Accueil > Châteaubriant > Brèves de Borgone > Un Borgone à l’oeil, 2016-2017
Sommaire
Ecrit le 20 janvier 2016
Trop ...isme
Quand il y a des médailles, il y a toujours des élus municipaux dans le coin et, devinez !, on les retrouve toujours sur les photos. Ils sont en effet affectés, les pauvres, d’un tropisme particuler les incitant, sûrement à l’insu de leur plein gré, à se déplacer et à s’orienter vers tout ce qui peut montrer au grand public que ’’ils’’ sont là ! Une façon de profiter, à moindre coût, de ceux qui sont mis en honneur !
Signé : BP
Ecrit le 27 janvier 2016
Interrogations
Quelques interrogations de notre ami Borgone :
– Balavoine, 30 ans déjà ! Et le Paris Dakar continue à broyer du noir (ou de l’autochtone).
– Ne faudrait-il pas prononcer une déchéance de la politique contre les politiciens qui ne pensent qu’Ã la prochaine échéance électorale ?
– L’espérance de vie diminue en France. Il y avait des abus ?
Écrit le 23 mars 2016
Borgone’Echos
Heimatlos : En ces temps où l’on parle beaucoup d’apatride et d’apatridie, on pourrait aussi ressortir le mot « heimatlos » . Emprunté à l’allemand, il fut surtout utilisé, outre-Rhin, dans les années 30, au siècle dernier A vos dicos ! Cherchez !
Miss : Cette année encore les candidates à l’élection de Miss Pays de la Mée ne sont pas originaires du Pays de la Mée Sont elles trop petites ou trop grandes ? trop jeunes ou trop âgées ? pas assez maigres ? Miss tère ! J’ai envie de croire plutôt qu’elles ont choisi de ne pas participer à une telle compétition, conscientes qu’elles sont, de son inanité.
Tréma : Depuis qu’il est question de la suppression de l’accent circonflexe, les habitants de Condom, ville située sur la Baïse, sont très inquiets quant à l’avenir du tréma.
Ecrit le 30 mars 2016
La mêlée
27 mars,
Un gros coup de vent
sur le champ de foire
et voilà ,
les tôles du SAC
sont en mêlée.
Signé : A.Borgone
(le SAC est un club de rugby castelbriantais)
Novembre 2016 - Photos de Alain Borgone
Ecrit le 22 novembre 2017
Nimby
En bordure de la 4 voies, entre Nozay et Nantes, il y a eu pendant longtemps deux pancartes revendicatives. Faites de film agricole noir en polyéthylène, la première disait en lettres à la peinture blanche : « Non aux porcheries industrielles » 300 mètres plus loin, la seconde : « Non aux porcheries industrielles à Héric ». Vous saisissez ? A Héric ! Aujourd’hui on appelle ça du nimbysme. De l’acronyme anglais NIMBY. Not in my back yard. Pas dans mon arrière cour. Pas dans mon jardin.
Et on entend, à jet continu « personnellement moi je... » et même pire « personnellement nous ». Dans un pays de x millions d’habitants comment peut-on dire « moi je » ?
Moi je trouve que les éoliennes c’est pas beau... Par rapport aux hangars en tôle rouillée ? ou couverts de matériaux amiantés ?
Moi je suis pour le transfert de l’aéroport... J’habite Rezé j’en ai marre des survols. Moi je suis contre... Mon petit pavillon à NDDL va perdre de la valeur.
Moi je veux aller rapidement à Roissy mais je ne veux pas entendre le TGV sous mes fenêtres.
Moi je veux de l’électricité pas chère, pas dangereuse et pas polluante. Moi je veux aller à Disneyland dans la journée. Moi je veux aller en vacances à l’autre bout du monde. Etc etc.
Et s’il fallait supporter les chenilles pour connaître les papillons ?
A.Borgone