Affif Cherfaoui
Au fil du temps
150 ans d’histoires
Terre des jardins, terre des arts
Mario Marti
Un jardin extraordinaire
Exposition Ar Muse : rien que du papier
Patchwork
Novembre 2003 :
Sophie Vinet, de Nozay, réalise, à l’invitation d’Ar’Muse, une installation à la Maison de l’Ange à Châteaubriant, du 7 novembre au 1er décembre 2003. Son œuvre est liée au travail de la terre et du temps, elle y exprime ce que chacun de nous, vivant le temps présent, peut retrouver en remontant le temps. L’art n’est plus seulement un savoir-faire, il est un savoir-dire.Tél 06 87 47 46 27
voir : fil2
Ecrit le 10 décembre 2003 :
Présence de l’Absente
Du papier d’arménie, une pèlerine bleue aux points de riz, une recette de mayonnaise écrite avec une plume sergent major, une vierge de Lourdes lumineuse... Ces objets viennent du temps passé, du temps où l’on prenait le temps de broder les draps. Ils sont enveloppés dans des sacs plastiques transparents et étiquetés comme des affaires de pensionnaires. Ces objets que Sophie Vinet place au centre de son exposition laissent deviner l’Absente, cette femme qui l’a aimée, qu’elle a aimée, sa grand-mère, Marie Louise.
A travers photos et lettres, on devine les relations de l’aïeule avec les autres : mari, petits-enfants, enfants. Et on sent que ce que l’artiste a voulu nous faire saisir c’est l’âme de cette Absente. Elle est celle à qui ont appartenu ces objets, ces « petites affaires » mais elle est bien plus encore. Elle est ce que Bachelard appelle « l’anima ». Sa féminité, son sens des autres, on les devine dans les draps de lin grèges, reprisés, empilés, brodés.
Elle est là, cette Absente, dans les coloquintes couleur chair placées dans la cheminée du bas, rondes et douces comme des seins maternels. Sa présence se fait sentir dans les paysages-draps imbibés de l’eau ferrugineuse de la mine d’Abbaretz.
Mais c’est aussi avec les mots d’un journal intime, doucement murmurés dans la dernière salle, que Sophie Vinet nous livre le secret de sa grand-mère, Marie Louise.
Entourée de carnets où photos et croquis se mêlent, dans la maison de l’Ange , resplendit la robe couleur de lune, couleur du temps de celle qui reste l’Absente, jeune et vieille à la fois.
B. Duchêne
(impressions sur l’exposition de Sophie Vinet
Maison de l’Ange , novembre 2003)
Autres expos :
En 1853, le maire étant M. Luette de la Pilorgerie, le Conseil Général de Loire-Atlantique achetait le château de Châteaubriant au duc d’Aumale pour y regrouper plusieurs administrations. Il y eut ainsi le tribunal et la sous-préfecture (ils y sont encore), les logements de la gendarmerie, le service des impôts, le service de protection de la jeunesse, et même quelques classes pendant la guerre. La bibliothèque municipale y est encore pour peu de temps. En 2003, le château propose une excellente exposition de ces 150 dernières années d’histoire commune avec la population castelbriantaise, avec de nombreuses photographies et des objets souvent inédits.L’exposition se présente en trois grandes parties : 150 ans d’utilisations, 150 ans de travaux, 150 ans au quotidien. A partir des premières fortifications au XIe siècle, il s’agit de raconter l’histoire de ce monument aussi exceptionnel qu’attachant.C’est une exposition où il faut revenir plusieurs fois (entrée gratuite), tant il y a des choses à voir. Une reconstitution de Châteaubriant au XIe siècle par exemple : la chapelle et le logis seigneurial dans une vaste enceinte, tandis que seules quelques habitations marquent la ville naissante avec les faubourgs de Couëré, de la Torche et de la Barre, le couvent de la Trinité, et bien sûr le bourg de Béré, à partir duquel naquit peu à peu la ville « où se trouvait le château du sieur Brient » (Châteaubriant). A revoir aussi : la légende de Françoise de Foix et la pierre tombale en schiste comportant une épitaphe du poète Clément Marot. « O passant, pour t’abréger le conte, ci-gît un rien, là où tout triompha ».A voir, entre autres, une importante collection de cartes postales, un plan de 1909, des actes anciens, et une galerie de portraits : Georgette Cassin (fille de concierge), Jean Fréour (sculpteur des cendriers du sous-préfet Planque), Yves Cosson (poète), Michel Charron (castel-briantophile), Joseph Chapron (passionné d’histoire du castelbriantais), Marcelle (réfugiée au château pendant la guerre), et l’abbé Goudé. Bien sûr aussi : le duc d’Aumale, et Jules Luette de la Pilorgerie.Un personnage particulier : Willy Maillard, membre du groupe Chiroptères des Pays de Loire qui, en l’an 2000, a découvert une collection d’une cinquantaine de pipistrelles au château. La pipistrelle est la plus petite chauve-souris. Elle apprécie les fissures des murs, les caves et souterrains et ... la galerie renaissance du château de Châteaubriant où il en a été compté 140 en hibernation cet hiver.C’est donc une exposition très variée qu’il ne faut pas manquer d’aller voir en prenant son temps. Elle est ouverte tous les jours de 10 h à 12 h et de 14 h à 18h30 (sauf le mardi). Les samedis et dimanches de 14 h à 18h30. Une visite commentée gratuite peut être demandée tous les jours à 15 h 30. Renseignements au 02 40 28 20 20. Entrée gratuite.
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Avec le musée de la Résistance à la Sablière, cette exposition, visible jusqu’au 21 décembre 2003, renforce l’attrait touristique de la ville. Il est possible en outre de trouver une documentation (sommaire) sur châteaubriant sur le site du Conseil Général :
et sur le site histoire
L’art à l’école
L’exposition de l’association « Ar Muse » consacrée à « l’art à l’école » se tient jusqu’au 15 juin 2003 au Marché Couvert à Châteaubriant , avec un double but : faire voir des réalisations d’enfants, faire comprendre ce qui leur est demandé dans le cadre des « Arts plastiques » : « Développer son imagination, apprendre l’histoire de l’art,découvrir des peintres, voir l’évolution de la peinture, voici ce qu’est l’art à l’école » dit un élève, tandis qu’un autre parle de « faire passer ses sentiments, se libérer sur son œuvre ».Les œuvres sont consacrées à de multiples thèmes : par exemple la mer, vue par des enfants de 3 à 6 ans, à l’ACLA,ou les personnages en carton-pâte des enfants de l’Institut Médico-éducatif. Avec du simple fil de fer, des jeunes ont créé des sièges style « art nouveau » (éveillant peut-être une vocation de designer ?).Sculptures sur savon, étude sur la laideur, autoportraits, portrait de compère Gredin, balade d’un fauteuil jaune dans Châteaubriant (l’objet du reportage photographique n’était pas le fauteuil mais ce qui l’entoure), ruines de villages préhistoriques. On peut tout faire pourvu qu’on libère l’imagination et la fantaisie.
Ar Muse : au fil du temps
A la suite de l’installation de Sophie Vinet à la Maison de l’Ange en novembre 2003, Ar’Muse prépare une exposition sur le thème « La mémoire et le temps », permettant à chacun d’exprimer ce qu’il peut retrouver en remontant le temps : matière, objets, personnages, traces d’une vie passée dont l’écho se prolonge au présent.
Appel est fait à tous ceux qui souhaitent réaliser des œuvres originales, personnelles ou collectives, autour de plusieurs thèmes :
. Le portrait : autoportrait, portrait d’après les ancêtres, portraits inventés, passés ou futurs
. Les photos de famille, généalogie inventée
. Les traces du temps : sur les gens, sur les lieux (paysages, patrimoine, environnement), sur les objets (objets vieillis ...)
. Les transformations par la mémoire de chacun : souvenirs racontés par différentes personnes, imaginer le futur dans différents scénarios.
Il s’agit en quelque sorte de se réapproprier les objets du passé, revus et corrigés, et de se projeter dans le futur à partir du passé et du présent.
L’exposition aura lieu du 3 au 21 mai 2004 au Marché Couvert à Châteaubriant. Artistes en herbe, amateurs, vous pouvez participer sous toutes formes imaginables : dessin, peinture, photo, vidéogramme, sculpture, création informatique, etc
ENVOYER UN BULLETIN DE PARTICIPATION avant le 15 mars
à Sylviane Pagny, la Butte des Ridais 44110 Erbray Tél 06.87.47.46.27
Ecrit le 11 mai 2004 :
Il suffit de passer le temps
« Quand je te dis TEMPS, à quoi tu penses ? »......Tout à l’heure ... Le temps d’attendre ... le temps de jouer ... le temps c’est l’avenir ... il faut tuer le temps ... Tu m’embêtes avec tes questions : j’ai pas le temps !
Le temps : thème de la dernière exposition d’Ar’Muse à voir jusqu’au 21 mai, au Marché Couvert à Châteaubriant. Comme à chaque fois, c’est une explosion de créativité, d’œuvres de jeunes et de moins jeunes qui ont su tirer parti du temps pour nous étonner à chaque découverte.
Toit de tôles rouillées, porte de hangar aux vitres brisées, vestiges du temps passé.
Photos sur carrés de toile blanche qui s’agitent au moindre courant d’air : le temps suspend les couleurs.
Vieux cahier d’écolier, 1880, accroché aux branches d’un arbre : arbre de la connaissance, fruit défendu ?
Carrés de verre, couleurs chaudes du fer rouillé, morceaux d’algues, hameçons et arêtes de poisson figurant un vol d’hirondelles .......
Rouge ou dénudé le physalis se prête à toutes les fantaisies de l’amour en cage. Même les vieilles boites à sardines évoquent le temps et la poésie.
D’un vieux morceau de bois poli par la mer, Phil rappelle la marée noire. Une scie égoïne et un vieux clou font « un chouette de tableau ». Une scie égoïne se prend pour un chat « T’as de beaux yeux tu sais ». Lames de scie, piège à taupe, boucle de souliers, barre de coupe, cercles de tonneaux, râteau à gazon .....Prendre le temps d’observer, de réaliser. Prendre le temps de trouver le plaisir de créer.
De grandes horloges de papier racontent une histoire, des histoires, tandis que s’effeuillent le calendrier des événements et celui des humeurs.
Au hasard des pages d’un cahier illustré, des jeunes racontent leurs rêves, leurs angoisses, leurs joies et leurs douleurs. Le premier jour de ma vie. L’horreur des araignées, la lecture de Germinal, un drapeau noir en berne sur l’espoir .......
Philippe Doré, Mario Marti, Marie Claire Cadeau-Cremet, Benoit Moncorps, Rémi Furon, Paul Jamet, Mandarine, les jeunes de l’ACLA et des collèges et lycées de Châteaubriant attendent votre visite et jouissent déjà de votre surprise ..... si vous savez prendre le temps d’aller faire un tour à l’exposition.
Terre des jardins, terre des arts
Il en faut de l’idée pour venir implanter un jardin à Châteaubriant ! Après avoir été animatrice pendant 8 ans au quartier des Dervallières à Nantes, après avoir passé un diplôme d’agent de développement local en milieu rural, Laetitia Gouesnard est venue s’implanter à Châteaubriant et a eu le coup de foudre pour une vieille maison en bordure du Deil, flanquée d’un vieux lavoir de schiste, et un grand jardin orienté plein ouest. Elle a commencé à y implanter un « jardin médiéval » du moins à la façon dont on l’imagine maintenant.
Les « carrés » cultivés ne sont pas bordés de ciment mais d’un plessis de minces branches de châtaignier. Ils mélangent allègrement fleurs et légumes. L’artichaut voisine avec son ancêtre le cardon, les petits pois sont à rame, la côte médiane des « bettes » rivalise de couleur avec les touffes d’osier, les haricots verts tiennent compagnie aux plantes aromatiques. Le jardin est à la fois sauvage et cultivé, offrant des plages au soleil et des coins d’ombre où l’on peut s’isoler pour échanger . Au détour des bosquets, des œuvres de Marie-Claire Crémet-Cadeau, Régine Pivaut, Aurélie Bourdel, et autres artistes.
Laetitia rêve d’un jardin pédagogique, et conservateur des végétaux. Elle a planté de l’angélique avec l’objectif de retrouver une partie du savoir des anciens castelbriantais qui confisaient cette plante, de couleur verte, qui décore et parfume les gâteaux.
Le jardin médiéval est ouvert aux amis-visiteurs
du 2 au 8 août et du 31 août au 5 septembre.
Tél 02 28 04 06 98
Ecrit le 7 juillet 2004 :
Aurélie
Aurélie Bourdel, 25 ans, a fait un baccalauréat Arts Appliqués, avant de découvrir la poterie au Fuillet. Coup de foudre, au point d’avoir envie d’en faire son métier. Elle a installé son atelier d’artiste à Issé et vend ses œuvres sur les marchés artisanaux, en particuliers ceux de la côte.
Services à thé, vases, boites, plats : la maîtrise du geste, l’éclat des couleurs. Aurélie peut réaliser ce que demandent ses clients et propose des stages de poterie cet été (une semaine en juillet et deux semaines en août).
aurelie.bourdel@wanadoo.fr
Mario Marti : Châteaubriant autrement
- Mario M
Né à San Salvador en 1940, Mario Marti est castelbriantais d’adoption. Après avoir fait des études d’architecture, il participe à la lutte contre la dictature militaire dans son pays qu’il doit quitter pour un exil au Mexique, en Europe et au Nicaragua.
Peu à peu Mario Marti se découvre des dons en peinture : utilisation explosive de la couleur, dans une grande liberté de formes et de couleurs.
De la peinture à la photo, du non-figuratif à l’insolite : Mario Marti a parcouru Châteaubriant et propose, avec l’association « Ar Muse » : « Châteaubriant autrement ».- « Il faut savoir aiguiser le regard » dit-il.
Ici il a su trouver une vieille porte coulissante marquée de rouille : les vitres cassées dessinent des motifs différents. Là c’est un hangar en tôle. A côté voici des détails architecturaux de la ville. Les visiteurs découvrent par exemple l‘escalier extérieur de la Mapa, un détail du marteau-pilon ou le moignon d’un arc enlardé dans la Grand Rue.
Une guirlande de 14 photos présente le même bloc de maisons au soleil levant, au soleil couchant, à la brune et dans la brume, toits blancs de grêle ou marqués de la lumière de la lune.
Un homme peint sur la porte d’un grenier, des pigeons en sentinelle dans la fenêtre des bains douches, un petit escalier désormais caché dans la Rue du Château, un manifestant CGT, le festival Anne de Bretagne et le marché aux bovins....
Mario Marti offre enfin de spectaculaires « panoramiques » du château de Françoise de Foix : vues d’ensemble qu’un œil humain ne peut voir de cette façon.
Ecrit le 4 juin 2014
Mario
Mario Marti a reçu la médaille du Sénat, le 28 mai 2014, à l’occasion des journées de l’Amérique latine et des Caraïbes. Ces journées ont été instaurées en février 2011, par une résolution votée à l’unanimité au Sénat, suite à la célébration, en 2010, du bicentenaire des indépendances des pays d’Amérique Latine et des Caraïbes. Cette distinction a été instaurée un an plus tard. Elle est décernée à des personnalités résidant en France pour leur contribution au renforcement des liens culturels entre la France et les pays de cette région.
Mario Marti, de nationalité franco-salvadorienne, est architecte de formation, artiste peintre et photographe de vocation. On lui doit de nombreuses expositions dans le monde et à Châteaubriant, des œuvres modernes relevant de ’’l’abstraction lyrique’’ et de nombreuses photos sur le château de Châteaubriant.
Ecrit le 25 mai 2005 :
Ar’Muse : un jardin extraordinaire
Des petites plantes dans des coquilles d’œufs, des jardins en pâte d’amande, pain d’épices et paille d’or, un squelette de dinosaure et d’épouvantables épouvantails, un banc de bois, un fauteuil de mousse, un jardin des quatre saisons ...... une fois de plus Ar’Muse a donné libre cours à la fantaisie des adultes et des enfants.
Les petits de Soulvache ont peint des fresques de fleurs des champs, les CM1-CM2 du Petit Auverné ont vu une araignée géante et des petits mammouths-oiseaux à côté d’œuvres inspirées de Arcimboldo.
L’école de Béré propose des tableaux en mosaïque de petits papiers. Le collège St Joseph s’est essayé avec bonheur aux jardins en patchwork. Le collège de la Ville aux Roses, lui, a recherché les sièges de jardin les plus inattendus.
Un manche à balai, un ballon ou une selle de vélo façonnent un visage. Des petites perles vertes font un feuillage à côté de graminées colorées. Un chariot de supermarché offre des bras accueillants.
Dans un angle Laëtitia Gouesnard a créé le jardin des plantes indésirables qui portent de si jolis noms : l’étrangleuse, la tueuse, la folle, la sauvage, l’envahissante, l’empoisonneuse, la récalcitrante, la vagabonde et Piquavic. Elle offre une représentation vivante de ces mal-aimées qu’elle photographie dans leur intégralité, déracinées, nues, fragiles, belles ...
- Exposition Ar’
Ar Muse : rêves de papier
Des papiers, des tas de papiers, déchirés, collés, assemblés, pliés, empilés ... que du papier ! Petits et grands ont laissé libre cours à leur fantaisie, et l’on découvre, comme toujours avec Ar Muse, que cette fantaisie est créatrice.
« Un livre, une tête » , un tronc de pyramide fait de 365 carrés de papiers, des nénuphars, des masques, l’homme marathon, les damiers fantaisistes et les labyrinthes fantasmagoriques ... ! Le transfert de papier par prélèvement au scotch donne des choses étonnantes. Exposition à voir à Châteaubriant au Marché Couvert, jusqu’au 4 juin 2006- 06 87 47 46 27
Ecrit le 24 mai 2006
Les petites affaires : Tendres souvenirs
« J’ai fouillé dans tes affaires, je te demande pardon, je me suis sentie en faute, et pourtant c’est comme si c’était nécessaire, comme un passage obligé ». Ainsi débute le petit livre écrit par Sofie Vinet, artiste plasticienne nantaise, en hommage à sa grand-mère Marie Louise.
Original dans le fond comme dans la forme, un très bel hommage aux petits objets qui décrivent toute une vie. Sofie Vinet s’est plongée dans les petits objets de Marie-Louise, sa grand-mère, et accompagne chacun d’eux (présents dans le livre sous forme de photo) d’un petit texte. Et la magie opère. On entre dans cet univers qui nous est inconnu. On y entre et on s’y sent chez soi. Parce que c’est juste. Parce que nos vies ont des similitudes... Parce qu’on est tous exilés de son enfance...Et que le bonheur, ça nous travaille tous.
Les petites affaires de Marie Louise, inventaire, aux éditions Soc et Foc, poèmes et photographies, 80 pages. A voir les 26-27-28 mai 2006 au local d’Ar Muse, passage Sophie Trébuchet à Châteaubriant - 06 87 47 46 27
Ecrit le 18 octobre 2006
Art et Science
Très belle exposition dans les locaux de la Communauté de Communes du Castelbriantais jusqu’au 23 octobre 2006, voyage insolite au cœur de la vie et de la recherche biomédicale, une série de tableaux joyeux, étranges, émouvants, une passerelle entre le monde des arts et celui de la recherche.
La carie atteignant le sillon de la couronne dentaire prend des allures de soierie ; les cellules de l’intestin grêle font penser à une fournée de pains dorés ; l’œuf humain fécondé depuis deux jours évoque une rose des sables ...
Filaments : photo de Christopher Henderson. Les motoneurones sont les cellules nerveuses de la Moëlle épinière qui provoquent la contraction de smuscles. L’image montre un motoneurone de rat en culture. On distingue clairement le corps cellulaire (diamètre de 30 microns), l’axone et les fibres collatérales.
Cochlée : photo de Jean Marie Aran. Element d el’oreille interne qui contient les récepteurs de l’audition. L’image présente une cohlée de cobaye, encore apelée limaçon en raison de sa forme en spirale qui évoqueune coquille d’escargot.
La fournée : photo de Claude Haffen. Cellules de l’intestin grêle. La paroi de l’intestin grêle comporte de nombreux replis couverts de villosités.On voit sur l’image la partie supérieure appelée apex, de ces cellules constituant les villosités de l’intestin grêle au niveau desquelles s’effectue l’absorption des aliments.
Ecrit le 6 décembre 2006
Exposition : développement durable
Exposition de 21 photographies de Yann Arthus Bertrand, tirées de « La Terre vue du Ciel »
à la médiathèque de Châteaubriant
dans le hall de la Communauté de Communes du Castelbriantais
à la mairie de La Meilleraye
à la bibliothèque d’Issé
à la bibliothèque de Rougé Jusqu’au 11 décembre
Ecrit le 17 mars 2021
Patchwork à Guémené-Penfao
La Guémenéenne Brigitte Baslé propose une exposition de ses créations en patchwork à la Médiathèque de Guémené Penfao jusqu’au 28 avril prochain. Elle explique : « Mondialement connu et sans frontières, le patchwork a toujours été pour moi un jeu, une passion… une source de réalisations harmonieuses, d’imagination constructive ! Ses applications sont illimitées, pratiques et décoratives... vous avez le choix des motifs et des couleurs… c’est sans fin ! J’ajouterais que la création de patchwork agit comme une thérapie contre le stress et les soucis. »
Le patchwork est une forme d’art consistant à réaliser des ouvrages décoratifs par l’assemblage de morceaux de tissus multicolores, les principaux ouvrages réalisés ainsi sont des dessus de lit, des couvertures pour lits d’enfants, des taies d’oreiller, nappes, rideaux ou tableau et tapisserie murale….
Un atelier patchwork est prévu le 27 mars 2021 à la médiathèque de Guémené Penfao - Contact : 06 02 22 02 53