Ecrit le 13 août 2014
Dans le mur !
Les inquiétudes que nous avons exprimées dans le numéro 28/2014 de La Mée (en date du 16 juillet 2014) se précisent.
Le 30 juillet 2014, à l’issue de la réunion de la Com’Com’ de Nozay, la présidente Claire Theveniau a fait le point sur l’évolution du Pays de Châteaubriant, ou plutôt, elle a parlé de la préparation du dossier destiné à la demande de Fonds européens Leader « pour une croissance intelligente, durable et inclusive » (c’est comme ça que cause la Commission Européenne ! Inclusive ! Koitesse ?).
Trois priorités majeures sont définies pour renforcer l’économie européenne :
- - développer une économie basée sur la connaissance et l’innovation ;
- - promouvoir une économie renouvelable, plus verte et plus compétitive et une croissance inclusive ;
- - soutenir une économie créatrice d’emplois, de cohésion sociale et territoriale.
Les Pays de Loire, dans ce cadre, ont retenu trois axes :
- 1. la transition énergétique
- 2. la préservation de l’environnement
- 3. la solidarité territoriale
Le projet doit concerner un territoire de 25 000 à 150 000 habitants. La Com’Com’ de Nozay doit donc s’allier à d’autres territoires. Mais lesquels ? Les Com’Com’ de Derval et Châteaubriant comme précédemment ? Ou les Com’Com’ d’Erdre et Gesvres, région de Blain ou Loire-et-Sillon ? On ne sait pas encore quelle sera l’orientation prise, mais, à 95 %, on devine que la région de Nozay va abandonner le Pays de Châteaubriant. Il est même question qu’elle intègre le SCOT (schéma de cohérence territoriale) de la métropole nantaise.
C’est que le temps presse ! Le projet doit être élaboré avant le 30 novembre 2014. Compte-tenu des congés, il ne restera que trois mois. A part Treffieux, dont les élus ont clairement exprimé leur désir de rester dans le Pays de Châteaubriant, on sent que les autres communes désirent s’en aller, d’autant plus qu’elles disent clairement qu’il n’y a pas moyen de travailler dans le Pays de Châteaubriant, avec deux élus, Alain Hunault et Jean Louë r qui bloquent tout, l’un parce qu’il ne veut pas du SCOT , et l’autre parce qu’il tient à sa petite Com’Com’. Le ’’Pays de Châteaubriant’’ est une coquille vide, il ne s’y élabore aucun projet commun, aucune réflexion sur un devenir commun, c’est seulement un relais pour encaisser des subventions (et ce relais n’existe que parce qu’il n’y a pas moyen de faire autrement !). Alors on peut faire ronfler les mots comme le fait Alain Hunault en parlant de ’’nouvelle solidarité active pour construire des projets ambitieux et fédérateurs tout en maîtrisant la dépense publique’’, la réalité est sombre !
Au train où vont les choses, le Pays de Châteaubriant va se réduire comme peau de chagrin, avec seulement les Com’Com’ de Châteaubriant et Derval, ou peut-être Châteaubriant seulement. Alors, oui, nos présidents seront les ’’rois’’ dans leur petit territoire. Il vaut mieux, n’est-ce pas, être le premier dans une Basse-Cour que le second dans une Haute Cour ! Et la Com’Com’ du Castelbriantais va continuer à s’enfoncer.
Quelques nouveaux élus de 2014 commenceront-ils enfin à comprendre la situation ? La Sous-préfète, nouvellement arrivée, va-t-elle pouvoir faire bouger les choses ? Espérons encore. Un peu ...
Signé : BP
Ecrit le 24 septembre 2014
où va le Pays de Châteaubriant
Excusez-nous d’y revenir, mais la situation est grave !
Selon la loi MAPTAM (Modernisation de l’action Publique Territoriale et Affirmation des métropoles) du 27 janvier 2014 en son article 79, les syndicats mixtes, constitués uniquement d’Etablissements Publics de Coopération Intercommunales (EPCI) à fiscalité propre et ayant été reconnus comme ’’pays’’ sont transformés en PETR (Pôles d’Equilibre Territorial et Rural) dans un délai de six mois, ce qui nous amenait au 27 juillet 2014. Les trois Communautés de Communes de Châteaubriant, Nozay, Derval ont trois mois pour se prononcer, cela nous amène donc au 27 octobre 2014 au plus tard.
C’est donc, dans cette période, que les choses se jouent ! Nozay se prononcera le 24 septembre, sans doute. Pour Derval et Châteaubriant, on n’a entendu parler de rien !
Autre date limite : fin novembre 2014, pour présenter des projets pouvant bénéficier de fonds européens. Le temps passe, le temps presse