Ecrit le 12 mai 2010
La Caisse d’Epargne offre 15 000 euros
La Caisse d’Epargne Bretagne-Pays de Loire se veut « Banquier solidaire pour soutenir les personnes éloignées de l’emploi ». c’est dans cet esprit que M. Jean-Luc Desverronnières, vice-président de la Société Locale d’Epargne de Nantes, est venu soutenir deux associations.
l’aCPM et PCI
– l’association ACPM (Actions pour les Chômeurs du Pays de La Mée) : 5000 €
– l’association PCI (Pays de Châteaubriant Initiative ) : 10 000 €
l’aCPM , qui cherche tous les moyens de trouver du travail, a consacré cette subvention à l’achat d’une remorque qui sera utilisée pour faciliter la collecte des déchets verts, auprès des particuliers. l’association étudie aussi le projet d’achat d’un broyeur. c’est ce qu’a expliqué le président Yves Blais en parlant du rôle social et économique joué par l’aCPM .
Quant à PCI , la subvention viendra abonder le fonds de prêt aux entreprises, et aussi, en partie, le fonctionnement de l’association.
M. Desveronnières a salué particulièrement Victor-Paul Briand, son engagement auprès du Conseil d’Administration de la Caisse d’Epargne, et le rôle important qu’il a joué dans l’attribution de subventions à des associations locales. On peut rappeler en outre ses actions dans le cadre d’une société plus juste.
Les Caisses d’Epargne ont été créées en 1818 pour contribuer au progrès social, à une société toujours plus solidaire. c’est le seul groupe bancaire dont cette mission est inscrite dans ses statuts : « le réseau des Caisses d’Epargne participe à la mise en œuvre des principes de solidarité et de lutte contre l’exclusion. () Il contribue à la protection de l’épargne populaire, à la collecte de fonds destinés au financement du logement social, à l’amélioration du développement économique local et régional, particulièrement dans le domaine de l’emploi et de la formation, et à la lutte contre l’exclusion bancaire et financière de tous les acteurs de la vie économique, sociale et environnementale () »
c’est pourquoi les Caisses d’Epargne utilisent une partie de leurs excédents d’exploitation pour le financement de projets d’économie locale et sociale.
Lutte contre l’exclusion
Pour M. Desverronnières, la Caisse d’Epargne lutte aussi contre l’exclusion par le biais de « Parcours Confiance » qui permet aux particuliers et aux professionnels rencontrant des difficultés dans l’accès aux services bancaires et financiers classiques, de bénéficier du microcrédit. Parcours Confiance travaille en synergie avec les réseaux engagés dans l’économie sociale et solidaire notamment ceux de l’accompagnement social, le soutien à l’activité économique et la création d’emploi. Taux des prêts sociaux : 2,5%. Montant moyen accordé : 2 200 euros.
– 60 % de ces dossiers ont permis un accompagnement en insertion professionnelle.
– 20 % des microcrédits ont été accordés à des personnes en surendettement ou interdits bancaires, avec l’accord de la commission de surendettement.
Cela rejoint les préoccupations d’Yves Blais et de l’aCPM qui, de leur côté, souhaitent la mise en place d’un micro-crédit dans le nord de la Loire-Atlantique.
Par ailleurs la Caisse d’Epargne propose des microcrédits professionnels : 15 000 euros en moyenne par dossier, rejoignant ainsi les préoccupations de PCI et, plus globalement, des réseaux de la création d’entreprise (France Active, France Initiative Réseau, Entreprendre)
Enfin l’association Finances & pédagogie, créée à l’initiative du Groupe des Caisses d’Epargne, intervient auprès de personnes en difficulté, chômeurs, bénéficiaires du RSA , familles surendettées pour amener chacun à mieux maîtriser l’argent.
La remorque achetée par l’ACPM
Ecrit le 12 mai 2010
Banques : Enfin un élément positif
Un meilleur accès aux services bancaires pour les ménages vivant sous le seuil de pauvreté. L’étude menée par le CREDOC en 2009 auprès d’un échantillon de 2597 ménages sur « les conditions d’accès aux services bancaires des ménages vivant sous le seul de pauvreté » a été rendue publique le 29 avril 2010. Elle démontre la forte augmentation de l’accès aux services bancaires parmi les ménages fragiles, par rapport à 2001 (date de la 1re enquête)
Ainsi, les ménages bénéficiaires de minima sociaux ou en situation de pauvreté sont de plus en plus nombreux à détenir un compte bancaire (99 % des ménages en situation de pauvreté), à avoir recours à l’épargne ou encore à être équipés de moyens de paiement (80 % des ménages à minima sociaux ont une carte de paiement en 2009 contre 39 % en 2001).
Ils accèdent également plus largement aux crédits bancaires (24 % en 2009 contre 16 % en 2001).
En outre, l’enquête souligne la grande satisfaction de ces ménages dans la relation qu’ils entretiennent avec leur banque. En effet, plus de 4 ménages sur 5 déclarent être globalement satisfaits de leur banque. Les points de satisfaction sont essentiellement liés à l’information, la considération, l’écoute ou la qualité du conseil dispensés par les banques.
Ces bons résultats sont à mettre sur le compte des efforts menés par les banques pour faciliter l’accès aux services bancaires à l’ensemble de la population. Celles-ci ont en effet développé de nombreux services : tels que le droit au compte, la gamme de paiement alternative
Ecrit le 12 mai 2010
Bonus
Baudouin Prot, administrateur-directeur général de la banque BNP Paribas, et Michel pébereau, président, prétendent respectivement à un bonus de 1,4 million d’euros et 560 000 euros au titre de 2009, selon le journal Les Echos du 7 mai 2010. La moitié de ces sommes sera versée en 2010 et l’autre moitié sur trois ans, et elle sera conditionnée à la réalisation d’objectifs financiers.
Comme dit une lectrice : " Chaque époque a les riches qu’elle mérite. Ce peuvent être les proxénètes, les vendeurs de drogues, les banquiers . Pendant ce temps, les plus utiles à l’humanité, les chercheurs, les savants et les ouvriers passionnés du travail bien fait, par exemple, sont des traîne-misère !
Le système des bonus indécents continue de pourrir notre société. Quand le seul leitmotiv, c’est de faire le maximum d’argent pour la banque, dans le minimum de temps, et peu importe comment, on se dit qu’il y a quelque chose qui ne va pas !