Accueil > Intercommunalité et diverses communes > Pays de Châteaubriant > Contribuables : de 2017 à 2019
Ecrit le 27 avril 2021
En 2019 le site www.impots.gouv.fr a publié les derniers chiffres sur les contribuables français.
Pour les retrouver : aller sur le site www.impots.gouv.fr : puis cliquer en bas de page sur le mot Statistiques - puis cliquer sur : Impôts des particuliers : puis cliquer sur : impôt sur le revenu, par région : puis cliquer sur : départemental : puis choisir la date par exemple 2019 puis choisir le département de Loire-Atlantique.
Nous avons regardé les chiffres pour les Com’Com’ de Châteaubriant-Derval et de Nozay. Voici quelques résultats :
En 2019 cinq communes ont finalement moins de contribuables qu’en 2017 : Jans, Juigné, Marsac sur Don, Vay et Erbray. Il s’agit soit d’une diminution du nombre de contribuables actifs, soit d’une diminution de contribuables retraités ! !
Châteaubriant a augmenté son nombre de contribuables actifs (+0,8%) et surtout son nombre de retraités : + 3,1 %.
Grand Auverné, Louisfert compensent la baisse des actifs par une hausse des retraités et n’ont donc pas une baisse des foyers fiscaux.
Ruffigné, Soulvache, La Chapelle Glain, Petit-Auverné, St Julien de Vouvantes, Saffré, Sion-les-Mines compensent la baisse des retraités par une hausse des actifs et n’ont donc pas une baisse des foyers fiscaux.
La hausse des actifs peut être forte : 7,8 % à St Aubin des Châteaux et 11,1 % à Treffieux. De même la hausse des retraités est forte à Fercé (+ 16%) et à Noyal sur Brutz (+12,8%) mais c’est peu significatifs car les chiffres de 2017 sont faibles.
En Loire-Atlantique, entre 2017 et 2019, le nombre d’actifs a augmenté de 4,3% et le nombre de retraités a augmenté de 3,6 %.
Dans la même période, dans la CCCD, le nombre d’actifs a augmenté de 1,5% et le nombre de retraités a augmenté de 2,1 %.
En Loire-Atlantique en 2019 , 33,5 % des contribuables sont des retraités. Dans la CCCD c’est 39,3 % ce qui confirme le vieillissement de notre territoire. La Com’Com’ de Nozay compte seulement 31,2 % de retraités
Dans notre territoire on compte des communes ’jeunes’ (30 % de contribuables retraités, ou moins) : Noyal sur Brutz, Jans, Mouais, Saffré et Vay et puis des communes vieillissantes où il y a 40 % (ou plus) de contribuables retraités : Châteaubriant, Rougé, Grand Auverné, Issé, Moisdon, La Chapelle-Glain, St Julien de Vouvantes et Sion-les-Mines .soit 8 communes sur 26 dans la Com’Com’ Châteaubriant-Derval, avec 45 % à Châteaubriant et 47 % à St Julien de Vouvantes. Aucune commune n’est dans ce cas dans la Com’Com’ de Nozay.
qu’en est il pour Châteaubriant ?
Entre 2017 et 2019 Châteaubriant a gagné 32 contribubles actifs
et 94 contribuables retraités.
Les retraités représentent 44,9 % du total des contribuables
Le revenu imposable des actifs à Châteaubriant a augmenté de 0,9 % par an. Mais ce n’est qu’un chiffre global !
Dans la période, l’augmentation des revenus des contribuables retraités a été très faible : 0,3 % par an. Mais là encore c’est un chiffre global avec des variations selon les tranches de revenus.
Les tranches de revenus
On remarque qu’il y a un moins de très-petits revenus et qu’il y a, en 2019, un millier de foyers castelbriantais ayant plus de 30 000 € de revenus imposables. Globalement toutes les tranches ont connu une baisse de leurs revenus, sauf la 7e tranche
On peut constater des différences importantes du revenu fiscal par foyer, pour les actifs :
La Grigonnais : 29 689
Saffré ; 28 869
Erbray : 28 650
Noyal s/Brutz : 27 790
Nozay : 27 028
Derval : 26 593
Soudan : 25 621
Issé : 24 533
Châteaubriant : 23 248
On constate qu’il y a davantage de retraités avec des revenus imposables supérieurs à 30 000 €. Globalement les revenus ont baissé ou un peu augmenté.
Les revenus des retraités sont globalement inférieurs à ceux des actifs.
La Grigonnais : 20 851
Saffré : 19 198
Erbray : 21 497
Noyal /Brutz 19 947
Nozay : 18 944
Derval : 18 358
Soudan : 19 279
Châteaubriant : 20 729
Soulvache ; 17 691
Petit Auverné 18 845
Ruffigné : 16 740
St Julien de V. 15 848
En 2018, le niveau de vie moyen des retraités était légèrement supérieur (de l’ordre de 2,9%) à celui de l’ensemble de la population. Il est relativement stable depuis 1996, alors qu’il avait fortement progressé depuis 1970. Cette progression a permis de réduire le taux de pauvreté des retraités qui est sensiblement inférieur à celui de l’ensemble de la population depuis les années 1980 (8,7% contre 14,8% en 2018)
Selon les scénarios, le niveau de vie moyen relatif des retraités devrait diminuer à long terme pour s’établir entre 88% et 92% en 2040 et entre 75% et 83% en 2070. Il reviendrait ainsi progressivement à son niveau des années 1980.
Au niveau individuel, les pensions ont connu au cours des 25 dernières années une érosion de leur pouvoir d’achat différente selon la génération,d’autant plus importante que leur pension est élevée. Ainsi, étudié sur cas type, le pouvoir d’achat d’un retraité non-cadre du secteur privé a diminué entre environ 3% et 4% selon les générations,entre l’année de leur départ à la retraite et 2019 ; celui d’un retraité cadre né en 1932 a enregistré une baisse de près de 14%. Ces érosions s’expliquent principalement par les mécanismes d’indexation des pensions et par la hausse des prélèvements sociaux sur les retraités (notamment celle de la CSG depuis sa création au début des années 1990).
Les chiffres de l’INSEE ne donnent pas d’indication sur les revenus par genre. c’est bien dommage ! Le Conseil d’orientation des retraites, dans son rapport de novembre 2020 note que : Les femmes ont des montants de pension inférieurs à ceux des hommes et partent plus tard à la retraite car leurs carrières demeurent moins favorables que les carrières masculines.
Leur taux de chômage est désormais similaire à celui des hommes, mais elles ont des taux d’emploi plus faibles (notamment en raison de la maternité), travaillent plus souvent à temps partiel et ont des rémunérations inférieures, même si les écarts ont diminué jusqu’au début des années 1990. A l’avenir, les femmes devraient partir légèrement plus tôt que les hommes à la retraite, notamment parce que leur durée d’assurance validée devrait rejoindre, voire dépasser celle des hommes.