Les énergies renouvelables au Nicaragua

Ecrit le 15 août 2012

En 2012, 40 % d’électricité

Au Nicaragua, un vent favorable souffle sur les énergies vertes. Elles ont fourni 48% de la demande en électricité au cours de la dernière semaine. En exploitant à la fois l’énergie éolienne, hydro électrique et géothermique, ainsi que la biomasse, le Nicaragua joue sur tous les tableaux.

Avec un pic à 51,4% lors de la journée du 17 janvier 2012, la production d’énergie renouvelable est au beau fixe grâce notamment à des vents qui soufflent à vitesse constante à cette période de l’année. Les parcs éoliens ont tourné à plein régime, atteignant leur rendement maximal (63 mégawatts). Les centrales hydroélectriques, géothermiques et de biomasse ont elles aussi, contribué aux chiffres records enregistrés.

Le ministre de l’Énergie et des Mines, Emilio Rap  -Paccioli, s’est félicité de ces excellents résultats lors du Salon international des énergies renouvelables Rio 2012 à Granada.

Mais la production ne pourra pas se maintenir à ces niveaux tout au long de l’année. Car il arrive un moment où le vent diminue et où les exploitations de canne à sucre (qui produisent l’essentiel de la bagasse utilisée dans les centrales) connaissent une baisse de productivité en juin-juillet.
Deux barrages hydro-électriques doivent entrer en phase de maintenance en 2012. Le ministre indique que l’agrandissement de la centrale géothermique de San Jacinto Tizate compensera les pertes engendrées.

La production géothermique couvre près de 9 % de la demande du pays.

Le Nicaragua continue d’investir dans le renouvelable. Grâce à ces investissements, le gouvernement espère notamment stabiliser les coûts de production électrique à des niveaux attractifs et diversifier au maximum son bouquet énergétique.

Source : Le bulletin de Echanges et Solidarité.

La bagasse est le résidu fibreux de la canne à sucre qu’on a passée par le moulin pour en tirer le suc. Composée principalement par la cellulose de la plante, elle est utilisée dans les centrales thermiques.

José Uvense Moïses

Les deux membres de la délégation nicaraguayenne sont présents à Nozay du 15 août au 4 septembre. Ce qui les intéresse : les coopératives en France, la participation des jeunes, hommes et femmes, dans les organisations communautaires, les techniques employées par les paysans, les lieux de vie des amis d’Echanges et Solidarité.