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Ecrit le 14 janvier 2015
« Les bibliothèques offrent toutes sortes de services, d’actions, d’animations en direction des besoins de certains publics, favorisant le lien social et la convivialité, éléments indispensables pour aider à l’insertion culturelle, économique et sociale de tous les citoyens » écrivent Pascale Villate et Jean-Pierre Vosgin dans un livre paru en 2011 (PUF). C’est ce qu’a bien compris la Com’Com’ de Derval qui a fait l’effort de développer des bibliothèques de bonne qualité dans chacune des communes. Celle de Jans est la sixième, il reste à faire celle de St Vincent des Landes
Jans : le projet a été mené par la Com’Com’ de Derval avec les élus municipaux, les bénévoles de l’ancienne bibliothèque (très exiguë ), la Direction Régionale des Affaires Culturelles et le Conseil Général. L’ancienne poste a été achetée et prolongée par un bâtiment neuf offrant ainsi 130 m2 , 2579 livres et 168 CD/DVD pour un coût total de 274 450 € HT dont 43,7 % subventionnés par l’Etat et 31 % par le Conseil Général.
Ouverte depuis juin 2014, elle a connu une fréquentation accrue, passant à 300 abonnés (au lieu de 150), sans compter les groupes de classes. Les 6-7 bénévoles ont été rejoints par une dizaine de personnes assurant ainsi un service indispensable. La bibliothèque est ouverte le mercredi (15- 17 h), le jeudi (16h30-18h30) et le samedi (10-12 h). Elle est équipée d’étagères à roulettes, innovation intéressante, permet-tant de séparer la pièce en deux quand il y a des animations limitées à un petit groupe.
Le réseau de bibliothèques, mis en place à la Com’Com’ évite « la centralisation qui éloigne les citoyens » comme a dit Jean Louë r. Les habitants désirant un livre situé dans une autre commune pourront voir le livre venir vers eux ! Une boite bien conçue permet de rendre les livres même quand la bibliothèque n’est pas ouverte.
Très claire, la salle de lecture ouvre, côté nord, sur un espace protégé, espace de jeux des enfants de l’accueil périscolaire. Ainsi les enfants auront une proximité naturelle avec les livres, l’accès facilité à la riche littérature-jeunesse.
Pour Viviane Lopez, conseillère générale, la lecture donne accès à la liberté et, citant Marie Aude Murail, elle dit « Malgré Internet, la lecture n’est pas en danger ». « Ce n’est pas la lecture qui est en danger mais les illettrés. Ils peuvent être la proie de tous les manipulateurs, gourous, terroristes, démagogues dont les discours stéréotypés et totalitaires leur donnent l’impression de comprendre enfin quelque chose de ce qui les entoure ».
« La lecture n’est pas un loisir qu’on puisse comparer au cinéma ou au jeu vidéo, c’est une nécessité de chaque jour, c’est ce qui donne accès à la liberté, liberté de parler, de penser, de circuler » dit encore V.Lopez.
Yves Daniel, député, se souvient que la petite commune de Mouais a été la première à disposer d’une belle bibliothèque intercommunale « Lire Lire là ». « Nous aussi, nous avons connu une augmentation importante des lecteurs » et de citer François Mauriac « la lecture est une porte ouverte sur un monde enchanté » et Jerzy Kosinski « l’endroit où j’ai pu savoir qui j’étais et ce que j’allais devenir, c’est la bibliothèque ». La bibliothèque est le premier service public culturel. Selon une étude publiée en novembre 2012 par le cabinet EY (ex- Ernst & Young) : « avec 1,2 millions d’emplois et 74,6 milliards d’euros de chiffre d’affaires, le domaine de la culture représente un acteur économique de poids dépassant même le secteur automobile ».
Ecrit le 14 janvier 2015
Mamie Mulette
Mamie Mulette peut vivre 90 ans. Pendant cette existence intermi-nable, elle donnera
naissance à deux cents millions de petits. Si elle ne trouve personne pour lui fournir des spermatozoïdes, tant pis : elle se transforme partiellement en mâle, se féconde elle-même et le tour est joué. En cas d’accident, elle sait réparer sa coquille toute seule. On ne lui connaît aucun ennemi naturel : excepté l’Homme. Elle exerce le plus écolo des métiers : filtrer l’eau de la rivière en faisant disparaître neuf dixièmes de ses impuretés. Autrefois, elle faisait aussi un peu de joaillerie et fournissait les nobles en perles hors de prix, d’où son surnom de Moule perlière.
Les Moules d’eau douce étaient si nombreuses à l’époque qu’elles formaient à certains endroits d’immenses pavages au fond des ruisseaux. Et puis voilà qu’après six cent mille siècles d’une prospérité fabuleuse, les moules d’eau douce ont disparu, Pourquoi ? Comment ?
c’est la stupéfiante histoire que raconte la Hulotte (le journal le plus lu dans les terriers)dans son numéro 101. Apprêtez-vous à tomber de votre chaise en écoutant les confidences de Mamie Mulette, la grand-mère du ruisseau à truites !