Ecrit le 3 septembre 2008
Conservatoire
Le vilain sigle EIMDAD (Ecole Intercommunale de Musique, de Danse et d’Art Dramatique), disparaît au profit de « Conservatoire ». Tant mieux !
Ecrit le 24 septembre 2008
Portes Ouvertes au Conservatoire
Le Conservatoire Intercommunal de Musique de Danse et d’Art Dramatique ouvre ses portes les 26, 27 et 28 septembre, rue Guy Môquet à Châteaubriant. Cette manifestation permettra à chacun d’apprécier les 1700 m2 comprenant, outre les salles de cours et les locaux techniques et administratifs, un auditorium et un pôle réservé aux musiques actuelles.
Quelques chiffres :
2001 470 inscriptions 2006 515 2007 550 2008 568 Musique 413 élèves en 2008 Danse 65 élèves Art dramatique 90 élèves
La construction du conservatoire a coûté 4 135 137 € HT
Subventions :
Etat 500 000 €
L’équipement a donc coûté 3 635 107 € à la CCC (Com’Com’ du Castelbriantais)
Rappelons que, initialement, la construction devait coûter 3 430 000 € HT. Il y a donc dépassement de 700 000 euros environ. L’Etat a donné 500 000 € au lieu des 700 000 € prévus. La CCC a donc financé 900 000 € de plus que prévu, Cela fait ça de moins pour les 18 autres communes.
Alors c’est le moment d’en profiter et d’aller visiter les lieux les 26-27-28 septembre 2008.
Diaporama pour une petite visite : http://www.journal-la-mee.fr/bp/Conservatoire/
Ecrit le 8 octobre 2008
Mais vous exagérez !
Un de nos lecteurs s’insurge : à propos du Conservatoire vous n’avez parlé que des subventions de l’Etat et pas des autres. En effet, donc reprenons (et expliquons).
{{Chiffres donnés le 13 octobre 2005 :}} - dépenses : 3 430 000 HT - Recettes Conseil Général : 581 500 € Conseil Régional : 564 072 € Etat : 700 000 € Auto-financement : 1 584 427 € {{Chiffres du document de presse de la CCC, 25 octobre 2008 :}} - dépenses : 4 135 137 HT - Recettes Conseil Général : 1 299 500 € Conseil Régional : 579 330 € Etat : 500 000 € Auto-financement : 1 753 307 €
Le Conseil Général a-t-il donc été plus généreux que prévu ! Non ! Le Conseil Général attribue une enveloppe globale aux territoires et chaque Com’Com’ choisit d’en faire la répartition qu’elle veut. En piquant 718 000 € de plus que prévu sur la dotation du Conseil Général, la Com’Com’ du Castelbriantais en a privé les petites communes au bénéfice de Châteaubriant. Même chose avec la subvention du Conseil Régional.
Mais pourquoi se gêner puisque les petites communes ne disent rien.
Ecrit le 8 octobre 2008
Week-end fort agréable, les 25-26-27 septembre 2008 : il y avait des jeunes (et quelques moins jeunes) partout au tout nouveau Conservatoire de Châteaubriant. Les uns répétaient du saxo, les jeunes danseuses faisaient des exercices d’assouplissement devant le mur-miroir, l’atelier-théâtre mettait en scène « La loi de Murphy ».
La périchole, la Barcarolle, le Carnaval des Animaux, les percussions afro-cubaines, l’atelier de musique des Andes flûtes, guitares, saxo et accordéon enchantaient les visiteurs et incitaient à aller découvrir tous les espaces de ce bel outil, fonctionnel, lumineux.
Auditorium, espace percussions, salle de théâtre avec scène, espace pour les répétitions des groupes amateurs, et plein de petites salles adaptées aux cours d’instruments.
Ecrit le 30 juin 2010
Le violon de la détresse
Excellente ambiance à la Com’Com’ du Castelbriantais, ce qui n’est pas pour étonner nos lecteurs à qui nous avons déjà parlé du comportement dictatorial d’un haut responsable administratif (voir notamment au 11 juillet 2007). Eh bien ça ne s’arrange pas : selon Ouest-France du 25 juin 2010, Mme Peyrache, professeur au Conservatoire , l’accuse d’entretenir un climat délétère, et porte plainte contre lui pour faux, usage de faux et usage frauduleux de signature. Elle dit être empêchée de mener à bien ses projets artistiques avec les enfants. Par exemple elle n’a pu donner la possibilité aux élèves de suivre un stage de violon et d’alto pendant les vacances d’été, gratuit et sur son temps de congé !
Sur ce point au moins Alain Hunault est d’accord : « c’est comme si un enseignant demandait à occuper un établissement scolaire pour donner des cours pendant les vacances ». Même des cours gratuits ? M. Hunault parle du « comportement inhabituel » de Mme Peyrache. « Le directeur général des services ne peut vivre une telle situation de harcèlement » dit-il . De nombreux salariés de la Com’Com’ boivent du petit lait : le harcèlement se retourne contre son auteur ? Inouï !