Accueil > Conseil Municipal Châteaubriant > Conseil Municipal 15 mars 2008- 15 mars 2014 > CM 2013 > Conseil Municipal du 6 février 2013
Ecrit le 13 février 2013
On va vendre les haras
Conseil Municipal à Châteaubriant le 6 février 2013 : les Haras de Gastines sont à vendre ! La propriété a été achetée en 1988 pour 228 673 € et des travaux importants ont été réalisés. Un bail a été signé en avril 1988 avec les Haras Nationaux, pour une durée de 25 ans. Vingt-cinq ans, ça passe vite ! Et, en cette année 2013, les Haras ne renouvellent pas leur convention, vu que l’Institut Français du Cheval et de l’Equitation va transférer ses activités concurrentielles (notamment l’étalonnage) à des repreneurs privés ou collectifs, d’ici la fin de l’année 2013.
Par ailleurs les Gîtes de France n’ont pas souhaité reconduire la convention de mandat pour la location des 5 gîtes. L’ensemble est donc disponible : un magnifique bâtiment ancien avec 6 appartements, des locaux techniques et de boxes à chevaux et, en extérieur 14 autres boxes, des hangars, une fumière, des bois, prairies et piste d’entrainement, en tout 258 002 m2. Plusieurs investisseurs seraient intéressés. Mise à prix : 630 000 euros, adjudication au plus offrant et au dernier enchérisseur à l’extinction des feux. Pascal Bioret a demandé si cette vente était urgente, si on pouvait séparer le bâtiment des terres, si on pouvait penser à un centre de loisirs intercommunal de pleine nature, sachant qu’on est en limite du bois de Gastines ? Bernard Gaudin suggérait de réserver une partie des terres pour une exploitation agricole traditionnelle. Mais non, la municipalité est pressée de vendre.
Gastines en Issé
La disparition des Haras de Gastines marquera la fin d’une longue histoire à Châteaubriant. Faut-il rappeler que, le 26 février 1847, le maire de Châteaubriant, M. de la Pilorgerie, écrit au Sous-préfet : « Je viens d’apprendre que, contrairement aux légitimes espérances que nous avions conçues, la station d’Etalons destinée à l’arrondissement de Châteaubriant est établie à la ferme de Grandjouan [Ã Nozay]. Les étalons ne viennent à Châteaubriant que pour la seconde période de la campagne et, malgré l’autorisation de l’administration de dépasser le nombre assigné de saillies, beaucoup de juments devront être refusées. ». Le maire demande alors deux stations d’étalons pour l’arrondissement de Châteaubriant, ou qu’Ã défaut « Châteaubriant et Grandjouan soient mis sur un même pied d’égalité ».
Par la suite la station des Haras sera l’objet de multiples attentions (onéreuses) des municipalités successives !
Le Haras de Gastines était aussi objet de visites lors de « 50 idées pour un été ».
(Note du 30 mai 2013 : La vente à la bougie s’est déroulée le 30 mai 2013. Mise à prix 630 000 €, enchères espérées. Il y avait plein de curieux mais aucun acheteur ne s’est présenté ! On nous a quand même expliqué ce qu’est une vente à la bougie, et nous avons vu la flamme
Haras qui rit
A la vente à la bougie,Nous allâmes tenir la chandellePuis nous repartîmesà la fumée des cierges.(A.Borgone)
Note du 10 juillet 2013 :
Haras : un chèque en arabe
Monsieur le maire de Châteaubriant a bien de la chance : un acquéreur s’est manifesté à 630 000 € pour les haras de Gatines. Il s’agit de Monsieur Khalid Khalifa Juma Al Nabooda, 47 ans, directeur Général de Juma Al Khalifa Groupe Nabooda des entreprises à Dubaï (Emirats Arabes Unis), qui se compose de plus d’une vingtaine d’entreprises appartenant à la famille Nabooda al, dans des industries diverses : Automobiles, Immobilier, Hôtellerie et gestion des services d’alimentation, Construction, génie Civil & Marine, Hôtels, Education, Impression, négoce de matériels et autres. Ce groupe affirme gérer 10 000 emplois.
Le compromis de vente a été signé. La vente devrait donc être effective dans quelques mois : une bouffée d’air frais pour les finances de la ville ! L’opposition municipale a regretté que ce bel ensemble immobilier n’ait pas été utilisé, d’une part, en ce qui concerne les bâtiments, comme centre de loisirs, et d’autre part, en ce qui concerne les terrains, comme terres agricoles.
(suite du Conseil Municipal du 6 février 2013) :
Cessions de terrain
La ville déclasserait 3047 m2 pour une vente ultérieure à la société Kuhn-Huard, soit une bande de terrain de 8 m de large longeant toute sa propriété, rue du Québec.
La ville cédera une bande de terre de 376 m2 à un riverain de la rue Serge Gainsbourg, pour lui permettre d’aménager son terrain en lots à bâtir. Prix de vente : 5 €/m2. « C’est trop bas » dit B.Gaudin « car, à l’avenir, ce terrain sera revendu à 80 €/m2. Vous faites ainsi un cadeau de 28 200 € ».
La ville émet un avis favorable pour 3 éoliennes supplémentaires à Erbray.
Un marché a été notifié le 30 septembre 2011 à la société Cofely, pour permettre de chauffer 34 chaufferies municipales utilisant le gaz, le fuel ou le réseau de chaleur. Un avenant modifie ce contrat pour la piscine, la Halle de Béré et le local du Bridge-Club pour tenir compte des utilisations particulières de ces bâtiments.
Le PAVE pas vu
Le PAVE est le Plan de mise en Accessibilité de la Voirie et des aménagements des Espaces publics, pour rendre accessibles aux personnes handicapées ou à mobilité réduite l’ensemble des circulations piétonnes et des aires de stationnement. Il a été demandé aux élus de valider ce plan. « Mais vous ne nous l’avez pas montré, ce plan ! » a dit Pascal Bioret. Il paraît que ce n’est pas possible car le document est trop gros ! Mais c’est de la mauvaise volonté ! Par exemple on trouve sur internet le PAVE de la ville de Caen !
Budget primitif
Comme d’habitude, l’adjoint aux finances fait voler les chiffres, tel un prestidigitateur content de lui. Mais quand Bernard Gaudin commence à poser des questions précises sur certains comptes, l’adjoint bafouille « vous aurez des réponses dans le compte-rendu » et reconnaît « il y a peut-être des coquilles dans le document ».
Les élus majoritaires rament, passant d’une page à une autre, essayant de se raccrocher aux branches...
Dojo et Motte
Dans ce budget, il y a le Dojo qui, rappelons-le, devrait coûter 2 637 232 € TTC, à lui seul. Gloup ! Denis Prodhomme demande pour qui il sera ce Dojo. réponse du maire : « pour les licenciés » (ceux qui seront inscrits, quoi !). Denis Prodhomme rappelle qu’au Conseil Communautaire du 20 décembre 2012, il a été dit que le Dojo serait pour les scolaires de toute la Com’Com’. Apparemment, il y a une incompréhension quelque part ! Les élus de la Com’Com’ se seraient fait « avoir » que ça ne nous étonnerait pas !
Un nouveau jeu
Denis Prodhomme fait semblant de s’étonner : « rien pour des travaux Place de la Motte ? ». Bé non, la majorité est satisfaite de l’aménagement qui a été fait. Elle est bien la seule ! « Savez-vous que les Castelbriantais ont mis en place un nouveau jeu : comment éviter la Place de la Motte ? » dit Denis. Mais non, non, la majorité ne comprend pas, d’ailleurs elle multiplie les panneaux, priorité à droite, zone 30, interdit aux cars, etc. Les commerçants riverains se désolent, eux !
Ah ! Bonne nouvelle ! Le taux de taxe d’habitation passe de 14,13 % à 13,99 %. Ainsi, en 2012, pour une valeur locative de 2811 €, j’ai payé : 397,19 € . Mais en 2013 ma valeur locative va augmenter de 1 % et atteindre 2839 €, et, avec le taux de 13,99 % je vais payer 397,18 €. Youpi ! Un centime de moinssssss ! C’est ce qu’a expliqué Bernard Gaudin en disant : « une baisse générale de ce type n’a aucun intérêt. Il vaudrait mieux cibler les baisses sur les catégories sociales les plus en difficultés ».
Subventions aux associations : Pascal Bioret s’étonne « 3346 € pour Castel Com’ (association de commerçants) ! Mais je ne vois pas ce qu’ils font comme animations ».
Divers : l’entretien des caméras de vidéo surveillance coûte 3170,90 € TTC par an.
Jouets
Le Secours Populaire de Châteaubriant remercie chaleureusement le personnel de l’agence Century 21 dont l’action a permis de distribuer des jouets à Noë l aux bénéficiaires du Comité.
ABRF
C’est le 12 février 2013 que les ABRF connaîtront la décision du Tribunal de Commerce d’Orléans les concernant. Les 150 salariés sont dans l’angoisse. Laissera-t-on une chance à leur usine en tenant compte du fait que, selon l’étude du marché ferroviaire mondial réalisée par le cabinet Roland Berger Strategy Consultants, la croissance du secteur ferroviaire mondial devrait perdurer à un rythme de 2,6% par an