Ecrit le 11 mai 2016
Malborough s’en va t-en guerreMironton, tonton, mirontaine .Le maire fait des promessesMironton, tonton, mirontaine .Le maire fait des promessesMais il ne les tient pas (ter)Il promet la discusseMironton, tonton, mirontaine .Il promet la discusseMais ne l’organise pas (ter)Il le fera à PâquesMironton, tonton, mirontaine .Il le fera à PâquesOu ne le fera pas (ter) .
Au Conseil Municipal du 3 mai à Châteaubriant, le groupe ’’La Voie Citoyenne’’ a rappelé que, le 30 mars dernier, le maire avait promis une réunion, sous 15 jours, pour discuter du règlement intérieur
Les 15 jours se passent
Mironton, tonton, mirontaine .
Les 15 jours se passent
La discusse ne vient pas (ter)
Le groupe ’’La Voie Citoyenne’’ a dit aussi : « Nous ne vous posons pas la question habituelle, mais nous y pensons » faisant ainsi allusion à l’absence permanente d’une conseillère municipale, depuis deux ans, partie travailler et habiter loin et qui n’est pas remplacée.
Et puis il est question du voeu sur les compteurs Linky qui, le 30 mars dernier, est passé avec trois voix pour, trois abstentions et 27 conseillers ne prenant pas part au vote. Dans le compte-rendu il est noté : 3 voix pour, deux voix contre, et 27 abstentions ! « Pourquoi ? qu’est-ce qui vous gêne de dire que vous n’avez pas pris part au vote ? » a interrogé B.Gaudin.
Marie élue
Passons ensuite au vote pour élire 5 conseillers municipaux devant participer au Conseil Communautaire. L’opposition aurait voulu 3 de la majorité, un de La Voie Citoyenne et 1 de Châteaubriant au cœur, ce qui aurait été conforme aux voix obtenues lors des élections municipales. La majorité ne voulait pas, espérant rafler les 5 sièges. Le vote a eu lieu à la plus forte moyenne et, surprise, le groupe Châteaubriant au cœur a voté pour la liste de La Voie Citoyenne, non pas pour manifester un accord, mais simplement pour voler au secours de la démocratie. Et alors la majorité n’a eu que 4 sièges et Marie Humeau, de La Voie Citoyenne, a été élue.
Fusion-absorption
Autre délibération pour accepter ou refuser le schéma départemental de coopération intercommunale proposant la fusion des Com’Com’ de Châteaubriant et Derval. Bernard Gaudin est longuement intervenu rappelant que la proposition du préfet, à savoir la fusion des Com’Com’ de Nozay et Derval semblait la plus pertinente, la plus cohérente et que Châteaubriant aurait pu en bénéficier aussi. « Tandis que, là , la proposition de fusion des Com’Com’ de Châteaubriant et Derval, fusionne deux collectivités déséquilibrées et qui fonctionnent très différemment. La taille est différente 19 communes pour le Castelbriantais au lieu de 7 pour le secteur de Derval, en terme d’habitants 33000 pour le Castelbriantais et 11000 pour le secteur de Derval, en terme de poids institutionnel Châteaubriant concen-tre les administrations d’État, le pôle de santé, les établissements d’enseignement etc ... Ces deux collectivités sont très différentes sur leurs pratiques, d’un côté le Castelbriantais avec des services au public institutionnalisés c’est à dire gérés par la collectivité par exemple pour l’enfance jeunesse, la culture et de l’autre le secteur de Derval ces mêmes services sont développés par les associations, le projet culturel de territoire du secteur de Derval illustre ces différences de conception ».
« Il nous semble qu’il s’agit d’une fusion-absorption. Il y a peu de chances pour que nous y gagnions. Les territoires autour de nous sont puissants, il nous sera difficile de rivaliser ».
Bernard Gaudin a rappelé qu’en conseil communautaire, A.Hunault a fait voter hors délai, et que le vote ne portait pas sur le schéma départemental mais sur le rejet de ce schéma « Nous avons été privés de débat et, le 4 mars, nous avons appris qu’une réunion des maires s’était tenue la veille pour parler de cette fusion Châteaubriant-Derval qui n’a jamais été discutée en Conseil Communautaire. Une étude aurait été demandée à ce sujet, c’est toujours un mystère, nous n’en avons pas connaissance. Du côté de Derval, ce n’est pas mieux ». « C’est invraisemblable que sur des projets d’une telle envergure, les conseillers municipaux et les délégués communautaires n’aient à aucun moment été associés, sollicités et concertés. Nous contestons, et la fusion et votre pratique de la démocratie »
Maxime Lelièvre est intervenu pour parler de l’isolement de notre territoire et des difficultés concernant le SCOT (schéma de cohérence territoriale) et le partage des pouvoirs [Ce qui a occasionné le départ de la Com’Com’ de Nozay]. Il a demandé : « Quel est votre projet pour le territoire » et rappelé sa proposition d’une communauté d’agglomération entre Châteaubriant et Ancenis « pour qu’on essaie de faire des choses qui vont de l’avant ».
Le maire a alors projeté une série de tableaux sur l’historique de la fusion Châteaubriant-Derval et il a dit que, avec l’aéroport Notre-Dame des Landes : « Nous serons une zone privilégiée entre la Loire-Atlantique et l’Ille et Vilaine ».
Il s’est glorifié aussi d’avoir rassemblé 19 communes en 2002 [Ce n’était pas bien compliqué vu la façon dont son frère-député avait incité à la création précipitée d’une petite Com’Com’, celle de l’Est Castelbriantais].
Finalement le projet de fusion a été adopté par 30 voix sur 33 (seuls les élus de La Voie Citoyenne ont voté contre).
Fonds de soutien
Dernière délibération : 22 millions d’euros ont été attribués à la Région Pays de Loire pour le renforcement des fonctions de centralité des Bourgs-Centres. Dans ce cadre, Châteaubriant souhaite accompagner les projets commerciaux en proposant des surfaces plus adaptées : elle souhaite acquérir des locaux vacants et engager des travaux de rénovation pour accueillir de nouveaux commerçants au rez de chaussée et créer à l’étage des appartements à louer à des particuliers. L’idée est bonne ! Les travaux peuvent coûter 350 000 € et la subvention peut atteindre 50 %.
Valérie Hamon a demandé des précisions sur ce projet. Aucune réponse sinon celle de Catherine Ciron disant que « notre territoire est attractif, il intéresse » [Ndlr : peut-être intéresse-t-il mais les habitants s’en vont plus qu’ils ne viennent].
Maxime Lelièvre a demandé : « de quel bâtiment s’agit-il ? On nous a dit que nous le saurions quand ce serait décidé. Nous aimerions le savoir avant. Nous pouvons aussi avoir de bonnes idées ».
Marie Humeau : « nous sommes d’accord avec ce type de projet, mais vous nous demandez de voter à l’aveugle. Avez-vous analysé les besoins des habitants et des commerçants. La ville appartient aux Castelbriantais, nous en représentons une partie, il serait normal de nous associer »
Marie Humeau fait encore remarquer que le vote demandé est « d’adopter cette opération acquisition/rénovation » et pas seulement de voter une demande de subvention. La Voie Citoyenne vote contre.
Hors Conseil
décisions prises hors Conseil Municipal :
- - un marché est passé avec la société Hervé pour :
- - le giratoire rue de la Galissonnière : pour
- 270 735 € HT . Pour ce giratoire il y aura modification du réseau éclairage pour 42 753 € TTC
- - le giratoire Rue des Vauzelles/Rue d’Angers : 147 131 € HT . Pour ce giratoire il y aura modification du réseau éclairage pour 17 904 € TTC
- - un marché est signé avec l’entreprise Hallet de St Julien de Vouvantes pour nettoyage des fonds de fossés, talus et accotements, élagage des haies, pour un an.
- coût 20 340 € HT .
- - un contrat d’aide juridique est établi avec la société SVP de Saint-Ouen pour 650 € HT par mois, mais on ne sait pas sur quelle durée.
- - la ville achète une sableuse pour 13 000 euros HT .
- - pour l’entretien des vannes de Chécheux et de l’étang de la Torche, il en coûtera 2900 € HT /an.
- - pour la réfection du stade de La Ville en Bois deux marchés sont passés pour 91 286 € HT
- - une salle de 117 m2 est mise à la disposition du Club de maquette et modélisme.
Ecrit le 18 mai 2016
Les oppositions s’opposent : c’est la pratique en politique, et dans tout groupe constitué d’ailleurs. Elles proposent aussi.
Il est vrai qu’il n’est pas facile, pour ceux qui gouvernent, de se heurter à des critiques mais il importe de faire, au moins bonne figure.
A la mairie de Châteaubriant, les choses sont plus difficiles au point qu’une conseillère municipale, généralement calme et posée, commence à trouver que trop, c’est trop. Et elle le dit. Voici donc un communiqué de Valérie Hamon, du groupe « Châteaubriant au cœur ».
Cri du cœur pour une démocratie locale respectueuse
« Par définition, l’opposition s’oppose et pourtant, Monsieur le Maire semble nous le reprocher. Nos trois élus n’ont en rien le pouvoir de faire trembler une assemblée de 27 conseillers municipaux majoritaires qui ont décidé d’adopter une délibération et nous sommes loin d’être dans le vote » contre " systématique.
Comme à l’accoutumée, lors du dernier conseil municipal, les groupes minoritaires se sont heurtés au mépris collectif de la majorité. Pourquoi nos demandes d’informations et de participations aux débats sont-elles systématiquement rejetées, choisissant de toujours nous mettre devant des faits accomplis ? Est-il inconcevable que nos vues puissent être intéressantes, constructives et enrichissantes ? (« nous vous informerons quand tout sera tranché » nous explique-t-on) « » A écouter Monsieur le Maire nous sommes incapables de mettre en valeur les bons aspects de la ville. Il nous accuse de nous réjouir des difficultés qu’elle rencontre quand nous alertons sur les problèmes à résoudre. (« certains sont contents (sic !) de diffuser des photos de magasins vides » nous reproche-t-il. ) « » Par ailleurs, personne ne s’offusque des attaques personnelles lourdes de sous-entendus et répétées de Monsieur le Maire, vis-Ã -vis de Maxime Lelièvre mais les « oh ! » et les « ah ! » indignés fusent dès qu’un mot de l’opposition est plus haut que l’autre « . » Cette ambiance de mépris ne permet aucun débat, aucun apport de la part des membres de l’opposition, qui, ne vous en déplaise Monsieur le Maire, ont le droit de s’exprimer : nous sommes dans une démocratie ".
signé : Valérie Hamon
[Ndlr : le maire reproche à Maxime Lelièvre d’avoir fait, quand il était plus jeune, une demande de stage à la mairie : il lui reproche aussi la profession de son père.
c’est inadmissible et le maire, en l’occurrence, ne fait pas preuve d’intelligence.]
Ecrit le 18 mai 2016
De son côté La Voie Citoyenne s’étonne des conditions du départ d’Arnaud Laverne :
Je m’en vais mais je reste
En réponse à l’article intitulé « A Laverne s’en va, mais conserve ses fonctions » paru le 6 mai dans le journal L’Eclaireur, le groupe des élus de La Voie Citoyenne demande au maire de Châteaubriant et au président de la communauté de communes d’accepter la démission de Monsieur Laverne à compter de la date de son départ de la cité castelbriantaise pour Barcelone. « Il est en effet inconcevable de considérer qu’un élu puisse tenir son rôle à distance. Il est invraisemblable de prétendre que des fonctions d’adjoint au maire et de vice-président » économie emploi formation « de la communauté de communes puissent s’exercer par mails et réunions téléphoniques. Il est indécent de cumuler des indemnités de fonction d’adjoint et de vice-président de collectivité locale comme s’il s’agissait de simples jetons de présence à quelques conseils d’administration de sociétés privées. Rigueur, engagement, sens de l’intérêt général et proximité avec les habitants sont pour nous les qualificatifs minimum devant être associés à toute fonction d’élu. Quand les conditions ne sont plus remplies pour exercer pleinement de telles fonctions, il faut tout simplement savoir en tirer les conclusions, et laisser sa place. Les responsables politiques sont trop souvent décriés de nos jours, nul besoin d’en rajouter ».
Le 10 mai 2016, signé : Groupe des élu(e)s de La Voie citoyenne : Bernard Gaudin, Marie Humeau, Nelly Boucherie.