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(écrit le 14 février 2002)
Précédente
La France, qui représente 16 % de la population européenne avec 61,1 millions d’habitants, a de nouveau connu en 2001 un rythme élevé de naissances et de mariages, confirmant la tendance observée en 2000, constate l’Insee. Dans son bilan sur la démographie française publié mercredi 6 février 2002, l’Institut national de la statistique et des études économiques précise qu’il y a eu l’an dernier 774 800 naissances (hors départements d’outre-mer), un niveau similaire à celui de 2000, déjà jugé élevé, et supérieur de 4 % à 1999.« Une telle natalité deux années consécutives n’avait plus été observée depuis vingt ans », commente l’Insee. « C’est surtout après 30 ans que les femmes ont plus d’enfants. La hausse de fécondité est d’autant plus forte que l’âge est élevé », assure l’Insee. L’indice de fécondité progresse à 1,90 enfant par femme en 2001, contre 1,88 en 2000 et 1,73 il y a cinq ans. L’âge moyen de la maternité reste stable, à 29,4 ans.Dans l’Union européenne, les naissances ont diminué de 0,1 % en 2001, sauf en Espagne et en Grèce, où la natalité a connu une hausse de 5 %, selon Eurostat, l’office statistique européen.
Mariages en hausse
Le nombre de mariages, qui a atteint 303 500 en France en 2001, se maintient pour la seconde année consécutive au-dessus de la barre des 300 000. « Ce niveau n’avait été atteint qu’une seule fois au cours des quinze années précédentes », dit l’Insee, pour lequel l’effet « an 2000 » n’est pas seul responsable de cette performance (l’an 2000 avait connu 305 000 mariages). Cependant, on se marie de plus en plus tard, et généralement après avoir vécu en couple : en moyenne, la mariée a 28 ans et le marié 30 ans, lors de leurs premières noces (contre 23 et 25 ans il y a vingt ans). 8 % des nouveaux mariés sont étrangers, alors que 6 % de la population est de nationalité étrangère, avec environ 30 000 mariages mixtes et 6 000 mariages entre étrangers par an.L’amélioration de la conjoncture économique a participé à la hausse du nombre de mariages. « Aujourd’hui, près de trois mariages sur dix légitiment des enfants », constate l’Insee, d’où un nombre croissant d’enfants naissant hors mariage : 43 % du total des naissances. Par ailleurs, 55 % des bébés nés hors mariage sont les premiers enfants d’un couple. L’apparition et la montée en puissance du pacte civil de solidarité (PACS), en vigueur depuis la fin de 1999, loin d’être un obstacle au mariage, ont coïncidé avec son accroissement. Actuellement, 8 PACS sont célébrés pour 100 mariages.En matière de divorces, l’Insee constate une stabilité autour de 110 000 par an depuis une quinzaine d’années, et observe que les risques les plus élevés de rupture apparaissent à la cinquième année de mariage (ensuite, les divorces diminuent régulièrement). néanmoins, les ruptures après trente ans de mariage sont trois fois plus nombreuses en 1999 que vingt ans plus tôt, et les remariages en hausse constante : 17 % des mariés et 16 % des mariées sont des divorcés.
Moins de grippe
côté mortalité, les décès ont nettement reculé en France au cours de l’année 2001, à 528 000, en baisse de 2 % par rapport à 2000 (8 000 de moins). On peut imputer cette baisse, concentrée sur les mois de janvier et février, à une épidémie de grippe moins cruelle pour les personnes fragiles durant l’hiver 2000-2001, selon l’Inserm (Institut national de la recherche médicale).
Espérance de vie
Ce chiffre fait progresser de 3,5 ans l’espérance de vie à la naissance. Celle-ci est désormais de :75,5 années pour les hommes et 83 ans pour les femmes, avec des gains identiques pour les deux sexes. « Les Françaises détiennent le record européen de la plus forte longévité, avec les Espagnoles (82,7 ans) », constate l’institut. En 2000, l’espérance de vie des Européens dans leur ensemble était de 74,9 ans pour les hommes et de 81,2 ans pour les femmes. Avec 4,5 décès de bébés de moins d’un an pour mille naissances vivantes, la France se situe dans le dernier tiers des pays européens pour la mortalité infantile.
Naissances moins décès représentent un excédent « naturel » de 246 800 personnes. Comme le solde migratoire net (entrées et sorties du territoire) est également excédentaire d’environ 60 000 personnes, l’Hexagone compte donc 300 000 habitants de plus en 2002.Au 1er janvier 2002, la métropole comptait 59,4 millions d’habitants, et les départements d’outre-mer 1,7 million, soit un total de 61,1 millions de résidants, ce qui place la France au deuxième rang des Quinze avec 16 % de la population de l’Union Européenne, derrière l’Allemagne (82,4 millions), et juste devant le Royaume-Uni (60,1 millions)
(écrit le 14 février 2002)
A Châteaubriant aussi
Dans la REGION de Châteaubriant la situation a été bonne également :
– 647 naissances en 1999
– 751 naissances en 2000
– 750 naissances en 2001 soit 15,9 % de plus qu’en 1999Il faut remonter à 1982 pour trouver un chiffre de naissances supérieur à 750.
En ce qui concerne la seule ville de Châteaubriant, on comptait :
– 114 naissances en 1999140 en 2000
– 139 naissances en 2001 soit 21,9 % de plus qu’en 1999Ce chiffre de 139 naissances à Châteaubriant est un bon chiffre. On a connu davantage en 1998 (144 naissances), en 1995 (140 naissances), en 1989 (143 naissances). En 2001, pour la première fois depuis 1993, il est né plus de garçons que de filles (75 garçons et 64 filles)
Pour les décès à Châteaubriant :
– 103 décès en 1999
– 111 décès en 2000
– 113 décès en 2001
Le solde naturel reste donc positif (plus de naissances que de décès)
Mariages et PACS
Le nombre de mariages à Châteaubriant est le meilleur depuis 1992 (où il y en avait eu 72) :
– 57 mariages en 1999
– 66 mariages en 2000
– 67 mariages en 2001
A signaler aussi (source Tribunal d’instance), le nombre de PACS signés : 9 en l’an 2000 et 8 en l’an 2001, ce qui fait nettement moins que la moyenne française