Ecrit le 11 septembre 2013
Emplois d’avenir : quota dépassé
Pendant que l’industrie fout le camp, faut-il laisser les gens à la rue, les plus jeunes, ceux qui n’ont droit à aucune indemnisation du chômage et qui cherchent du travail, eux aussi. Non, bien sûr. C’est pourquoi, à l’image des « TUC » d’autrefois, des « emplois-jeunes », des « contrats aidés », se développent les « contrats d’avenir ». Des contrats de ce type ont été signés le 29 août à Marsac sur Don et le 5 septembre à la ville de Châteaubriant .
Le sous-préfet a exprimé sa satisfaction : le quota fixé à la Mission Locale était de 72 pour l’année 2013. « Nous avons déjà dépassé » dit-il, espérant aller au delà de la centaine d’ici la fin de l’année.
Selon une étude du Céreq, parue début juillet : depuis plus de dix ans et indépendamment du contexte conjoncturel, deux tiers des premières embauches de jeunes se font sur contrat à durée déterminée. Au bout de trois ans de vie active, 23 % des jeunes occupent encore des emplois sous statut précaire, ensuite cette proportion diminue assez rapidement. Les jeunes non diplômés sont particulièrement concernés par les emplois précaires, quant aux diplômés de l’enseignement professionnel et technique ils ne sont pas épargnés par la flexibilité de l’emploi, bien au contraire.
Photo : Damien Moniez (25 ans), Loriane Caraoglou (21 ans), Giovanni Dufour (20 ans) ont signé un contrat de trois ans qui doit les mener vers des qualifications supérieures et vers un emploi. Leurs tuteurs seront Cédric Delaunay (Espaces verts), Adeline Couane (communication) et Jean Marc Renoux (voirie).