrit le 28 décembre 2006