Ecrit le 13 juin 2007
Nous voterons le 17 juin
Ouf, ça fait du bien de pouvoir enfin mettre Michel Hunault en ballottage. Ce n’était pas arrivé depuis 1997. En 2002 il avait fait 50,49 % et était l’un des rares élus au premier tour (58 élus sur 577). Cette fois il y a 110 élus au premier tour : pas lui.
Le candidat socialiste (Pascal Bioret en 2007) fait le meilleur score socialiste depuis 1993, sur Châteaubriant
législatives 1993 25,50 % législatives 1997 30,23 % législatives 2002 28,09 % législatives 2007 32,13 % Et sur la circonscription : législatives 1993 20,85 % législatives 1997 28,24 % législatives 2002 27,26 % législatives 2007 29,84 %
Pas mal pour un candidat qu’on disait « pas connu » : la mobilisation des élus et militants de gauche, dans toute la circonscription a marqué, comme a marqué la campagne intensive de Pascal Bioret et de sa suppléante Danièle Catala.
Leur combat n’est pas facile face à un candidat qui se réclame de la majorité présidentielle et que l’immense « vague bleué » de 2007 aurait dû emporter vers de hauts scores. Michel Hunault est connu, non pas pour son action, mais pour sa démagogie : par exemple il adore écrire (ou plutôt faire écrire !) aux gens pour un oui, pour un non, pour un décès, pour une parution dans un journal. Un petit mot à une Mamie à la Maison de retraite, ça lui fait plaisir à la Mamie et elle s’en va voter pour lui. « Il est bien gentil cet homme » a dit une grand-mère, le 10 juin, dans un bureau de vote à Châteaubriant, sans savoir s’il a voté des lois bonnes pour elle et ses enfants. Qui peut dire quelle action concrète il a eue depuis qu’il est député ?
(élu en 1993)
Pascal Bioret n’est pas, comme lui, une girouette qui tourne avec le vent. Il n’est pas non plus un démagogue. Il est né à Châteaubriant, il a fréquenté les écoles de cette ville, puis il a travaillé à la fonderie Focast où il a été délégué du personnel et membre du Comité d’Entreprise.
Il connaît la réalité de la vie des salariés de base, leurs difficultés à joindre les deux bouts, les angoisses d’un licenciement. Il a repris des études et est maintenant chargé d’aider les demandeurs d’emploi à reprendre confiance en eux et à retrouver du travail.
Sans langue de bois, il sait écouter les salariés ... mais aussi les patrons, les artisans-commerçants, les agriculteurs. Il connaît les difficultés des uns et les soucis des autres.
Il travaille effectivement dans des associations où il montre, concrètement, qu’il partage les conditions de vie des gens de la circonscription et qu’il s’intéresse à la formation des jeunes.
Ce n’est pas lui qu’on verra courir de gueuleton en gueuleton, ce n’est pas lui qui serrera des mains par centaines pour faire ami-ami sans lendemain.
Mais c’est lui qui défendra les dossiers prioritaires du territoire, qui saura rassembler autour de lui pour que cette région se développe et apporte du travail et du bien-être à ses habitants.
déjà de nombreux maires et élus
lui apportent leur soutien.
Le député sortant, celui qui ne s’intéresse qu’Ã sa propre réélection, celui qu’on n’a jamais vu dans les combats locaux, n’a pas réussi à obtenir la majorité absolue dans 26 communes sur 49.
Maintenant il faut confirmer l’essai
Amplifier le mouvement
Porter au Parlement, enfin, un député valable
– Mobilisons les abstentionnistes.
– Expliquons aux jeunes
que le vote est nécessaire.
– Expliquons aux personnes de condition modeste que Pascal Bioret saura porter leurs préoccupations
Nicolas Sarkozy a obtenu la vague bleue qu’il souhaitait. Il a maintenant les mains libres pour faire ce qu’il voudra. Il a déjà fait de beaux cadeaux fiscaux aux personnes les plus riches. Mais qui agira enfin pour les habitants de la circonscription ?
« Moi » dit Pascal Bioret
Et on peut lui faire confiance
Alors, le 17 juin ... votons bien !
Ecrit le 13 juin 2007
Un passage très périlleux
Il y a un passage très périlleux dans la vie des peuples démocratiques ....
Lorsque le goût des jouissances matérielles se développe chez un de ces peuples plus rapidement que les lumières et que les habitudes de la liberté, il vient un moment où les hommes sont emportés et comme hors d’eux-mêmes, à la vue de ces biens nouveaux qu’ils sont prêts à saisir. préoccupés du seul soin de faire fortune, ils n’aperçoivent plus le lien étroit qui unit la fortune particulière de chacun d’eux à la prospérité de tous. Il n’est pas besoin d’arracher à de tels citoyens les droits qu’ils possèdent : ils les laissent volontiers échapper eux-mêmes. ( ... )
Si, à ce moment critique, un ambitieux habile vient à s’emparer du pouvoir, il trouve que la voie à toutes les usurpations est ouverte. Qu’il veille quelque temps à ce que tous les intérêts matériels prospèrent, on le tiendra aisément quitte du reste. Qu’il garantisse surtout le bon ordre. Les hommes qui ont la passion des jouissances matérielles découvrent d’ordinaire com- ment les agitations de la liberté troublent le bien-être, avant d’apercevoir comment la liberté sert à se le procurer ; et, au moindre bruit des passions politiques qui pénètrent au milieu des petites jouissances de leur vie privée, ils s’éveillent et s’inquiètent : pendant longtemps la peur de l’anarchie les tient sans cesse en suspens et toujours prêts à se jeter hors de la liberté au premier désordre.
(...) La paix publique est un grand bien ; mais je ne veux pas oublier cependant que c’est à travers le bon ordre que tous les peuples sont arrivés à la tyrannie. Il ne s’ensuit pas assurément que les peuples doivent mépriser la paix publique ; mais il ne faut pas qu’elle leur suffise. Une nation qui ne demande à son gouvernement que le maintien de l’ordre est déjà esclave au fond du cœur ; elle est esclave de son bien-être, et l’homme qui doit l’enchaîner peut paraître. ( ... )
Il n’est pas rare de voir alors sur la vaste scène du monde, ainsi que sur nos théâtres, une multitude représentée par quelques hommes. Ceux-ci parlent seuls au nom d’une foule absente ou inattentive ; seuls ils agissent au milieu de l’immobilité universelle ; ils disposent, suivant leur caprice, de toutes choses, ils changent les lois et tyrannisent à leur gré les moeurs ; et l’on s’étonne en voyant le petit nombre de faibles et d’indignes mains dans lesquelles peut tomber un grand peuple...
Le naturel du pouvoir absolu, dans les siècles démocratiques, n’est ni cruel ni sauvage, mais il est minutieux et tracassier.
Alexis de Tocqueville, extrait de
La démocratie en Amérique, 1840
Etats-Unis : le coût de la faim
35 millions de personnes n’ont pas assez à manger. La faim coûte plus de 90 milliards de dollars par an (baisse de productivité, frais médicaux, dons aux banques alimentaires), selon une étude aux USA.
http://www.helpstophunger.org/pdfs/economic_cost_of_domestic_hunger.pdf
Et ça continue !
Gemalto : le leader mondial de la carte à puce va supprimer 406 emplois, soit environ 12 % de son effectif en France. Les sites d’Orléans et de Meudon sont menacés.
Services publics : voilà la vraie DROITE !
L’UMP ne tarde pas à mettre en œuvre son programme de démantèlement des services publics. En effet, le 4 juin 2007, lors d’une réunion du bureau communautaire de la CC de Derval il a été annoncé la fermeture définitive des perceptions de Derval (contribuables redirigés vers Guémené-Penfao) et de Nozay (contribuables redirigés vers Blain) ce qui par exemple impliquera des déplacements aux habitants de St Vincent des Landes jusqu’Ã Guémené-Penfao (soit 60 km A/R pour certains en mobylette).
Autre annonce faite aux postiers de Châteaubriant : le non remplacement de 2 départs en retraite chez les facteurs, ce qui après redistribution augmente le temps de travail des autres facteurs de 2h/jour sans contrepartie financière.
La droite libérale est en marche et il ne faut pas se laisser berner par les douceurs affichées.
Pascal Bioret
Le tribunal, menacé ?
Le tribunal d’instance de Châteaubriant n’est pas le plus petit des Pays de Loire : il est 10e sur 19 . En 2003 il a connu 276 jugements, loin derrière Nantes (2248 jugements), Le Mans (1250 jugements), Angers (926), St Nazaire (602) ... mais mieux que Château-Gontier (115), Mayenne (145), Segré (142)....
A la suite de l’agression dont a été victime un magistrat de Metz, le premier ministre François Fillon a dit « il y a des tribunaux qui doivent être regroupés ». Si c’est le cas, celui de Châteaubriant sera sûrement dans la charrette car, il y a quelques années, un projet prévoyait sa suppression.
Bonjour la justice de proximité !
Réunions
Pour le deuxième tour des élections légis-latives, voici les réunions publiques de Pascal Bioret ... jusqu’Ã la victoire !
– â–ºMardi 12 juin 2007, 20h30 salle des Fêtes
à Blain
– â–º Mercredi 13 juin : Nort sur Erdre - Cap Nort - 20h30
– â–º Jeudi 14 juin : Guéméné - Salle Nord - 20h30
– â–º Vendredi 15 juin : Nozay - Salle Jouvance - 20h30
– â–º Samedi 16 juin : Châteaubriant - pique-nique républicain à partir de 18h30 sur l’Esplanade des Terrasses
Sarko saoul ? Interprétation ?
Note du 12/06/2007 : Le présentateur belge s’est excusé Mais il n’a pas nié la réalité des images.
Lire : Sark... conneries