Ecrit le 3 mars 2010
c’est chouette une campagne électorale, du moins quand on a le temps d’aller aux réunions. Ce ne sont plus les proclamations enflammées des préaux d’école, comme autrefois : les candidats s’efforcent de proposer de vrais sujets de réflexion : transports, tram-train, aéroport Notre Dame des Landes, réunification de la Bretagne, etc et on peut y échanger vraiment des idées voire des âneries.
L’UMP et les transports scolaires
M. Béchu connaît mal ses dossiers : avec l’UMP, il défend une réforme des collectivités qui prétend spécialiser les compétences de chaque collectivité, et interdire les « financements croisés », il se prend aujourd’hui à vouloir faire payer par la Région des dépenses qui relèvent intégralement des départements !
M. Béchu est partial : il propose de financer les transports des 126 000 élèves utilisant les réseaux des Conseils généraux mais pas ceux des élèves transportés au sein des agglomérations par les réseaux urbains (or rien que dans les agglomérations de Nantes et Saint-Nazaire, leur nombre dépasse les 100 000 !) ni ceux par le réseau régional TER. Or les réseaux urbains et les TER sont de la responsabilité du Conseil Régional.
M. Béchu a la mémoire courte : lui-même n’a pas mis en place la gratuité des transports scolaires dans le département dont il est président ! Et, sur sa liste, trois autres présidents de Conseil Général ne l’ont pas fait non plus ! Rappelons en outre que les élus de Droite ont voté contre la gratuité des livres scolaires destinés aux lycéens et apprentis
« Nous te ferons, Bretagne » et le tram-train

La liste « Nous te ferons, Bretagne », emmenée par Jacky Flipot (Blain) a présenté le projet alternatif de Bernard Fourage, concernant la liaison Nantes-Rennes par Châteaubriant. Projet non retenu par la Région Pays de Loire.
Puis la liste a présenté son programme, pour la démocratie et les services publics, pour maintenir l’équilibre entre les villes petites et moyennes et les grandes métropoles de Rennes et Nantes.
Assurer l’accès de tous aux services publics, en particulier par le maintien des hôpitaux de proximité et le développement des transports publics.
Pour une économie forte et sociale, la « Bretagne de l’emploi » " la formation professionnelle adaptée aux nouveaux emplois,
l’égalité homme/femme et la juste rémunération des salariés "
.
Pour l’exemplarité environnementale : « développer les énergies renouvelables. Conserver les terres agricoles. Refuser le projet dépassé d’aéroport de Notre-Dame des Landes ».
Et bien sûrpour l’identité bretonne « modernité culturelle et culture traditionnelle » et pour « une Bretagne forte et réunifiée avec un statut d’autonomie comparable aux grandes Régions d’Europe () une Bretagne forte, solidaire et émancipée ».
06 81 36 67 43
Ecrit le 10 mars 2010
Liste : Nous te ferons, Bretagne
" Avec une exploitation sur trois en difficulté financière sérieuse, des perspectives de marché peu engageantes dans la majorité des productions, des contraintes réglementaires de tout ordre, l’agriculture traditionnelle arrive à la fin du modèle qui a permis un développement exceptionnel du territoire, mais au prix d’une dégradation du capital environnemental et paysager pourtant exceptionnel.
Cette situation décourage les mieux intentionnés. Personne ne peut dire aujourd’hui si la circulation des marchandises et les prix des marchés mondiaux généralisés permettront de rémunérer décemment les agriculteurs, d’assurer le renouvellement par l’installation, ni permettront à ceux qui veulent s’arrêter, ou se réorienter, de le faire décemment. c’est l’occasion de revoir les raisonnements qui ne résistent plus aux réalités de 2010 "
Ecrit le 10 mars 2010
Europe-écologie et Notre-Dame des Landes : un projet dépassé
Pour sa réunion (bien suivie), Europe-Ecologie avait invité l’aCIPA (asso-ciation qui milite contre le projet d’aéroport à Notre-Dame des Landes) avec la participation de deux pilotes de ligne venus apporter leur expérience. Dans une présentation argumentée à partir de documents officiels, l’aCIPA a expliqué ceci :
– Le projet ND des Landes a été conçu en 1967. A l’époque les experts prédisaient 5 à 9 millions de passagers en l’an 2000 à l’aéroport de Nantes-Atlantique. Or, en 2009 on ne compte que 2.5 millions de passagers.
– Nantes-Atlantique comporte une seule piste de même longueur qu’Ã Genève (10,2 millions de passagers annuels), Gatwick (31 millions de passagers), Tenerife (12 millions de passagers), San Diego (17 millions de passagers). Donc aucune urgence !
– Le contexte de pénurie de carburant, ne favorise pas la croissance du transport aérien. A cela s’ajoute le fait que toutes les compagnies aériennes sont désormais déficitaires.
– Le coût financier annoncé, 600 millions d’euros, est manifestement sous-évalué. Le coût humain est énorme : une dizaine de communes concernées par le bruit et les nuisances routières connexes, 600 emplois agricoles directs ou induits, 12 millions de litres de lait. A prévoir : un renforcement de la métropole nantaise vers le nord, au détriment du Sud-Loire et de l’arrière pays. Car il ne faut guère se faire d’illusion sur les retombées d’un aéroport ND des Landes pour Châteaubriant.
Contact : Europe-Ecologie 06 86 07 15 12
Prochaines réunions : La Grigonnais et St Vincent -
Ecrit le 10 mars 2010
Le Groupe Europe Ecologie des Trois Pays Ancenis : Châteaubriant : Segré conduit une campagne de proximité pour les élections régionales des 14 et 21 mars prochain.

Une campagne qui allie des visites sur le terrain, des partages d’expériences, des rencontres avec les habitants et avec des professionnels et des débats publics avec les candidats. Plusieurs centaines de personnes ont participé à cette campagne sur des thèmes aussi variés que l’alimentation, l’agriculture, l’artisanat, l’économie de proximité, l’éco construction, les transports, le non à l’aéroport de Notre Dame des Landes, les solidarités sociales et territoriales ,,, avec l’envie de devenir des acteurs indispensables du changement. Car comme l’a indiqué Alain Lipietz à Pannecé, des changements radicaux s’imposent à nos sociétés pour dépasser les trois crises qui nous font face : une crise écologique et climatique, une crise économique et une crise sociale avec des inégalités devenues insupportables.
« La qualité des débats animés par le groupe Europe Ecologie à Teillé, Vritz, Pannecé, Joué sur Erdre, Montrelais, Châteaubriant, Segré, Ancenis, La Grigonnais, et Saint Vincent des Landes, nous donne la conviction que nous pouvons relever les défis pour aller vers un mieux-vivre ensemble dans un monde plus solidaire, plus responsable de l’avenir de notre planète. C’est en facilitant et en accompagnant la participation de toutes et tous que nous pourrons construire un autre modèle de développement soutenable et durable. En aucun cas il s’agit d’un retour en arrière, mais au contraire il nous faut solliciter l’imagination, l’innovation et la solidarité pour redonner de l’espoir » disent les candidats.
« En ce sens La Région doit devenir une collectivité exemplaire une force d’entrainement pour soutenir des politiques ambitieuses et novatrices sur le plan de la formation, de l’économie, du transport et des solidarités humaines et territoriales ».
Ecrit le 24 mars 2010
L’Ecologie, ça se vit et ça marche
Une soirée d’Europe Ecologie a eu lieu aux chambres d’hôtes de Vioreau, au cours de la campagne des Régionales. Dommage qu’il n’y en ait pas plus régulièrement .. car les thèmes abordés sont intéressants.
Après une vidéo, très éclairante, présentée par le candidat Yves Aubry, sur la physionomie de notre région et les enjeux actuels, le groupe du secteur organisant cette soirée a voulu asseoir le débat sur du vécu .
Dix témoignages se sont succédé dans des domaines très divers autour du développement durable : présentation des chambres d’hôtes toutes rénovées en matériaux naturels et locaux, d’une maison passive de Moisdon ayant consommé seulement 2 stères de bois cet hiver, de particuliers de Meilleraye en démarche d’autonomie énergétique grâce au solaire thermique depuis 30 ans ainsi qu’Ã des panneaux photovoltaïques, d’un artisan électricien chauffagiste du Grand Auverné ayant créé son entreprise et des emplois 100% croissance verte.
« Mais l’écologie, c’est aussi et surtout replacer l’humain au centre de nos préoccupations de développement. Ainsi nous avons entendu des responsables d’associations oeuvrant dans le domaine social, comme le RAP du Grand Auverné, et Familles rurales ».
Thème aussi pertinent : la formation aux nouveaux métiers de l’environnement développé autour de la Maison Familiale de Riaillé. Et enfin, Santé, Consommation, Alimentation revisitées au travers de l’expérience AMAP (Association pour le Maintien de l’agriculture Paysanne) liant par contrat Producteurs et consommateurs.
L’Ecologie, c’est d’abord et avant tout l’action de chaque citoyen. L’élu sera tout simplement un facilitateur de mise en œuvre définissant le cadre et orientant les fonds publics vers un mode de développement cohérent .
Love story
Projection du film de Michaë l Morre, « Capitalism : a love story » - vendredi 26 mars 14 h à Atlantic-Ciné Châteaubriant
Le réalisateur s’attaque à la crise financière et prend d’assaut Wall Street, en dénonçant « la plus grande escroquerie de l’histoire américaine ». Un plaidoyer enflammé contre le règne du fric, la gloutonnerie des banques, l’empire du pognon
Ecrit le 10 mars 2010
Liste Auxiette : Pour une Politique Alimentaire Commune
Vendredi 26 février, Jacques Auxiette (photo), Monique Rabin, Dominique Tremblay et Françoise Gentil sont venus dans le secteur Issé-St Vincent des Landes avec visite de l’usine d’équarissage Saria (Ã Issé), information sur le projet de méthanisation et de déshydratation des fourrages, et visite d’une exploitation agricole (transmission et reprise par un jeune). Le débat qui a suivi a porté essentiellement sur les questions agricoles.
– Sur le foncier, bien sûr, avec maintien de terres agricoles et de sièges d’exploitation
– Sur la transmission des exploitations et l’installation de jeunes agriculteurs
– Sur la production bio aussi, à condition que celle-ci soit productrice d’emploi

« Transformer la PAC, Politique agricole commune, en Politique alimentaire commune, produire des aliments de qualité pour tous, soutenir les projets créateurs d’emploi, permettre aux agriculteurs de vivre de leur travail et non pas d’aides européennes ». Il est anormal de voir tant d’agriculteurs réduits, désormais, au RSA . « Je crains la guerre entre les bassins de production en France et en Europe » a dit un participant « On va tous s’entre-tuer en espérant passer le cap, faire couler les autres et reprendre le marché »
Pour Jacques Auxiette et ses colistiers, il y a trois défis majeurs : retisser du lien social, générer de la valeur ajoutée, protéger l’environnement. « Il faut s’appuyer sur les SCOT et sur les Conseils de développement pour équilibrer les territoires ».
Le programme est ici : http://www.auxiette2010.fr/
Ecrit le 10 mars 2010
La campagne électorale se poursuit, les listes de Jacques Auxiette, Euro-Ecologie et Nous te ferons Bretagne, multiplient les réunions, y compris dans la région de Châteaubriant, à partir de questions locales. Ainsi, à Nort sur Erdre par exemple, a été abordée la question de la mobilité : le tram-train Nantes-Châteaubriant sera à l’heure avant la fin décembre 2012 et, à la suite des enquêtes de fréquentation, il proposera 7 allers-retours (au lieu des 5 prévus initialement) et davantage si le succès est au rendez-vous.. Le Conseil Général viendra en appui pour faciliter le transport des gens vers les gares. Par exemple la petite ville de Casson bénéficiera de 23 navettes adaptées aux horaires du tram-train.
Liste Auxiette : Success story
Au niveau national, les analyses se multiplient. Le journal Le Monde du 17 février salue « La »success story« de l’agroalimentaire » et écrit :
« Deuxième région agricole derrière la Bretagne, les Pays de la Loire affichent, malgré la crise, un taux de chômage inférieur d’un point à la moyenne nationale. Explication : l’industrie agroalimentaire et l’agriculture, premier employeur local, qui pèse 20 milliards de chiffre d’affaires, maintiennent les emplois alors que les autres secteurs vacillent. Charal, Fleury Michon, Sodeb’O, le poulet de Loué, Paysan breton et Douce France, autant de sociétés et de marques implantées dans la région qui s’imposent sur les étals français. Mais les Pays de la Loire ont aussi trouvé leur place dans les filières à forte plus value. C’est dans cette région que sont nés les labels et elle est en tête pour les produits biologiques ».

Un emprunt régional de 80 millions d’euros
Et le journal poursuit : « C’est une initiative unique en son genre du conseil régional des Pays de la Loire. A l’automne 2009, un emprunt obligataire a été lancé auprès, notamment, des habitants de la région afin de doper les commandes publiques et d’anticiper certains investissements. En un temps record, 80 millions d’euros ont été collectés. Un prêt régional de redéploiement industriel, réservé aux PME en difficulté, a pu être mis en place grâce à l’emprunt. ». Les patrons locaux saluent l’initiative de Jacques Auxiette et de son équipe.
3e sur 26
Le journal L’Expansion, lui, peu suspect d’idées de gauche, a analysé la gestion des différentes régions de France en décernant un satisfecit à la Région Pays de Loire.
Le classement des régions s’est fait selon 5 critères :
– Capacité de désendettement
– Impôts par habitant
– Charges de la décentralisation
– Poids des frais de personnel
– Effort d’investissement
La Région Pays de la Loire, dirigée par Jacques Auxiette, s’y classe 3e avec ce commentaire : « depuis 1998 parmi les trois régions les mieux gérées. Un peu de dettes, mais des impôts bas pour une politique d’investissement ».
22,68 € par habitant
Le journal du Net a aussi fait son bilan avec ce commentaire : " Les Pays de la Loire se sont montrés relativement modérés sur la période 2004-2009. Les recettes fiscales foncières ont progressé de 43,19 %. Une hausse qui a été essentiellement réalisée dès l’entrée en fonction de l’exécutif présidé par Jacques Auxiette (PS) avec un taux d’imposition qui est passé de 2,23 à 2,63 %. Ensuite la revalorisation de ce taux a été limitée.
En 2009, l’impôt foncier s’élevait en moyenne à 22,68 euros par habitant alors que ce chiffre était de 15,84 euros en 2004.
– Taux du foncier bâti en 2004 : 2,23 %
– Taux du foncier bâti en 2009 : 2,66 % "
Plus d’impôts
La liste de Jacques Auxiette fait 57 propositions qui ont été exposées lors d’une campagne électorale rondement menée.
Ces propositions sont chiffrées et financées. Mais une question revient : « De combien allez-vous augmenter les impôts ? ».
Eh bien de rien du tout ! Parce que, désormais, les Régions ne peuvent plus lever l’impôt. Elles sont totalement dépendantes des dotations de l’Etat.