Ecrit le 10 septembre 2014
Pour une politique de sportive intercommunale et ambitieuse
En ce début du mois de septembre, sur les terrains et dans les salles municipales, l’entraînement reprend en vue d’une nouvelle année de compétition. Voir les clubs sportifs reprendre leurs activités est toujours un moment vivifiant pour notre territoire. Pour autant il ne faut pas se cacher les difficultés rencontrées : avec la baisse des financements il est de plus en difficile d’équiper les clubs. Le travail du politique est d’anticiper. Il faut une vision d’avenir cohérente. Deux objectifs s’imposent d’évidence :
- - l’accès au sport pour tous, primordial pour la santé,
- - Soutenir notre élite sportive : le sport c’est aussi le rayonnement de notre territoire.
Comment y parvenir ? Continuer à multiplier les structures et donc, les dépenses et les impôts, ce n’est plus possible. La solution c’est le partage. Il n’est plus pensable de voir chaque commune acheter sa propre machine pour nettoyer sa salle municipale, son propre traceur de lignes de terrains de foot : il faut mutualiser les dépenses de matériels pour obtenir des prix plus avantageux et limiter les achats. Certaines structures peuvent également être mises en commun et des systèmes de transports envisagés. Ainsi nous privilégierons la qualité à la quantité.
Les économies réalisées permettront des tarifs attractifs pour tous et l’excellence pour les équipes phares de notre territoire. Prenons l’exemple du football : il ne faut pas se laisser enfermer par des dogmes passéistes. Bien sûrune égalité de traitement est nécessaire pour tous les clubs municipaux. Evidemment tous nos clubs doivent avoir les moyens de pratiquer dans de bonnes conditions. Mais pourquoi ne pas admettre que l’un d’entre eux a dépassé le cadre communal ? Reconnaitre que l’équipe fanion des Voltigeurs apporte un rayonnement à l’ensemble de notre territoire ? Et, dans ce cas, lui offrir lui offrir des moyens en cohérence avec son intérêt intercommunal. Une équipe de football évoluant à un niveau national, ce sont des retombées en termes de notoriété pour tout le territoire.
Le débat sur la mise en place de terrains synthétiques ne devrait pas avoir lieu : nous avons un atout, il faut le développer ! Par cette politique sportive innovante nous pourrions donner des conditions optimales à notre équipe sans dépenser un euro de plus. Il en va de même pour les autres disciplines : mutualisation des structures et excellence des équipements. Le sport dans le castelbriantais mérite de l’ambition !
Signé : Maxime Lelievre, ’’Châteaubriant au cœur’’ (1) , (communiqué)
Ecrit le 11 février 2015
Marche nordique
L’Entente athlétique-club de Châteaubriant compte une section marche nordique, un ’’sport de bien-être et de remise en forme’’ consistant à accentuer le mouvement naturel des bras pendant la marche, à l’aide de deux bâtons. Ce sport permet de développer une bonne motricité des mouvements : 80 % des muscles du corps sont sollicités. La section compte actuellement huit membres et souhaite en accueillir d’autres !
Contact : l’EACC par mail à l’adresse e-a-c-c@sfr.fr ou au 06 20 13 95 62.
Ecrit le 13 février 2019
Excès de sport
La pratique du sport chez l’enfant ou l’adolescent est conseillée pour leur épanouissement physique et psychologique, mais l’académie de médecine déconseille une activité sportive trop intensive dans ces périodes de la vie chez des sportives de haut niveau. En effet une activité sportive excessive peut engendrer des effets délétères sur la croissance, le développement osseux, le métabolisme et le développement pubertaire des jeunes filles. Les causes de ces effets néfastes sont multiples : entraînements très intensifs, contrôle excessif de la silhouette et donc des apports nutritionnels, troubles endocriniens et métaboliques, blessures musculo-tendineuses osseuses et articulaires.
Une prise de conscience de ces conséquences devrait avoir lieu et devrait entrainer des informations précises aux sportives sur les risques et une formation des encadrants. Les fédérations sportives les plus concernées devraient proposer une surveillance médicale adaptée et des recommandations spécifiques pour les sports de silhouette ou sports d’apparence (gymnastique artistique, danse, patinage artistique, et à un moindre degré la natation synchronisée). qu’il s’agisse d’activité
d’endurance, de résistance ou de sports explosifs, il existe un haut niveau de dépense énergétique qui s’associe souvent à une limitation voire un déficit des apports nutritionnels. Chez les filles les conséquences caricaturales ultimes sont la triade de l’athlète : anorexie,aménorrhée, ostéoporose.
l’académie de médecine alerte aussi sur
– le stress environnant les compétitions mais aussi les différentes étapes de sélection pour le haut niveau,
– la fréquence des blessures lors de la pratique de certains sports
– le manque d’encadrement et de suivi médical et psychologique.
A lire ici : https://frama.link/exces-sport